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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 09:18

 

Si vous voulez donner votre avis sur un dossier qui divise les habitants de la commune depuis plus de 10 ans, vous participerez à l'enquête publique qui se tient en mairie, au secrétariat du rez-de-chaussée les jours ordinaires et dans l'ancien local de la police municipale les jours de présence de Monsieur le  Commissaire Enquêteur....

 

Pour connaître les dates et heures de l'enquête publique,

ICI

 

eau St urbain2

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 11:40

 

Chaque année, la Préfecture récapitule, dans un document officiel le décompte, pour la commune, du nombre de résidences principales, de logements à loyers modérés, dits sociaux et du nombre de logements à loyers modérés manquants.

Nous vous proposons de consulter ces chiffres en sachant que si la construction des logements en résidences principales et logements locatifs de la rue de la Maladière y sont incorporés, les 24 logements locatifs de l'avenue Gaston roupnel ne le sont pas encore.

 

SRU tab

 

On constate que chaque année des permis de construire en résidences principales sont accordés + 18 en 2010, + 18 en 2012. Les logements non locatifs de la rue de la Maladière apparaisent en 2011, les logements locatifs en 2010.

 

sru graph

 

Bien sûr, et personne ne le conteste, il faut construire rapidement des logements sociaux sur la commune pour arriver aux 20 % des résidences principales exigés par la loi SRU.

Mais il faut savoir que Saint Urbain n'est pas le seul endroit où l'on peut construire.

Des solutions alternatives existent sur la commune et ce, sans traverser la route de Beaune , actuellement trop dangereuse pour le passage d'enfants de primaire qui se rendent à l'école.

Ces solutions, dont la majorité VEM actuelle, arc-boutée sur son projet d'écoquartier en Saint Urbain ne veut pas évidemment entendre parler, vous seront présentées prochainement.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 14:11

fleurs

 

Je rappelle tout d’abord l’engagement fort de « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès » pour la réalisation des 20 % de logements à loyers modérés.

Car il est intolérable de laisser des familles en situation précaire à la rue ou dans des logements insalubres.

Participer à l’effort de construction actuel, atteindre les 20 % de logements à loyer modéré est un devoir moral, un devoir civique.

Selon les services de la Préfecture, Marsannay comptait au 1° janvier 2011, 2 195 résidences principales dont 208 locatives à loyer modéré soit 9,48 % de logements de ce type.

Si l’on compte tous vos projets en cours et s’ils sont tous des locatifs à loyer modéré,

- 24 logements locatifs à loyer modéré rue Roupnel

- 70 logements locatifs à loyer modéré rue Eiffel - 20 logements locatifs à loyer modéré à Langevin dont 14 pour le village bleu

- 12 logements pour les gens du voyage,

soit 126 logements, il manque à ce jour, 163 logements locatifs à loyer modéré.

 

 Le 7 novembre 2003, Monsieur Laborier, alors maire de la commune signait la première convention avec la SEMAAD. Le 25 octobre 2010, vous et la majorité VEM, échangiez sans raisons précises, la SEMAAD contre la SPLAAD.

 

Le 7 novembre 2012, après 9 ans de divisions entre habitants, divisions que vous avez attisées, - car les maires successifs, soutenus par VEM, par leurs propos largement diffusés, dans les Bulletins municipaux et dans la presse, ont encouragé les citoyens à s’opposer, à se positionner sans véritable débat, - la Cour Administrative d’Appel de Lyon vient de trancher : la convention avec la SPLAAD est résolue c'est-à-dire qu’elle n’a jamais existé.

Combien a déjà coûté à la commune cette guerre de clocher ? Je rappelle que Marsannay, dès la signature du contrat, devait 254 000 euros à la SPLAAD…

Nous, « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès », jugeons que ces différends, néfastes à tous points de vue, financiers bien sûr, mais qui portent aussi atteinte à la cohésion des habitants de la commune, ont assez duré.

