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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 14:11

fleurs

 

Je rappelle tout d’abord l’engagement fort de « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès » pour la réalisation des 20 % de logements à loyers modérés.

Car il est intolérable de laisser des familles en situation précaire à la rue ou dans des logements insalubres.

Participer à l’effort de construction actuel, atteindre les 20 % de logements à loyer modéré est un devoir moral, un devoir civique.

Selon les services de la Préfecture, Marsannay comptait au 1° janvier 2011, 2 195 résidences principales dont 208 locatives à loyer modéré soit 9,48 % de logements de ce type.

Si l’on compte tous vos projets en cours et s’ils sont tous des locatifs à loyer modéré,

- 24 logements locatifs à loyer modéré rue Roupnel

- 70 logements locatifs à loyer modéré rue Eiffel - 20 logements locatifs à loyer modéré à Langevin dont 14 pour le village bleu

- 12 logements pour les gens du voyage,

soit 126 logements, il manque à ce jour, 163 logements locatifs à loyer modéré.

 

 Le 7 novembre 2003, Monsieur Laborier, alors maire de la commune signait la première convention avec la SEMAAD. Le 25 octobre 2010, vous et la majorité VEM, échangiez sans raisons précises, la SEMAAD contre la SPLAAD.

 

Le 7 novembre 2012, après 9 ans de divisions entre habitants, divisions que vous avez attisées, - car les maires successifs, soutenus par VEM, par leurs propos largement diffusés, dans les Bulletins municipaux et dans la presse, ont encouragé les citoyens à s’opposer, à se positionner sans véritable débat, - la Cour Administrative d’Appel de Lyon vient de trancher : la convention avec la SPLAAD est résolue c'est-à-dire qu’elle n’a jamais existé.

Combien a déjà coûté à la commune cette guerre de clocher ? Je rappelle que Marsannay, dès la signature du contrat, devait 254 000 euros à la SPLAAD…

Nous, « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès », jugeons que ces différends, néfastes à tous points de vue, financiers bien sûr, mais qui portent aussi atteinte à la cohésion des habitants de la commune, ont assez duré.

Nous en avons assez d’entendre les habitants du Grand Dijon se moquer de cette situation qui amoindrit le prestige de Marsannay et brouille son image.

Nous comprenons bien que la SPLAAD ait besoin de certitudes juridiques sur lesquelles appuyer ses statuts, mais nous trouvons ridicule de porter devant le Conseil d’Etat le devenir de 4 ha d’une commune de 5250 habitants, alors qu’il est possible de faire autrement pour obtenir le même résultat, c'est-à-dire la construction des 20 % de logements sociaux.

Nous savons maintenant que les logements manquants peuvent être construits sur des terrains existants, sans empiéter sur la Champagne-Haute déjà surpeuplée, sur les vignes ou les terres humides comme Saint Urbain.

Par ailleurs, nous rappelons, ce passage du rapport d’impact environnemental relatif aux constructions en Saint Urbain et rédigé par la SPLAAD :

« Au droit de Marsannay, les deux nappes superficielles et profondes communiquent. Les eaux collectées sur les terrains du projet sont drainées vers ces deux nappes sans pouvoir distinguer les parts se dirigeant vers l’une ou l’autre ».

Ceci induit bien sûr des risques importants de pollution pour la nappe de Dijon sud, ce qui serait catastrophique non seulement pour l’ensemble des habitants de la commune, mais pour ceux du grand Dijon, aujourd’hui bien sûr mais aussi demain.

Pour toutes ces raisons, nous, membres de « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès, nous vous demandons, monsieur le Maire, chers collègues, d’abandonner le projet de construction d’un éco-quartier en Saint Urbain.

Guy Bailly et moi-même vous l’avons déjà dit, il y a bien longtemps, on ne construit pas un éco-quartier contre la volonté des habitants d’une commune car, par définition un éco-quartier est un quartier voulu, accepté, pensé par les riverains et par ses habitants.

Afin de privilégier l’intérêt général, l’affrontement doit cesser. Il est plus que temps que la commune redevienne la petite ville harmonieuse qu’elle était il y a 10 ans.

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