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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 14:00


S2400077.jpg Quel est donc le bilan financier de la

ZAC en Saint-Urbain ?

 

Diverses questions se posent :

 

 

 

S’il n’avait pas, lors du conseil municipal du 14 décembre, le montant exact qui sera reporté sur la prochaine opération écoquartier - et cela on peut le comprendre, - Pourquoi Monsieur le Maire n’a-t-il pas rappelé les dispositions des avenants successifs qui abordent ces questions?

 

Pourquoi Monsieur le Maire n’a-t-il pas précisé que s’il avait négocié la reconduite du contrat du 7 novembre 2003 - préférant passer un 4° avenant plutôt que de rompre le précédent -, c’était pour éviter de régler les 45 000 euros dus pour rupture de convention ?

 

Pourquoi Monsieur le Maire n’a-t-il pas jugé utile de rappeler que en plus des « contrats en cours » la commune devait déjà à la SEMAAD  une somme de 45 000 euros, au titre d’une étude pré-opérationnelle qui ne servira à rien puisqu’il faut la recommencer ?

 

Monsieur le Maire a vaguement parlé des sommes dues aux architectes et « hommes de l’art » consultés lors de la première opération. Pourquoi n’a-t-il pas évoqué, il doit bien le connaître ?, le nombre de «  contrats en cours, négociés pour l’opération précédentes résiliés du fait de la suppression de la ZAC en St Urbain. »

 

Le nombre de journées que la commune réglera à la Semaad (800 euros HT par jour)  est selon l’avenant n° 3 imputable, trimestriellement au bilan de l’opération… Monsieur le Maire doit logiquement avoir le montant des sommes dues au moins jusqu’au dernier trimestre 2009….

 

 

 

 

A plus d’un titre, le dossier

« en Saint-Urbain »

est un dossier difficile….

 

Que Monsieur le Maire veuille défendre les intérêts de la commune, nous ne pouvons en douter, nous n'en doutons pas.

 

Mais pourquoi donc ne pas aborder clairement, franchement, des questions financières que les pataras qui se passionnent pour ce dossier sont, à notre avis, aptes à comprendre ?

 

 

 

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 13:58

S2400068.jpg

 


Extrait du Conseil municipal du 14 décembre 2009

 


"Il a donc été décidé, au Conseil Municipal du 14 Décembre 2009, de la suppression de la ZAC « En Saint Urbain » et de la création d’une nouvelle ZAC sur ce site, ultérieurement.

 

Aussi, à la vue de ces nouveaux éléments, la Commune de Marsannay la Côte et la SEMAAD ont décidé, par avenant n° 4 à la convention publique d’aménagement en date du 18 Septembre 2007 :

 

De mettre fin aux différents contrats en cours,

D’établir un récapitulatif des dépenses engagées au titre de l’opération précédente et de les reporter sur les dépenses de la nouvelle opération,

De reprendre l’ensemble des études permettant d’aboutir à un dossier de création de ZAC pour le 31 Décembre 2010 au plus tard.

 


          Il est demandé au Conseil municipal :

 

         - DE DONNER SON ACCORD SUR LES TERMES DE L’AVENANT N° 4 A LA CONVENTION    PUBLIQUE D’AMENAGEMENT, A INTERVENIR AVEC LA SEMAAD.

 

          - D'AUTORISER MONSIEUR LE MAIRE A SIGNER TOUT DOCUMENT UTILE A CETTE AFFAIRE."

 

 

Discussion précédant le vote :

 

Monsieur Gondellier précise que cet avenant n°4 a été validé par le Conseil d'A dministration de la SEMAAD le vendredi 11 Décembre.

 

Madame Tisserandot précise qu’avant de s’engager, son Groupe aimerait avoir le récapitulatif des dépenses engagées.

 

Monsieur Gondellier précise qu’il y avait deux possibilités : soit on clôturait le dossier et on payait, soit on faisait le bilan et on le reportait sur la future opération. C’est l’option qui a été choisie et qui est proposée.

 

Mme Tisserandot précise qu’elle aurait bien voulu savoir où on en est ?

 

Monsieur Gondellier signale qu’il défendra, bien entendu, les intérêts de la Commune. Que l’on signe ou pas, il faudra payer. Il préfère reporter et demander à la SEMAAD un équilibre de l’opération. Il le dit publiquement, ce n’est pas l’objectif du Conseil Municipal de faire une opération financière, mais de faire une opération exemplaire. On peut dire que l’on veut gagner de l’argent, mais ce n’est pas notre cas, mais nous ne voulons pas en perdre. Les négociations se sont bien passées avec la SEMAAD, mais il faut aller négocier avec les architectes du projet initial. Ceux-ci peuvent vouloir reconcourir sur le nouveau projet ?