Nous en avons assez d’entendre les habitants du Grand Dijon se moquer de cette situation qui amoindrit le prestige de Marsannay et brouille son image.

Nous comprenons bien que la SPLAAD ait besoin de certitudes juridiques sur lesquelles appuyer ses statuts, mais nous trouvons ridicule de porter devant le Conseil d’Etat le devenir de 4 ha d’une commune de 5250 habitants, alors qu’il est possible de faire autrement pour obtenir le même résultat, c'est-à-dire la construction des 20 % de logements sociaux.

Nous savons maintenant que les logements manquants peuvent être construits sur des terrains existants, sans empiéter sur la Champagne-Haute déjà surpeuplée, sur les vignes ou les terres humides comme Saint Urbain.

Par ailleurs, nous rappelons, ce passage du rapport d’impact environnemental relatif aux constructions en Saint Urbain et rédigé par la SPLAAD :

« Au droit de Marsannay, les deux nappes superficielles et profondes communiquent. Les eaux collectées sur les terrains du projet sont drainées vers ces deux nappes sans pouvoir distinguer les parts se dirigeant vers l’une ou l’autre ».

Ceci induit bien sûr des risques importants de pollution pour la nappe de Dijon sud, ce qui serait catastrophique non seulement pour l’ensemble des habitants de la commune, mais pour ceux du grand Dijon, aujourd’hui bien sûr mais aussi demain.

Pour toutes ces raisons, nous, membres de « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès, nous vous demandons, monsieur le Maire, chers collègues, d’abandonner le projet de construction d’un éco-quartier en Saint Urbain.

Guy Bailly et moi-même vous l’avons déjà dit, il y a bien longtemps, on ne construit pas un éco-quartier contre la volonté des habitants d’une commune car, par définition un éco-quartier est un quartier voulu, accepté, pensé par les riverains et par ses habitants.

Afin de privilégier l’intérêt général, l’affrontement doit cesser. Il est plus que temps que la commune redevienne la petite ville harmonieuse qu’elle était il y a 10 ans.

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 08:13

papillon3

 

Quelles ont été les positions de la majorité VEM et de l'opposition dans cette affaire ?

 

Rappelons qu’une convention d’aménagement avait été signée avec la SEMAAD le 7 novembre 2003 en vue de la construction d’un quartier en Saint Urbain …

Puis il y eut les élections municipales en mars 2008.

L’équipe VEM élue à la plus forte minorité, avec 43,7 % des voix,comprenait maints conseillers de la mandature précédente, dont Jean-François Gondellier adjoint aux finances. Ce fut lui qui fut élu Maire par les 21 voix VEM, alors que les conseillers d’opposition n’approuvaient bien évidemment pas ce choix.

Lors du Conseil municipal du 15 juin 2009, le maire propose aux conseillers d’entrer au capital de la SPLAAD à hauteur de 5 000 euros et de nommer Monsieur Philippe Guyard représentant de la commune auprès de cette instance.

La délibération est adoptée par 21 voix pour (VEM) et 7 voix contre (l’opposition).

Lors du Conseil municipal du 9 novembre 2009, le maire propose une augmentation du capital de la SPLAAD due à l’adhésion de deux nouvelles villes à cette instance.

Monsieur le Maire ne sait pas si les administrateurs touchent des indemnités…

La délibération est adoptée par 21 voix pour (VEM) et 8 voix contre (l’opposition).

Lors du Conseil municipal du 21 juin 2010, le Maire propose de résilier la convention publique d’Aménagement avec la SEMAAD et d’approuver le compte de résultat de liquidation définitive d’un montant de 253 715,28 euros TTC. (études, acquisitions de documents cadastraux, frais financiers, frais divers rémunération de la SEMAAD et 45 000 euros de pénalités de résiliation)

La délibération est adoptée par 21 voix pour (VEM), 1 voix contre et  6 absentions (l’opposition).

