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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

Archives

 

Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 16:47

N’oubliez pas !

Les élections municipales auront lieu le dimanche 23 mars de 8 heures à 18 heures.

Pensez à  vous munir de votre carte d’identité et de votre carte d’électeur, ou d’un document administratif avec photo : passeport, carte de chasse…

 

Vous avez le choix entre deux programmes.

 

L’un, proche de vous,  celui de « MARSANNAY RASSEMBLEE, agit avec vous », à votre écoute, a pour objectif de réaliser des travaux qui touchent à votre vie quotidienne (voierie, trottoirs..) et souhaite une urbanisation maîtrisée de la commune.

Cette liste qui veut apaiser Marsannay privilégie l'écoute et la concertation.

 

L’autre, appliqué depuis 37 ans, celui de « VIVRE ENSEMBLE A MARSANNAY » continue sans vous entendre, à promouvoir des équipements somptueux

(le ludomaine 1 500 000 euros) et propose une urbanisation intensive de la commune.

 

Ne laissez pas les autres décider à votre place.

 

Donnez votre avis. Venez voter !

Attention,    2 listes = 1 tour.

 

Il n’y aura pas de 2° tour, pas de possibilité de correction à apporter

à votre vote de dimanche.

 

Dimanche soir, votre sort sera scellé pour 6 ans !

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 12:28

dormez

 

A relire :

Budget primitif 2012, subventions aux associations

et Voo TV...  

Rappelons-nous que la convention que le maire de Marsannay-la-Côte et sa majorité VEM ont proposé et voté

et qui prévoyait le versement de 5 000 euros par an,

court encore pour 2014....

 

  Pour la suite ....

Cliquez sur ce lien

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 11:05

Avez-vous emprunté récemment l'avenue

Marguerite de Salins ?

Image2-copie-2 

A relire : Les pistes cyclables en question ....

A lire...Cliquez ici...

 A lire et à méditer (y compris le 3° commentaire...)


Ainsi donc la Communauté Urbaine de Strasbourg n'a pas fait appel a la décision du Tribunal Administratif de Strasbourg et va modifier ses 114 voies cyclables mixtes "vélos/piétons" illégales.

Des villes comme Lille, Nantes, Toulouse, Genoble étudient le moyen de supprimer les leurs.

 

 

Question écrite n° 5 posée lors du Conseil municipal du 1° juillet 2013 :

 

 

"Par décision du 23 janvier 2013, la communauté urbaine de Strasbourg s’est vue condamnée par le Tribunal Administratif  parce qu’elle avait mis en place des zones mixtes « vélos, piétons », ce que les juges ont considéré comme contraire au code de la route qui spécifie que l’espace réservé aux cycles et celui réservé aux piétons doit être délimités au sol.

Le 5 juin, nous vous avons fait parvenir un courrier ainsi que ce jugement, pour vous demander de vous saisir de ce dossier afin de déterminer si la piste cyclable de la rue Claude Monod répondait bien à la législation en vigueur.

A ce jour, nous n’avons pas de réponse. Pouvez-vous nous faire part de vos démarches à ce sujet ?"

 Réponse de monsieur le Maire :

Lire ici

 

 

Et depuis, la majorité VEM a décidé, sans consulter personne bien sûr, d'étendre à l'avenue Marguerite de Salins, ces aménagements illégaux vis à vis du code de la route.

Nous n'osons imaginer les sorties d'école !

Nous n'osons imaginer quelles seraient les responsabilités en cas d'incident, sur une voie de ce type, entre un piéton et un vélo...

Heureusement les cyclistes que nous avons pu observer circulent sur la chaussée et non sur le trottoir.... Mais là aussi, quelles seraient les responsabilités s'ils se faisaient renverser ?

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 07:27

 

60M

 

 

 « 60 millions de consommateurs » a publié dans son n° 60 d’avril 2013 un article très intéressant qui touche à l’actualité brûlante nationale mais aussi de notre commune.

(Ecouter sur ce blog, l'enregistrement du conseil municipal du 25 mars 2013)

Beaucoup de familles qui n'ont pas de logements sont, pour les plus chanceux, hébergées provisoirement dans la famille, chez des amis ou demeurent dans un logement insalubre ou trop exigu.