 

Madame Tisserandot répète qu’ils ne peuvent pas s’engager sans savoir.

 

Monsieur Gondellier lui dit qu’elle a bien raison, il ne faut jamais s’engager sans savoir, c’est comme cela que l’on ne fait rien !

 

On a négocié avec le Président, le Directeur Général de la Semad dans l’intérêt communal sinon on serait obligé de payer tout de suite, je n’en vois pas économiquement l’intérêt. Il vaut mieux reporter. On aura le bilan puisque c’est une opération communale déléguée. A un moment donné on aura les dépenses et les recettes. Si les recettes sont supérieures aux dépenses ce sera pour nous, si les dépenses sont supérieures aux recettes, on paiera. C’est comme toutes les communes qui s’engagent dans les opérations comme celles du Grand Sud ou du centre commercial St Exupéry Si à la fin l’opération est déficitaire c’est à la charge de la commune. Comment pouvez-vous savoir plusieurs années à l’avance pour une opération comme le grand sud, 2000 logements 5000 habitants nouveaux en 2020 ? Je ne suis pas sûr que le Sénateur Maire sait combien cela va lui coûter. Là on transfère la première opération sur la seconde et à mon avis c’est une bonne décision.

 


Extraits des avenants à la convention "Marsannay-SEMAAD"

du 7 novembre 2003

 

Avenant n°1 du 15 mars 2006

 

Le montant de la rémunération de la SEMADD est porté à 45 000 euros pour la phase pré-opérationnelle, (au lieu de 30 000 initialement prévus) et 45 000 euros d’indemnités de rupture de la convention, à titre de dédommagement, si celle-ci n’arrive pas à son terme.

 

Avenant n° 3 du 10 juillet 2008

 

« Une somme forfaitaire de 800 euros HT, TVA en sus, par journée de mise à disposition du personnel de la SEMAAD pendant la phase de concertation et de redéfinition des bases et objectifs généraux de l’opération d’aménagement, qui sera menée par le comité de réflexion écoquartier sera imputable, trimestriellement au bilan de l’opération.

Cette somme couvre l’ensemble des dépenses liées à l’exécution de la mission y compris la production des documents, synthèses ou rapports d’étapes qui pourraient être nécessaires à l’aménageur pour la phase étude pré-opérationnelle. »

 

 

Avenant n° 4 du 16 décembre 2009

 

L’ensemble des études devra être achevé pour le 21 décembre 2010.

Les contrats en cours, négociés pour l’opération précédentes, seront résiliés du fait de la suppression de la ZAC en St Urbain.

Le coût des études de l’opération précédente sera pris en compte dans le bilan de la nouvelle opération.

Les autres dispositions de la convention du 7 novembre 2003, et de ses avenants 1, 2 et 3 demeurent inchangés.

 

 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 14:23

 

  S urbain

 

 

Les Entreprises Locales d'Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise (EPLAAD) regroupent trois entités, réunies sous cette marque commune et chargées de concevoir et de réaliser l'aménagement urbain du territoire.

 

 

ICI Organigramme des EPLAAD


La SEMAAD, Société d'Economie Mixte d'Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise, aménage des quartiers d’habitats dans les 116 communes du Schéma de Cohérence Territoriale de l'aire dijonnaise.

C’est une société anonyme dont le capital est réparti entre des collectivités territoriales majoritaires et des partenaires du territoire minoritaires, et qui relèvent par conséquent du secteur économique concurrentiel.


Pour avoir recours à elle, les communes doivent la mettre en concurrence, donc passer un marché public.

 

La SPLAAD, Société Publique Locale d'Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise, a été créée en août 2009.


 C’est une société anonyme dont le capital est exclusivement détenu par des collectivités. Elle intervient sous la forme de régie externalisée pour le compte et sur le territoire de ces collectivités (Dijon, Chenove, Fénay, Fontaine-les-dijon, Marsannay-la-Côte, Quétigny, Sennecey-les-Dijon et Talant), qui peuvent lui faire appel sans passer par un marché public.

 

Enfin, un groupement d'intérêt économique (GIE), fondé en 2010,  lie les deux sociétés et permet de mutualiser les ressources humaines et matérielles de fonctionnement.