Lors du Conseil municipal du 25 octobre 2010, le maire propose de signer une convention de prestations intégrées portant convention d’aménagement avec la SPLAAD pour la construction d’un éco-quartier en saint-Urbain et d’autoriser cette dernière à recevoir directement les subventions susceptibles d’être accordées pour le financement de cette opération.

La délibération est adoptée par 20 voix pour (VEM), 5 voix contre et  3 absentions (l’opposition).

Lors du Conseil municipal du 21 décembre 2010, le maire propose de céder à la SPLAAD  les études rachetées à la SEMAAD (253 715,28 euros TTC) à la SPLAAD.

Monsieur Gondellier dit « qu’il fait rentrer 253 000 euros et qu’il équilibre l’opération »

Puis il annonce que Philippe Guyard est élu à la SPLAAD depuis le lundi précédent.

Lui n’a été que délégué spécial à la SEMAAD, mais jamais administrateur.

La délibération est adoptée par 20 voix pour (VEM), et 8 voix contre (l’opposition).

Lors du Conseil municipal du 27 février 2012, le maire propose de solliciter du Préfet l’ouverture de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique valant mise en conformité du PLU et de l’enquête parcellaire conjointe concernant le projet d’aménagement de l’éco-quartier.

Le montant du coût global réel du projet est de l’ordre de 2 800 000 euros HT.

La délibération est adoptée par 22 voix pour (VEM + Claude Sirandré), 5 voix contre (Marsannay Demain) et 2 abstentions (Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès)

 

Le 7 novembre 2012, 9 ans jour pour jour après la signature de la convention SEMAAD, La cour d’appel de Lyon a décidé :

« Considérant que le vice censuré par le présent arrêt est d'une particulière gravité, puisqu'il consiste en la méconnaissance des exigences de publicité et de mise en concurrence ; qu'il ne résulte pas de l'instruction que la résolution du contrat porterait une atteinte excessive à l'intérêt général ; qu'il y a lieu, par suite, d'enjoindre à la commune de Marsannay-la-Côte à défaut d'entente avec la SPLAAD sur la résolution du contrat, de saisir le juge du contrat dans un délai de quatre mois afin qu'il prenne les mesures appropriées. »

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 07:43

 

papillon2

 

N’avez-vous jamais remarqué, sur ce blog le lien en bas à droite, intitulé les SPL et les SPLA qui ouvre une page du site de la Direction Générale des Collectivités locales, datée de janvier 2011 et sur laquelle vous pouviez vous informer sur ces structures relativement récentes ?…


Quelles sont les instances délibérantes de la SPLAAD ?

- Un conseil d’Administration qui réunit les représentants de toutes les collectivités actionnaires détenant plus de 5 % des parts de son capital social soit le Grand Dijon, Dijon et Chenôve.

- Une Assemblée Spéciale qui réunit les collectivités actionnaires membres qui, parce qu’elles détiennent moins de 5 % des parts de son capital social, ne peuvent toutes être représentées à, son Conseil d’Administration. L’Assemblée spéciale élit son Président qui la représente au conseil d’Administration selon un mécanisme tournant. Le Président change chaque année. En 2010, le premier Président de l’Assemblée Spéciale était un représentant de Quétigny, en 2011 Philippe Guyard, Maire-Adjoint de Marsannay lui a succédé, suivi en 2012 par un représentant de Sennecey-les-Dijon.

- Une commission d’appel d’Offres présidée par Jean-François Gondellier, maire de Marsannay-la-Côte


Quelles sont les instances opérationnelles de la SPLAAD ?

-        Un Comité Technique et Financier

-        Un comité de contrôle

-        Un comité Stratégique par concession d’aménagement (par exemple, il existe un comité stratégique pour l’opération en Saint-Urbain).

-        Des réunions de projets qui servent à coordonner la conduite de l’opération.

 

Sur quels éléments s’est basée la Cour Administrative d’appel de Lyon pour motiver sa décision du 7  novembre 2012 ?