3,5 millions de personnes sont confrontées aujourd’hui au mal-logement, alors que la loi prévoit que « toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’existence a  droit à une aide de la collectivité pour accéder à un logement décent… »

Sur l’ensemble du territoire français et malgré la loi SRU et la construction accélérée de nouveaux logements, les logements à loyers modérés son rares, et de nombreuses demandes ne sont satisfaites qu’au bout de plusieurs années. Au 1° septembre 2012, 1,7 millions de personnes attendaient, pour 450 000 logements attribués chaque année.


Pourquoi la procédure d’attribution d’un logement social est-elle si longue ?

Tout d’abord, les personnes qui bénéficient d’un logement social ne le quittent pratiquement jamais, surtout dans les zones « tendues »…

Mais l’article souligne essentiellement, comme nous vous l’avions déjà expliqué, que les commissions d’attribution sont composées des bailleurs sociaux bien sûr, mais aussi des « réservataires », c'est-à-dire de toutes les institutions qui disposent « de droits » de réservation, sur ces logements, Maire de la commune, Préfecture, comités interprofessionnels (le 1% logement).

Or, les conditions d’attribution sont larges : il faut « disposer d’un minimum de ressources» et ne pas « être propriétaire d’un logement adapté à ses besoins ».

De ce fait, 64 % des français plus exactement 33% si on exclut les propriétaires sont éligibles à ce droit ! Parmi eux, certains sont théoriquement prioritaires : handicapés, mal-logés, victimes de violences conjugales… sans parler des bénéficiaires de la loi DALO (droit au logement opposable).

Chaque commission étant composée d’intervenants qui n’ont pas la même logique, ni les mêmes objectifs, l’attribution se fait par « consensus » autour des dossiers soutenus par l’un ou l’autre intervenant.

D’autre part, cette commission, si elle prend en compte les revenus (4 165 euros maximum en province pour un couple avec 2 enfants), prend-elle en compte le patrimoine non immobilier des familles concernées ?

« Si bien qu’on ne sait pas comment est vraiment attribué le logement entre les dispositifs d’urgence et les filières classiques » précise 60 millions de consommateurs rapportant les propos d’un employé d’HLM qui dénonce le fait que « maintenant, les dossiers sont évalués en fonction de la solvabilité du futur locataire, des garanties qu’il apporte au détriment des situations d’urgence. »


« Les HLM sont un instrument de pouvoir pour les Préfets, les maires et conseillers généraux, qui se partagent les commissions d’attribution » dénonce l’Union Nationale de la propriété immobilière (UNPI).

 

Cet organisme a porté plainte auprès de la Direction générale de la concurrence européenne car, pour elle, les HLM, subventionnés, en leur accordant un logement, détournent des familles aisées du parc privé. Il soutient qu’« en droit, on appelle cela une distorsion de concurrence ». Le verdict est attendu prochainement.


Si la France est condamnée, elle devra remettre de l’ordre, modifier et éclaircir les conditions d’attribution des logements sociaux, ce qui explique les déclarations de la Ministre du logement qui va proposer un projet de loi qui sera discuté cette année à l’Assemblée Nationale. 


Plusieurs scandales éclatent à ce sujet, chaque année, à Paris, dans la banlieue parisienne, mais pas seulement. En cette période de pénurie de logements, il est plus que temps de promouvoir la transparence dans ce secteur et de rendre ainsi incontestables les décisions des commissions d’attribution…

 

 

Cliquez ici : le besoin de transparence dans l'attribution des logements sociaux

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 09:00

                                                               Marsannay-la-Côte, le 26 mars 2013

 

 

Françoise BEEKHUIZEN      Liste « Marsannay Demain : la Qualité de Vie »

Isabelle CLAIR                      Liste « Marsannay Demain : la Qualité de Vie »

Catherine PAGEAUX            Liste « Marsannay Demain : la Qualité de Vie »      

Jeannine TISSERANDOT     Groupe « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès »

Jean-Michel VERPILLOT      Liste « Marsannay Demain : la Qualité de Vie »