 

Les EPLAAD sont dirigées par Thierry LAJOIE.

Les conseils d’administration des EPLAAD sont présidés par Pierre PRIBETICH, 1er Vice-Président de la Communauté d’agglomération du Grand Dijon, Maire-Adjoint de Dijon.

 

Rappel : Les SPLA au Conseil Municipal du 15 juin 2009

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 13:55


DSC06632

 

- Ah, c’est toi Pat, de si bon matin ! Mais qu’est-ce qui t’amène ?

 

- J’ai trouvé cela dans ma boîte aux lettres et j’étais sorti promener mon chien, j’ai pas vu qui distribuait….

 

- Ah…ça , Mais tout le monde en a eu !

 

- Voui, peut-être, mais je n’y comprends rien … Cela vient de qui ? C’est quoi, Terra Ethica ? C’est une agence immobilière ? C’est pour de la pub ? Mais la mairie les aide ? Y a leur logo...

 

- Allez, entre, il fait froid dehors, je vais t’expliquer…

En fait, c’est le maire et les conseillers de sa liste qui invitent.

 

- Ah bon ? Et pourquoi ils l’ont pas marqué ?

 

- Cela je l’ignore, mais effectivement la communication n’est pas bonne… Tu sais bien qu’ils veulent construire un éco-quartier en Saint Urbain.

 

- Ah ben ça oui, c’est le feuilleton du village… qui n’a pas sa petite idée là-dessus !

 

- Eh bien, il veut t’en parler, ton maire et c’est pour cela qu’il t’invite…

 

 - Mais, c’est qui, c’est quoi Terra Ethica ?

 

- Ce sont des entrepreneurs, de chauffage, de sanitaires, de communication … de plein de choses qui ont compris que l’environnement c’est important, que cela doit et va donc se développer et qui se sont rassemblés en association.

 

- En association ? Pour quoi faire ?

 

- C’est trop long à t’expliquer. Va donc voir ton fils, celui qui a un ordinateur, et cherche  à :

 http://www.terra-ethica.fr/, tu verras la liste des membres fondateurs, l’activité, tout quoi, tu comprendras mieux.

 

- Mais il y en a plein des associations pour l’environnement. Pourquoi celle-là ?

 

- Parce que l’un des membres fondateurs habite Marsannay et a obtenu le marché de conception et d'impression pour le nouveau bulletin municipal… Il s'occupe donc aussi de toutes les autres publications de la mairie...

 

- Ah bon, je comprends mieux. Merci pour toutes ces infos, je vais de ce pas chez mon fils…

 

- Mais n’oublie pas de venir jeudi soir à 20h30 à la maison de Marsannay, d’ailleurs, je passerai te chercher…

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 13:53

 

La mer sans arrêt, roulait ses galets,

 

 

 

Et c’était comme si tout recommençait….

 

 

Le 14 décembre 2009 :

  

Exit, la ZAC en saint Urbain….

 

Bienvenue à l’écoquartier en Saint-Urbain…

 

A condition :

 

Que l’homme passe avant le marché…

   

Que la Culture et le Passé de Marsannay soient respectés,

Que la Solidarité soit Reine,

Que chacun puisse s’exprimer,

Que chacun sache écouter et entendre, et comprendre,

Que chaque Patara soit partie prenante

D’un projet voulu et accepté par tous,

Que règnent la concorde et la confiance,

Que la décision ne soit pas celle du « majoritaire »

Minoritaire dans les faits.

Que la Démocratie ne soit pas bafouée,

Ou, comme le raisin, foulée au pied…

   

C’est sûrement beaucoup demander…

Trop ?

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 13:51

 

 

 


Quelles que soient les décisions prises à l'avenir pour ce lieu, il serait dommage, bien dommage de débaptiser Saint-Urbain protégé des pillards par un ancestral pouvoir, attesté par des documents officiels....

Cela aussi, c'est le patrimoine !





















Quelles que soient les décisions prises à l'avenir pour ce lieu, il serait dommage, bien dommage de débaptiser Saint-Urbain protégé des pillards par un ancestral pouvoir, attesté par des documents officiels....

Cela aussi, c'est le patrimoine !




