"- Considérant que la commune de Marsannay-la-Côte, qui ne détient que 1,076 % du capital de la SPLAAD, ne dispose pas d'un représentant propre au sein de son conseil d'administration, alors que cette instance prend les décisions importantes de la société, puisqu'elle "détermine les orientations de l'activité de la société et veille à leur mise en oeuvre" et approuve les concessions d'aménagement, selon les articles 17 et 24 des statuts ; que la commune y était seulement représentée à la date de l'acte attaqué, indirectement, par le maire de la commune de Quetigny, qui intervenait au nom de l'assemblée spéciale, comprenant plusieurs autres communes membres ; que la commune de Marsannay-la-Côte ne peut, seule, requérir l'inscription d'un projet à l'ordre du jour, selon l'article 27 des statuts, dès lors qu'elle détient moins de 5 % du capital social ;

- Considérant que la commune de Marsannay-la-Côte participe directement au comité technique et financier, qui propose l'engagement des opérations d'aménagement et peut refuser de transmettre un projet au conseil d'administration, aux termes de l'article 4.1 du règlement intérieur ; que si, ce faisant, cet organe dispose d'un droit de veto pour faire obstacle à la conclusion d'une concession d'aménagement, son avis favorable n'a toutefois pas pour effet d'imposer au conseil d'administration d'autoriser la conclusion d'une telle convention ; que, si elle participe également directement au comité de contrôle, cette instance, chargée de vérifier la conformité de l'exécution des contrats passés en vue de la préparation et de la réalisation des opérations d'aménagement, en vertu de l'article 4.2 du règlement intérieur, ne peut qu'émettre des propositions et est dénuée de pouvoir décisionnaire ;

- Considérant qu'au regard de l'ensemble de ces éléments, la commune de Marsannay-la-Côte ne peut participer directement à l'édiction des décisions importantes de la société publique d'aménagement ; qu'elle ne peut donc être regardée comme exerçant, même conjointement avec les autres collectivités détenant le capital de la SPLAAD, un contrôle analogue à celui qu'elle exerce sur ses propres services, dès lors qu'elle n'exerce, personnellement, aucun contrôle ;

- Considérant que, dans ces conditions, la dérogation au deuxième alinéa de l'article L. 300-4 du code de l'urbanisme prévue par l'article L. 300-5-2 du même code n'était pas applicable en l'espèce ;

- Considérant qu'il est constant que l'attribution de la concession d'aménagement n'a été précédée ni d'une publicité, ni d'une mise en concurrence ; que, dès lors, l'Association pour la défense du cadre de vie de Marsannay-la-Côte et le Syndicat de défense des intérêts viticoles de Marsannay-la-Côte sont fondés à soutenir que les actes détachables attaqués ont été édictés en méconnaissance du deuxième paragraphe de l'article L. 300-4 du code de l'urbanisme, et à en demander l'annulation pour ce motif ;"

 

Qu’a décidé la Cour administrative d’Appel le 7 novembre 2012 ?

"- Considérant que le vice censuré par le présent arrêt est d'une particulière gravité, puisqu'il consiste en la méconnaissance des exigences de publicité et de mise en concurrence ; qu'il ne résulte pas de l'instruction que la résolution du contrat porterait une atteinte excessive à l'intérêt général ; qu'il y a lieu, par suite, d'enjoindre à la commune de Marsannay-la-Côte à défaut d'entente avec la SPLAAD sur la résolution du contrat, de saisir le juge du contrat dans un délai de quatre mois afin qu'il prenne les mesures appropriées."


Quelle est, en droit, la différence entre une résiliation et une résolution ?

« La résiliation est le fait de rompre les effets d'une convention à partir d’une date donnée sans annuler ce qui a déjà été exécuté. Contrairement à la résolution qui efface les effets du contrat à son origine. »

« La résolution est l'anéantissement rétroactif d'un acte juridique pour cause d'inexécution ou de mauvaise exécution. ».