Jean-Claude VEZOLE           Groupe « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès »

Jean-Charles VIENNET         Liste « Marsannay Demain : la Qualité de Vie »

 

 

Conseillers Municipaux à Marsannay-la-Côte

 

                                                          à

 

                                                         Monsieur le Préfet de la Région Bourgogne

                                                         et du département de la Côte d’Or

                                                         53, rue de la Préfecture

                                                         21041 Dijon cedex

 

 

Objet : Règlement intérieur du conseil municipal de Marsannay-la-Côte

 

 

Réf : Jugement du Tribunal Administratif de Dijon n° 135-02-01-02-01 C en date du 31 janvier 2013.

Règlement intérieur adopté au conseil municipal du 9 septembre 2008

Règlement intérieur modifié au Conseil Municipal du 14 décembre 2009

Règlement intérieur modifié au conseil municipal du 25 mars 2013.

 

 

Monsieur le Préfet,

 

Par jugement du 31 janvier 2013, le Tribunal administratif  a annulé les décisions de Monsieur le Maire de Marsannay-la-Côte en date du 16 mars 2011 par lesquelles il refusait d’insérer dans le bulletin municipal de la commune un article présenté par le groupe « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès »nis pour Marsannay, les forces de Progrès » ou, à titre individuel, par l’un des deux conseillers de ce groupe.

 

Le tribunal a reconnu que ces décisions de refus doivent être regardées comme fondées uniquement sur les dispositions de l’article 32 du règlement intérieur du conseil municipal alors qu’aux termes de l’article L.2121-27-1 du CGCT, ce règlement intérieur, en ne prévoyant l’expression des conseillers municipaux que par l’intermédiaire de groupes politiques constitués d’au moins 3 membres a été édicté en méconnaissance de l’article précité du CGCT et est donc illégal.

 

Monsieur le Maire de Marsannay a donc élaboré un nouveau règlement intérieur qu’il a présenté au vote du Conseil Municipal du 25 mars 2013.

 

Le règlement intérieur présenté était erroné puisque  en son article 31, les espaces réservés à chaque groupe de conseillers étaient inversés. La délibération a pourtant été adoptée par 22 membres sur Conseil municipal sur 29. Sept membres ont voté contre.

 

Nous appelons votre attention sur le fait que cette délibération votée le 25 mars 2013 c'est-à-dire moins d’un an avant les élections municipales de mars 2014 restreint l’espace accordé aux élus d’opposition et donc porte atteinte au principe de « l’identité de la forme du support » tel que l’ont définis les articles du code électoral et le juge administratif.

 

Dans ses deux premières versions, les 3 groupes représentés au conseil municipal : le groupe majoritaire et les 2 groupes d’opposition disposaient chacun de 3 000 caractères pour s’exprimer, soit un total de 9 000 caractères.

 

Maintenant le groupe majoritaire dispose de 3 500 caractères, alors qu’il peut déjà s’exprimer dans l’édito du maire et dans la présentation des réalisations de la commune.

 

Le groupe d’opposition « Marsannay Demain, la qualité de la vie »  constitué de 5 personnes n’a plus que 2 000 caractères au lieu de 3 000 auparavant.

 

L’ensemble des deux groupes « Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès » et « Changement et Progrès pour Marsannay » ne disposent plus que de 2 000 caractères, soit

1 000 chacun.

 

L’ensemble du nombre de caractères dévolu à chaque groupe n’est plus que de 7 500 caractères contre 9 000 auparavant.

 

Seule, la liste majoritaire « Vivre ensemble à Marsannay » voit l’espace qui lui est dévolu augmenter alors qu’il est drastiquement diminué pour les groupes d’opposition.

 

Or, un an avant le mois des élections, soit depuis le 1er mars 2013 pour les municipales de mars 2014, le Code électoral prohibe toute aide des collectivités territoriales à la campagne d’un candidat. Un espace supplémentaire accordé dans le bulletin municipal, réglé avec l’impôt des citoyens de la commune, représente une aide matérielle à la liste majoritaire.