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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:48

 

Eco-quartier et petit commerce à Marsannay bourg…

 

Acte 1 :


Programme d’actions environnementales de l'opération d'amènagement du futur écoquartier n° 8 du 03/06/2009 page 8/27

 

 

Dans la rubrique « Favoriser le développement de services aux habitants du site », on peut lire :

 

Une carte des services de première nécessité, petits commerces et professions libérales implantés à Marsannay devra être réalisée. Un zoom sur un périmètre de 400 mètres (via un mode de déplacement doux) autour du quartier devra être réalisé.

 

 Suite à l’étude ci-dessus, une prospection pour l’installation et le maintien des commerces et services de proximité devra être réalisé.

 

Acte 2 :


Proposition n° 2 de la liste "Changements et progrès pour Marsannay" conseil municipal du 15 juin 2009         

             

En ce qui concerne le commerce (surtout épicerie)  qui manque au bourg nous vous proposons une épicerie coopérative, installée dans un local de l’éco-quartier, comme il en existe dans diverses communes dans des locaux prêtés ou loués par la commune. Cette épicerie, conçue comme un lieu de vie convivial, pourrait proposer des produits de qualité, des produits du terroir, des plats cuisinés…

Pour être viable, ce commerce ne doit pas être conçu uniquement comme une offre de dépannage car s’il se positionne uniquement sur des produits bon marché, il  ne pourra rivaliser avec les supermarchés locaux.

 

Réponse lapidaire de Monsieur le Maire :

 

« La problématique d’un commerce de proximité au bourg est intégré dans le cahier des charges de l’Eco-quartier que nous allons prochainement signer. »

 

« Prospection…. Problématique…. devra être réalisé…. »

  

C’est grâce au vocabulaire et aux temps employés que l’on sent la

  forte détermination de la municipalité actuelle ou de ce qui reste du

  comité éco-quartier, à faire aboutir ce projet.

Or, ce service de proximité est une attente forte de la population du bourg et sera indispensable aux familles qui s’installeront en Saint-Urbain.

 Nous resterons donc attentif à ce dossier.

 

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 13:46

Le Programme d'actions environnementales de l'opération d'aménagement du futur éco-quartier à marsannay-la-Côte, n° 8 du 03/06/2009 dit page 25/27 :

 Gouvernance, Communication et participation :


"UNE DEMARCHE DE DEVELOPPEMENT DURABLE SUPPOSE DE FEDERER LES ACTEURS ET LA POPULATION AUTOUR D'UN PROJET PARTAGE....

- des rencontres avec la population seront organisées tout au long de la conception et de la réalisation des projets d'amènagement afin de garantir à terme une réelle appropriation du projet par les habitants.

- Une lettre d'information dans le bulletin municipal devra être envisagée.

- Mise en oeuvre d'un comité d'orientation. (comité éco-quartier) Celui-ci pourra être étendu en phase Avant Projet à d'autres associations : ex association de personnes à mobilité réduite.

- Travail participatif en direction des écoles, du collège, de la médiathèque, conseil municipal des enfants autour de l'écoquartier et du développement durable."

 

On peut remarquer que les "actions" de communication prévues ne sont effectivement que de l'information puisque, sur notre demande de faire évaluer les objectifs et cibles du programme d'actions environnementales par les habitants de la commune , afin qu'ils deviennent partie prenante du projet, il nous a été répondu "Sûrement pas !"

Vous serez donc informés, on ne peut faire moins !!!!!!!

 

PAR AILLEURS,

Les associations, les experts et les professionnels associés aux travaux du Grenelle de l’environnement ont jugé nécessaire de favoriser l’émergence, sous l’impulsion des collectivités locales, d’éco-quartiers, dans toutes les communes ayant des programmes de développement significatif.

   

À l’issue de ces travaux, le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire déclarait :

 

La multiplication d'éco-quartiers est possible si la chaîne qui relie l'État, les élus locaux, les professionnels et les habitants est mobilisée dans un nouveau projet pour les territoires, si tous les sujets et modes opératoires sont décloisonnés, si tout le monde décide de passer à l'action.

 

Est-ce le cas à Marsannay ? Pouvions-nous accepter cela ?

Non, car rien ne doit, rien ne pourra se faire sans une vraie concertation avec les habitants...

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 13:44

Programme d'action environnementales de l'opération d'aménagement du futur écoquartier à Marsannay-la Côte :

 Dans la rubrique : favoriser la récupération des eaux de pluie pour leur usage à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments.
alinéas 4, page 13/27, on lit :

 "Mener une réfexion sur l'utilisation possible de l'eau présente dans la nappe ou dans les puits pour un usage sanitaire."