La résolution efface le contrat qui doit être alors considéré comme n’ayant jamais existé.

Les deux parties, SPLAAD et commune doivent donc se restituer les biens et les arriérés (transfert des sommes dues suite à la résiliation de la convention SEMAAD)  que chacune d'elles a reçus de l'autre…

Elles peuvent s’entendre sur les modalités de cette restitution. Sinon, la commune devra saisir le juge du contrat dans un délai de 4 mois et c’est lui qui statuera…


 A quoi correspondent tous ces sigles ?

EPLAAD :  Entreprise Publique Locale d'Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise (EPLAAD)

SPL : Société Publique Locale

SPLA : Société Publique locale d'Aménagement

SPLAAD : Société Publique locale d'Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise

SEM : Société d'Economie Mixte

SEMAAD : Société d'Economie Mixte de l'Agglomération Dijonnaise

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 07:42

Tout d'abord, il faut relire ...

 

En Saint Urbain : historique...

En Saint Urbain : A l'heure des comptes....

 

  minere6

Le 7 novembre 2012, donc 8 jours après ce dernier conseil municipal, la nouvelle tombait :

La cour d'Appel de Lyon, saisie par l'association Marsannay Demain et le syndicat viticole, annulait la décision du Tribunal Administratif de Dijon du 19 janvier 2012 et

"enjoignait à la commune de Marsannay-la-Côte, à défaut d'obtenir en accord avec la SPLAAD la résolution de la convention d'aménagement conclue avec celle-ci, de saisir le juge du contrat dans un délai de 4 mois à compter de la notification du présent arrêt, afin qu'il prenne les mesures appropiées...."

La concession d'aménagement conclue entre la Ville de Marsannay-la-Côte et la SPLAAD n'a donc jamais existé puisqu'il s'agit bien d'une résolution et non d'une résiliation...

Or, la commune de Marsannay-la-Côte, à la date de signature de cette concession devait à la SPLAAD la coquette somme de 254 000 euros...

Depuis cette date, la SPLAAD a :

- réalisé d'autres études de terrains, hydroliques...

- préparé le rapport de demande de déclaration publique et donc l'étude d'impact qui ont été transmis à monsieur le Préfet.

- signé trois compromis de ventes pour des terrains en Saint Urbain. (Bien sûr ces compromis sont annulés par le jugement de la Cour d'Appel de Lyon...)


A combien s'élèveront les sommes que la Commune devra régler à la SPLAAD ?

 

Depuis 2003, voici donc bientôt 10 ans, les deux maires qui se sont succédés n'ont eu qu'une obsession : Construire en Saint Urbain, alors même qu'une grande partie de la population contestait cette décision.

En 2008, le  comité consultatif "écoquartier" qui réunissait toutes les parties concernées : (Membres de l'opposition, association Marsannay Demain, Jardins et Vergers, syndicat d'appellation contrôlée, Confrèrie Saint Martin, syndicat viticole...  s'est terminé par un échec : le retrait de tous les participants non VEM et le rejet du "Programme d'actions environnementales de l'opération d'aménagement du futur écoquartier en St Urbain"

Pourtant à cette période, un accord aurait, à notre avis, pu être trouvé entre toutes les parties si, dès le début le Maire et sa majorité n'avaient pas fait preuve d'autant d'autoritarisme, d'intransigeance.

Rappelons à ce sujet "l'acte d'engagement" que les membres  du comité qui désiraient participer aux travaux ont dû signer et dont nous vous donnons un aperçu :

" la signature de cet acte d'engagement rend chacun des membres du comité consultatif entièrement solidaire du projet.

Dans le cas d'un désaccord qui surviendrait en cours d'élaboration de celui-ci, chacun pourra se retirer du comité consultatif.

le refus de signer cet acte ou tout manquement à ses principes élémentaires implique l'exclusion dudit comité."