 

N’aurait-il pas été plus simple et plus légal de conserver l’espace global défini par le règlement intérieur de 2009 en période non électorale, de ne pas changer celui accordé à l’équipe majoritaire et à « Marsannay Demain, la qualité de vie » et de proposer 1 500 caractères chacun  pour les deux groupes issus de la liste « Changements et Progrès à Marsannay. 

Nous vous demandons donc de bien vouloir rappeler à monsieur le Maire de Marsannay, les règles applicables en matière de forme de communication un an avant des élections municipales et faire modifier les dispositions de l’article 31 du nouveau règlement intérieur.

 

Nous  vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de notre haute considération.

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 07:09

  Un monsieur de 90 ans, personnalité bien connue à Marsannay, ancien conseiller municipal, ancien correspondant du Bien Public tient un blog sur la vie de la commune telle qu'il la perçoit.

 

Cliquez sur : infomar.jeblog.fr

 

Le 19 novembre 2012, durant la semaine bleue, ce monsieur a reçu une Lettre Recommandée avec Accusé de Réception signée de monsieur le Maire de Marsannay-la-Côte.

Il nous semble important de reproduire ici, ce courrier recommandé auquel vous accéderez en cliquant sur ces liens :

RAR page 1 

RAR page 2

RAR page 3

  ainsi que la réponse de son avocat adressée à Monsieur le Maire de Marsannay-la-Côte :

 

"Monsieur le Maire,

Monsieur Roger GUILLET m'a donné connaissance de votre lettre du 19 octobre 2012.

Comme vous le savez, Monsieur GUILLET, dès réception de votre courrier, a retiré de son blog l'article du 10 octobre 2012.

Il regrette, en effet, le membre de phrase dont vous avez sollicité le retrait.

En revanche, je suis quelque peu étonné par la teneur de votre lettre qui, en quelque sorte, censure à l'avance les propos que Monsieur GUILLET pourrait, dans l'avenir, inscrire sur son blog.

J'entends à cet égard vous rappeler le principe fondamental de la liberté d'expression qui n'a pour seule limite que le respect de l'honneur et de la réputation d'autrui.

Si Monsieur Roger GUILLET s'interdit, à l'instar de tout citoyen respectueux de la loi, d'alléguer à votre encontre, comme à l'égard de toute personne, des propos pouvant avoir un caractère diffamatoire, en revanche, sa liberté de pensée et de paroles sont absolues, comme la vôtre.

Ainsi, votre qualité de Maire ne constitue pas un magistère par lequel il vous serait loisible d'imposer à vos administrés une manière de penser, si possible louangeuse.

C'est la raison pour laquelle j'ai cru utile, intransigeance pour intransigeance, de vous rappeler les limites de vos prérogatives.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments distingués."

                                                                                      Bruno CHATON

  -----------------------------------------------------------------

 

Nous, conseillers municipaux d'opposition, tenons à rappeler que le premier devoir d'un Maire est de  rassembler la population de sa ville et non de la diviser.

  Chaque citoyen a le droit, quelles que soient ses idées ou ses appartenances, de vivre dans un climat apaisé et dans une ambiance de respect et de confiance.
 
 Chaque citoyen a le droit de s'exprimer, et a droit à une information claire, impartiale et transparente.
 
Pour Vivre ensemble à Marsannay, il faudrait déjà, respecter les droits des administrés et en particulier leur droit de ne pas être d'accord avec la politique suivie par la majorité municipale actuelle ainsi que leur liberté d'expression....


De quoi, de qui, a donc peur Monsieur le Maire ?

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 18:36

 

Cliquez ici


 

rose


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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 07:57

 

cm2

 

A lire jusqu'à la fin !

Cliquez ci-dessous sur le lien...

 

Association Nationale des Elus Locaux

 

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 15:11

 

démocratie

 

Rappel :  Le rapport GIRAN sur la démocratie locale

 

 

Le rapport GIRAN, si ses propositions étaient appliquées, changerait fondamentalement les droits des conseillers municipaux de la minorité en France, en ré-équilibrant le débat démocratique local au profit des citoyens.