"Les sorciers lorsqu'ils font de terrifiantes conneries, on accuse toujours l'apprenti."
                                          Jacques Prévert



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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 13:42


 

Ainsi donc, à Marsannay-la-Côte,  un quartier "durable" va se construire en Saint-Urbain.

 

Mais pas n’importe quel éco-quartier…. rêve monsieur Gondellier, Maire de la commune….

 

            Conçu par un comité consultatif local composé de conseillers de la majorité et de l’opposition et de membres choisis par le Maire, alliant économie d’énergie, récupération de l’eau pluviale, mixité intergénérationnelle, mixité sociale, trajets doux, transports collectifs de pointe, équipements partagés, préservation du cadre naturel, et intégrant l’existant, ce quartier durable, implanté sur 26 hectares de terrains proches du bourg, DEVRAIT ETRE un modèle, LE MODELE des quartiers durables.

 

            Bien sûr, les 150 à 200 logements respecteront les normes des « Bâtiments Basse Consommation » et seront capables d’évoluer vers encore plus d’économie pour aboutir à une « énergie positive ». La voiture sera bannie et restera dans un parking sécurisé à l’entrée du quartier. Il n’y aura aucune clôture, chacun pouvant profiter d’espaces aménagés communs, de chemins piétonniers ombragés, de pistes cyclables. Les jardins potagers seront préservés avec leurs puits ancestraux. La solidarité sera de mise, alliant co-voiturage, aide de voisinage, respect de l’environnement, entretien partagé des espaces verts….

 

            Bref, chacun voudra venir profiter de l’expérience de Marsannay, devant ce lieu magique où passé et futur se verront réconciliés, apportant à la commune une nouvelle prospérité.

 

            Car il n’est pas interdit de rêver à la fois éco-quartier et retombées médiatiques et financières. Ni à l’apport des voix, pour les prochaines municipales ….

 

Oui à l’éco-quartier, MAIS PAS  en Saint-Urbain, proclame l’association loi 1901 « Défense pour la qualité de vie et de l’environnement » proche de la liste de l'opposition municipale « Marsannay Demain »

 

            D’après ses membres, construire un éco-quartier est certes, une bonne initiative, mais il y a de la place ailleurs, de l’autre côté de la route de Beaune, vers la zone industrielle et commerciale. Car les nouveaux habitants auront des voitures. Or (et c’est vrai) les problèmes de stationnement et de circulation sont importants dans notre commune !

 

            De plus, Saint Urbain est proche du bourg et de son identité culturelle. Ce site rural doit être protégé.  Un nouveau quartier défigurerait le cadre de vie des habitants actuels.  On mettrait en péril l’alimentation des puits, les jardins, la mare et son éco-système. La zone est inondable car la nappe est trop proche et  les écoulements venus du plateau en cas de fortes pluies ajoutent aux risques.

 

            Enfin, la population est stable depuis 10 ans à Marsannay. On a donc bien le temps de penser à se mettre en conformité avec la loi SRU…puisqu’on n’est pas les seuls en Côte d’Or… Et il y a d’autres projets en cours, 47 logements, dont 17 locatifs rue de la Maladière, une bonne vingtaine, au milieu des 1081 logements identiques de la Champagne-Haute, et d’autres encore de l’autre côté de la route de Beaune…

 

Par tracts et articles de presse interposés, chacun a défendu son point de vue… pour  alerter, gagner à sa cause  des habitants médusés par le retour en force d’une querelle qu’ils croyaient éteinte depuis les dernières municipales.

 

Afin de ne pas laisser la commune s’enflammer de nouveau entre les « pour » et les « contre » les conseillers municipaux  issus de la 2ème liste  d'opposition « Changements et Progrès pour Marsannay » ont décidé de faire entendre leur voix… LA TROISIEME VOIX… celle de la raison, du pragmatisme et de la vraie solidarité…

 

            La loi SRU n’est pas respectée dans notre commune où il manque environ 244 logements sociaux pour accueillir nos concitoyens qui ont, en ces années difficiles, tant de mal à trouver un logement  financièrement accessible.