 

 

N'avons-nous pas gaspillé suffisamment de temps et d'argent quand on connait, entre autres, l'état des routes de la commune ?

N'est-il pas temps de réfléchir aux solutions alternatives, qui existent, ailleurs que dans le quartier déjà surchargé de la Champagne-Haute ou même de "l'autre côté de la route de Beaune" ?

N'est-il pas temps de sortir par le haut de cet affrontement entre citoyens et élus majoritaires ?

 



 


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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 07:00

st urbain2  

Lors du dernier conseil municipal, le 29 octobre 2012, le groupe "Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progès" a posé les questions suivantes :


Question n° 5 :


Lors du conseil municipal du 27 février 2012, nous vous avons autorisé à solliciter du Préfet de Côte d’Or l’ouverture d’une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique valant mise en compatibilité du PLU et de l’enquête parcellaire concernant le projet d’aménagement du site en Saint Urbain. Apparemment vous n’avez pas encore de réponse de la Préfecture.
Où en est ce dossier ? Quelles sont les causes de ce retard ?

Réponse de Monsieur le Maire :
Le dossier est en cours d’instruction au sein des services de l’Etat. Il n’y a aucun retard. Absolument. Vous avez des informations que moi je n'ai pas ? 

Madame Tisserandot : on trouve que les délais sont longs !

Monsieur le Maire : Quelles sont les causes de ce retard ?


Madame Tisserandot : On se le demande...


Monsieur le Maire : Il n'y a pas de retard. Quand on écrit qu'il y a des retards, c'est qu'on sait qu'il y a un retard. moi, je n'en ai pas connaissance.

A moins que Monsieur le Secrétaire Général vous ait informée qu'il y a un retard ? Il faut le dire, comme je le vois la semaine prochaine. Pas pour ce dossier là. C'est un tout. Il faut lui écrire que vous le soutenez fortement.

 

Question n° 6 :


La convention avec la SPLAAD précise en son article 17 :
Pour permettre à la collectivité concédante d’exercer son droit à contrôle comptable et financier, l’Aménageur doit tenir sa comptabilité de manière à faire apparaître distinctement les comptes propres à l’opération, objet de la présente concession. Ainsi qu’il est dit aux articles L2300-5 du Code de l’urbanisme, l’aménageur adresse chaque année à la Collectivité, avant le 30 juin, pour examen et approbation, un compte-rendu financier comportant
notamment en annexe :


- le « bilan » prévisionnel global défini à l’article 18 ci-après
- le plan global de trésorerie actualisé de l’opération défini à l’article 18 ci-après
- un tableau des acquisitions et cessions immobilières réalisées pendant la durée de l’exercice écoulé.
- Une note de conjoncture sur les conditions physiques et financières de réalisation de l’opération au cours
de l’exercice écoulé comparées aux prévisions initiales et sur les prévisions de l’année à venir.
- Le cas échéant, le compte-rendu d’utilisation des subventions versées par les autres personnes publiques,de l’échéancier de ces subventions et de leur encaissement définitif.


Nous vous avons demandé par 2 fois de consulter ce document. Nous n’avons eu aucune réponse. Nous vous demandons donc de bien vouloir nous communiquer ce compte-rendu en conseil municipal ou d’autoriser cette
consultation par les conseillers d’opposition.

Réponse de Monsieur le Maire :

Le document souhaité n’a pas encore été élaboré par la SPLAAD ; selon la pratique de la SPLAAD, ce document est élaboré lors du dépôt des autorisations d’urbanisme donc pour ce qui nous concerne au moment du permis de construire.

Si vous le souhaitez, vous pouvez écrire directement au Président de la SPLAAD. C'est lui qui est en cause pas moi.

Je vous engage à lui écrire et ayez la courtoisie de me mettre une copie, une fois vous le faites et une fois vous ne le faites pas.

Madame Tisserandot : On vous avait parlé du dossier !...