Un conseil municipal, selon ce rapport,“ s’apparente trop souvent à une chambre d’enregistrement émettant des communiqués de presse ”, pendant lequel on assiste trop fréquemment “ à un monologue autosatisfait du chef de l’exécutif ”.

Pour ce qui est des moyens légalement réservés à l’opposition municipale, il souligne que leur mise à disposition “ s’apparente souvent davantage au “fait du prince” qu’à la décision d’un représentant de l’Etat chargé d’appliquer la loi ”.


Vous trouverez ci-dessous un résumé des propositions les plus intéressantes au niveau local :

 

1- Dans les communes de 3500 habitants et plus, organiser une fois par trimestre une séance du conseil municipal entièrement dédiée aux questions orales d'actualité, posées à parité par la majorité et l'opposition à l'exécutif municipal.

2 - Dans les communes de 3500 habitants, instaurer une procédure de questions écrites identiques à celles existant à l'Assemblée Nationale. les questions et réponses seraient publiées au recueil des actes administratifs de la commune.

3 - autoriser la société civile à déposer sur le site internet de la commune des questions d'intérêt local à l'intention des élus de la majorité et de l'opposition

4 – élection par les élus minoritaires d’un représentant, interlocuteur direct du Maire pour ce qui est du respect de leurs droits et prérogatives tout au long de la mandature, avec possibilité de saisie directe du Préfet en cas de désaccord

5 – mise en ligne pour les citoyens de procès-verbaux des commissions municipales

6 – représentation de la minorité démocratique dans tous les organismes et instances dans lesquels siège la commune à partir de 3 représentants.

7 - actualisation de la représentation proportionnelle lorsqu'un élu change de groupe au sein du Conseil minicipal

8 – présidence de la commission municipale des Finances par un élu d’opposition.

12 – révocation des élus pratiquant l’absentéisme au Conseil municipal

15 – lors de la publication des “bilans de mandat” de la majorité municipale, financement et distribution par la Mairie de l’analyse de ce bilan de mandat par la minorité.  

16 – espace réservé à l’opposition sur le site de la Mairie, avec au minimum un lien vers le site de l’opposition

17 – extension à tout support du droit d’expression de la minorité municipale, même audiovisuel

21 – interdiction de cumuler un poste au gouvernement avec un mandat local

22 – tenir compte des mandats intercommunaux dans la loi sur le cumul des mandats

26 – obligation de déclarer l’ensemble des mandats et fonctions pour les élus, avec les indemnités correspondantes

27 – sanction en cas de déclaration ci-dessus mensongère

39 – réglementer clairement les procédures à suivre pour les conflits d’intérêt locaux

40 – interdire certaines certaines fonctions exécutives à certaines professions (exemple : agent immobilier et maire adjoint à l’urbanisme)

41 – mise en place d’une commission de déontologie départementale destinée à prévenir les conflits d’intérêts des élus

42 – mettre en oeuvre une rélexion pour améliorer la traçabilité publique locale et éclairer ainsi une zone d'ombre de la démocratie.

 

Mais la démocratie locale serait déjà grandement améliorée, si tous les maires et leurs majorités respectaient les conseillers d'opposition et appliquaient les textes réglementaires rappelés par le Préfet de Région...

Quel sera l'utilité de ce rapport auquel il ne sera sans doute pas donné suite ?

Rappeler certains dysfonctionnements de la vie démocratique...

Faire "toucher du doigt" aux citoyens les difficultés multiples auxquelles se heurtent les élus d'opposition afin de faire "bouger les choses" ou même les informer correctement...

Rappeler que seuls, l'esprit démocratique du maire et de son équipe, permettent une bonne articulation des relations majorité/opposition, puisque ce sont eux qui ont le pouvoir...

Rappeler également que si cet esprit démocratique n'existe pas, la population toute entière en subit les conséquences....

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:10

 Avez-vous lu le rapport GIRAN sur la démocratie locale ?


L'analyse de la situation actuelle est savoureuse et si vraie !