 

            La population de la commune est vieillissante, 26 % de la population a plus de 60 ans, Les logements étant à 85 % occupés par des propriétaires, la population se renouvelle peu. Marsannay devient une cité dortoir, une cité vieillissante… En conséquence, dans les écoles, les classes ferment régulièrement et bientôt une école disparaîtra … Donc, même si le niveau de population reste stable, il est impératif d’accueillir de jeunes ménages sur la commune. Et pour cela, il faut construire. Mais pas n’importe où…

 

            Puisqu’il est possible de faire autrement, nous ne pensons pas qu’il soit envisageable de proposer à de nouveaux habitants ou aux personnes âgées de la commune qui souhaiteraient un logement mieux adapté à leurs besoins, de demeurer de l’autre côté de la route de Beaune, dans la zone industrielle et commerciale où il n’existe actuellement que quelques logements. De plus, le bruit, la circulation, l’obligation de traverser cette route nationale si fréquentée pour avoir accès aux services publics élémentaires, poste, école… ou même à des services indispensables comme les médecins, la pharmacie… sont incompatibles avec l’accueil que nous devons à nos concitoyens.

 

             Il est donc impératif de construire un quartier, et bien sûr un quartier « durable », en Saint-Urbain -puisqu’il n’y a pas ou peu de place ailleurs-, dans des conditions normales et acceptables de sécurité et de convivialité, avec l’assurance d’une intégration plus facile des nouveaux habitants à l’ensemble de la population, dans des logements locatifs sociaux ou d’accession sociale à la propriété.

 

Quelle est donc notre différence d’approche avec celle de l’équipe municipale majoritaire actuelle ? 

 

Les critères et recommandations du Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire sont très clairs :

 

« La première étape de l’opération est celle du diagnostic et de l’état des lieux…. Ce constat relèvera les dysfonctionnements et les atouts du quartier… »

 

C’est cette étape qui peut permettre d’identifier très tôt les freins qui pourront exister face au projet et qui pourraient être de nature dans certains cas à remettre en cause sa faisabilité. »

Or, cette étape n'a pas été vraiment respectée à Marsannay.

 

C’est pourquoi nous demandons qu’elle soit mise en place.

 

            Ce diagnostic doit permettre d’avoir une vision claire mais surtout cohérente de la situation existante, avec pour chacun des domaines, l’identification des enjeux au sens premier du terme, c’est à dire ce qu’un acteur peut avoir à gagner ou à perdre dans l’opération.


            Il est très regrettable qu'une association de défense de l’environnement de la commune, « AGIR pour Marsannay » (proche de notre liste), se soit vue par trois fois, refuser par monsieur le Maire, la possibilité de participer aux travaux du comité consultatif.  Pourquoi le Vice-président de cette association, par ailleurs Secrétaire de l’association bien connue Bourgogne Energie Renouvelable, a vu sa candidature refusée…?

 

            Il est également regrettable que l’autre association, « Défense pour la qualité de vie et de l’environnement » proche de la liste « Marsannay Demain » ait dû claquer la porte dès les premières réunions pour des motifs liés au fonctionnement du comité consultatif qu’elle a pu exposer dans les colonnes du « Bien Public » du 4 avril 2009.

 

Car, un quartier durable, c’est tout d’abord, avant tout, un quartier rêvé, pensé, voulu par les habitants, élaboré dans l’ouverture, la confiance….

 

            Le travail du comité "éco-quartier" va bientôt se terminer. La phase de réflexion et d’études préalables sera concrétisée dans un document nommé « Validation du programme d’actions environnementales du futur éco-quartier à Marsannay ».

 

            Ce document, imprécis en particulier sur le pourcentage de logements sociaux répondant à la loi SRU, qui ne lève pas les doutes et les interrogations des participants sur de nombreux sujets, qui revient en partie sur le travail antérieur en ce qui concerne l’implantation de maisons individuelles, sera-t-il accepté en l’état ? Par qui ???

 

            Bien sûr, monsieur le Maire, après deux enquêtes trop rapides et superficielles sur un échantillon de la population, va peut-être, maintenant, lancer une concertation sous forme de réunions publiques auxquelles seront conviés les habitants de la commune. Mais, dans les conditions précitées, nul  ne peut savoir s’il y aura adhésion de la population au projet… à un projet qui paraît d’ores et déjà bouclé ???

 

Les élus de la liste « Changements et Progrès pour Marsannay » demandent :

 

* un fonctionnement démocratique du comité consultatif et une véritable concertation avec la population et les futurs usagers,

 

*un pourcentage significatif de logements sociaux permettant à la commune de rattraper un retard qui  la pénalise financièrement.

 

La construction d’un « éco-quartier »  plus qu’une simple opération immobilière, est une éthique et une philosophie…

 

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