 

  Nota bene : Après vérification, il n'est noté nulle part dans la concession d'aménagement et en particulier dans l'article 17 concerné, que ce document ne serait élaboré qu'après le dépôt des autorisations d'urbanisme !

 



 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 13:25

  peche-copie-1

Vous vous souvenez certainement que :

   

La majorité VEM du conseil municipal a, par délibération du 25 octobre 2010désigné la SPLAAD, par le biais d’une convention, comme aménageur du quartier en Saint Urbain où 200 logements seraient construits sur 4 hectares de terrains actuellement reconnus « zone humide » et occupés par des vergers et jardins.

Pour ce faire, la SPLAAD doit entre autre acquérir les terrains nécessaires, en ayant le cas échéant recours à une procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique. La convention de concession prévoit cette éventualité.

 

Lors du conseil municipal du 27 février 2012, la majorité VEM a autorisé monsieur le Maire à  solliciter le Préfet de Côte, afin qu’il décrète une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour le projet de l’Ecoquartier valant mise en compatibilité du PLU ainsi que l’ouverture d’une enquête parcellaire.

En effet, l'expropriation ne peut être prononcée que si elle a été précédée d'une déclaration d'utilité publique intervenue à la suite d'une enquête publique et qu'il aura été procédé contradictoirement à la détermination des parcelles à exproprier ainsi qu'à la recherche des propriétaires, des titulaires de droits réels et autres intéressés.

  Or la SPLADD ne possède actuellement qu’environ 40 % des terrains qu’elle doit acquérir. Rappelons au passage que le coût global réel du projet est d’environ 2 800 000 euros HT.

 

Lors du Conseil municipal du 10 avril 2012,nous avons posé à Monsieur le Maire la question écrite suivante :

"Pourriez-vous nous dire si vous avez reçu l’arrêté d’ouverture d’enquête publique pour le site en Saint-Urbain, à quelle date aura lieu cette enquête publique concernant la mise en compatibilité du PLU et le dossier d’enquête parcellaire et nous indiquer comment sera diffusée l’information ?"

Monsieur le maire a donné la réponse suivante :

« A ce jour, je n’ai pas reçu l’arrêté d’ouverture d’enquête publique.

Le Préfet ouvre l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique par un arrêté qui précise :

- Le nom du commissaire enquêteur,

- L’objet de l’enquête, la date d’ouverture et sa durée,

- Les heures, jours et le lieu où le public pourra :

o Prendre connaissance du dossier,

o Formuler ses observations sur un registre ouvert à cet effet.

Un avis au public faisant connaître l’ouverture de l’enquête est par les soins du Préfet :

- Publié dans deux journaux diffusés dans tout le département,

- Affiché pendant toute la durée de l’enquête dans chaque commune où a lieu l’enquête. »

 

Lors du Conseil municipal du 2 juillet 2012,nous avons posé à Monsieur le Maire la question écrite suivante :

"Pouvez-vous nous dire si, depuis le dernier conseil municipal, vous avez reçu de Monsieur le Préfet l’arrêté d’ouverture d’enquête publique préalable à la déclaration publique valant mise en conformité du PLU et de l’enquête parcellaire conjointe ?

Avez-vous pu obtenir, en plus des ventes portées sur la dernière DIA, la promesse de vente de nouveaux terrains dans la zone de saint Urbain ?

Une personne concernée par ce projet nous a confié ne pas avoir encore compris si, pour discuter du prix au m² de son terrain, elle doit s’adresser à la SPLAAD qui la renvoie à la mairie ou à la mairie qui la renvoie à la SPLAAD.

Pouvez-vous nous éclairer sur ce point ?"

Mais monsieur le maire n’avait pas encore reçu l’arrêté de monsieur le Préfet…

Pour  cette question, je vous conseille d’écouter la réponse à cette question. (4 mn 17 secondes)

 Extrait du conseil municipal du 2 juillet 2012

question écrite n° 1 : cliquez ici

   

Nous avons joint les personnes concernées. Ainsi que nous le leur avions dit dans un premier temps c’est la SPLAAD et uniquement elle qui est compétente en la matière. Les terrains sont achetés 10 à 11 euros le m².