Je vous en livre quelques extraits :


"L’instauration d’une dose de proportionnelle aux élections municipales et régionales a donné le sentiment à l’opinion qu’un débat local authentique pouvait s’instaurer pendant une mandature entre une majorité absolue dans les sièges, bien que très souvent minoritaire dans les voix, et une opposition à laquelle la loi du 19 novembre 19823 permettait d’être représentée et celle du 27 février 2002 de disposer de quelques moyens.


En réalité, la pratique politique a souvent transformé le débat espéré en une pantomime où l’opposition n’a le choix qu’entre le mutisme et le harcèlement, le premier étant jugé par les électeurs comme de l’indifférence, le second comme de l’obstruction. L’ordre du jour est en effet presque toujours le monopole de l’exécutif, les questions de l’opposition filtrées et parfois dénigrées, les informations nécessaires au débat dissimulées ou parcimonieusement distillées.


En outre, pendant cinq ou six ans selon les collectivités, la majorité et son chef font leur promotion sous couvert de celle de l’institution, relayée en cela par la presse territoriale ou même par la presse quotidienne régionale. Cette véritable campagne est bien entendu financée par le budget de la collectivité, c’est-à-dire par les contribuables dont souvent, ironie de l’histoire, une majorité appartient à l’opposition.


Ainsi, ce qui s’apparente à une dictature démocratique ou à une féodalité s’impose parfois et explique sans doute la longévité des équipes en place et l’extrême difficulté à provoquer l’alternance… même quand apparemment personne ne se dit satisfait de la majorité au pouvoir !


Si l’on considère que la démocratie locale est la mère porteuse de toutes les démocraties, qu’elle joue notamment le rôle d’incubateur des futurs élus nationaux, on imagine les dégâts qu’un déséquilibre excessif entre les moyens et les pouvoirs de la majorité d’une part, de l’opposition d’autre part, peut créer.

Il faut donc réagir ! Sur beaucoup de sujets, l’exemple pourra venir d’en haut, c’est-à-dire d’une démocratie parlementaire qui, bien que souvent critiquée, nous semble pourtant exemplaire au regard de la démocratie locale.

Le renforcement des droits de l’opposition est d’ailleurs d’autant plus nécessaire que souvent il permettra de mieux assurer la cohésion sociale du territoire concerné car si les collectivités locales sont naturellement dirigées par ceux qui sont arrivés en tête au soir de l’élection, il est rare que ces derniers soient élus avec plus de 50% des voix. Ainsi, les collectivités sont très souvent gouvernées par des élus qui ne représentent pas la majorité des électeurs.

Un rééquilibrage des moyens est donc nécessaire. Il permettra de rendre un meilleur service public car une opposition forte permet un regard et un contrôle qui ne peuvent être que bénéfiques aux décisions de la collectivité.

Les droits de l’opposition sont indispensables pour faire vivre une véritable démocratie locale et pour nourrir le débat public. Ils représentent des garanties républicaines d’unité et de cohérence de l’action publique.

 

Enfin, comment douter que la rareté de l’alternance au niveau local, notamment au niveau communal, couramment désignée par l’expression de « prime au sortant », ne s’explique largement par la modestie des moyens accordés à l’opposition. Le renforcement de l’expression de l’opposition et de ses moyens participe donc aussi à la création des conditions d’une alternance.

Pour assurer la vitalité, et même la réalité, du débat local, plusieurs orientations nous ont paru nécessaires. Elles conduisent, d’une part, à améliorer la participation de l’opposition et de la société civile à la démocratie locale en forçant leur pouvoir d’interpellation et leurs moyens matériels, d’autre part, à respecter tout au long des mandats la représentativité des élus.

Certes, on objectera que le règlement intérieur des collectivités apparaît comme la garantie qu’existe désormais un minimum de droits reconnus à l’opposition et qu’il suffirait de l’améliorer pour résoudre les problèmes. Mais le fait qu’il soit adopté par une assemblée où, par définition, la majorité est majoritaire, ne peut qu’en limiter fortement la portée. Dès lors, si l’on ne veut pas confier la mise en œuvre d’un débat local équitable à la seule vertu des élus, la loi, garante de l’intérêt général, doit intervenir."

 

42 propositions suivent ce constat...
Je vous propose de les découvrir prochainement ...

 

 

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