Ce prix, accepté par certains propriétaires est maintenant, dit monsieur le Maire, le prix de référence…..

Nous en profitons pour réitérer notre position au sujet des questions que les citoyens de cette commune posent par notre intermédiaire : jamais nous ne donnerons les noms des personnes qui nous font confiance. Monsieur le Maire devrait commencer à le savoir !

 

Le Bien Public, le 22 juillet 2012 a publié un article que je vous invite à lire :

CLIQUEZ ICI

 

Nous verrons dans notre prochain article ce que peut nous apporter ce texte…

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 08:41

  puit

 

"J'lai lu ton article :

Quel titre choisir pour ces deux déclarations relatives à Saint-Urbain ?"

 

"mais t'as ben tort de t'prendre la tête.... Dans cette commune, dit mon ami Pat, vaut mieux vivre au jour le jour et pas essayer de r'couper tout ce que raconte le maire.

Pa'ce que, on pourrait ben aussi se demander ce qu'il a vendu à la SPLAAD, tu sais, les études qui "nous appartenaient"... pour  253 751,28 euros TTC.... enfin 130 985, 53 euros TTC....

  Relire : En Saint Urbain : A l'heure des comptes....

J'sais pas qu'y avait dans c'dossier, mais si y a pas eu, en priorité, d'études de faites sur la présence ou non d'eau dans c' terrain de Saint-Urbain, avec tout c'qui s'raconte depuis l'début, comme quoi c'est un terrain inondable, c'est grave !

M'semble que c'est par là qu'on aurait dû commencer, non ?

Mais p'êtes bien que c'est fait, ou p'êtes bien qu'non...

Qui sait ?"

puit2

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 08:52

Un discours cohérent   ???….

Porter des valeurs ???…

La faute des autres ???….

S urbain

1 - Bien Public du 7 février 2011 : interview de monsieur Jean-François Gondellier, Maire de Marsannay-la-Côte : La poursuite du projet de l’écoquartier.

Malgré le fait que le projet de l’écoquartier ait été retardé, le dossier suit actuellement son cours. « Ce retard est dû au recours gracieux intenté par l’Association de défense du cadre de vie, le Syndicat viticole ainsi que par l’Association des jardins de Marsannay-la-Côte qui ont prétexté que les conseillers municipaux n’ont pas eu précisément connaissance de la convention signée avec la Splaad », souligne le maire. « Il s’agissait uniquement d’une volonté de ralentir ce dossier à laquelle je ne donnerai pas suite. » ­Véritable projet de l'aménagement urbain visant à ­intégrer des ­objectifs de ­développement ­durable et à réduire l'empreinte ­écologique, Jean-François Gondellier reste déterminé dans la poursuite de la création de cet écoquartier qu’il juge indispensable pour pouvoir mettre à disposition, à Marsannay-la-Côte, de petits logements accessibles, notamment aux jeunes, afin d’éviter qu’ils partent s’installer dans d’autres communes, ainsi qu’aux personnes âgées. Il précise que si cet écoquartier n’est pas réalisé rapidement, le maintien d’un groupe scolaire au bourg et des ­commerces de proximité se posera dans les prochaines années.

 

2 - Conseil municipal du 7 février 2011 : (enregistrement disponible pour tous, sur demande à la mairie)

« Monsieur Gondellier rappelle que Saint Urbain n’est pas à l’ordre du jour de ce Conseil. Il précise que nous ferons les études qu’il faudra faire et si celles-ci montrent qu’il ne faut pas construire, car c’est un dossier communal, on ne construira pas. A aucun moment il n’a dit qu’il construirait malgré tout. Il y a des études à faire, comme partout. »

 

Mais alors, qui croire ? Jean ou François ?

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