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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 07:24

 
cm2 

 
  Un bon Maire, c'est quelqu'un  qui :

 
- FAIT respecter LA LOI.
 
Placé sous l’autorité du Préfet, il est le représentant de l'État. A ce titre, il doit respecter et faire respecter la loi, toute la loi....


Dans sa ville, il est le représentant de la République et, à ce titre, il est chargé de veiller au maintien de l'ordre public ainsi qu'à l’application des textes législatifs et réglementaires.


- Est au SERVICE de TOUS ses administrés.
 
Il  représente tous les habitants de sa commune, sans distinction entre ceux qui ont voté pour lui et ceux qui ont fait un autre choix.


Il doit respecter les élus d'opposition qui représentent une part de ses administrés.

Il doit prendre en compte leurs observations.


Il doit prendre des décisions équitables, en faisant abstraction de ses différends ou de ses affinités.

Il doit écouter, respecter, tous ses administrés. 


Il doit répondre calmement et précisemment, sans prendre un ton exaspéré ou méprisant, aux questions qui lui sont posées.

 
- Est LE GARANT des Valeurs Républicaines.
 
Le Maire est officier d'état civil et officier de police judiciaire, sous l'autorité directe du Procureur de la République.


Il doit respecter et faire respecter les valeurs de la République, « Liberté, Égalité, Fraternité ».


 Il doit appliquer et faire appliquer les droits fondamentaux : la liberté d'expression, la liberté de circulation y compris sur les trottoirs, la liberté de réunion, la liberté d'information...

   
  - Est LE GARANT de la Cohésion Sociale.
 
Un Maire doit tout faire pour rassembler la population de sa ville et non la diviser.

  Chaque citoyen a le droit,  quelles que soient ses idées ou ses appartenances, de vivre dans un climat apaisé et dans une ambiance de respect et de confiance.
 
  Chaque citoyen a le droit de s'exprimer, et a droit à une information claire, impartiale et transparente.
 
 
Avons-nous un bon Maire ?

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:15

démocratie

Que retenir de ces chicaneries et mesquineries ?

 

 - Que ce n'est pas l'esprit démocratique qui souffle sur cette commune mais un esprit d'exclusion et pour le moins de réduction des droits d'autrui...


- Que notre départ de la liste menée par monsieur Claude Sirandré trouve ici sa justification et son sens... Nous, nous n'avons jamais demandé l'exclusion de personne. Nous avons simplement exercé notre droit de nous organiser différemment pour travailler dans de meilleures conditions et c'est notre droit le plus strict.


- Que les services administratifs municipaux ont certainement mieux à faire que de préparer, d'envoyer ou de porter à domicile des courriers inutiles pour satisfaire les phobies de monsieur le Maire.


- Que le temps passé à chipoter inutilement pourrait être mieux employé pour le bien de la commune.


- Que, en fin de compte c'est toujours le Droit qui triomphe... et que, bien sûr il est important de le connaître avant de se lancer dans d'inutiles procès en sorcellerie...


- Que monsieur le Maire de Marsannay aurait avantage à écouter et à entendre ses conseillers d'opposition lorsqu'ils soulèvent des objections lors des conseils municipaux.


Car nous avions déjà parlé de la non conformité du règlement intérieur et annoncé les problèmes à venir lors du conseil municipal du 14 décembre 2009 au cours duquel ce texte fut adopté :


"Monsieur Bailly (notre représentant dans la commision de préparation du règlement intérieur) constate que l'article 32 n'a pas été modifié dans son § 2 relatif à l'expression des groupes : " un espace est réservé aux seuls groupes constitués". Or, un arrêt du tribunal Administratif de Strabourg de 2003 précise entre autre "que quelque soit le nombre des élus représentant les tendances de l'opposition, chacun d'eux est en droit d'avoir un espace d'expression et ceci, quelque soit le nombre des élus"


Monsieur Gondellier rappelle que cet arrêt ne s'applique pas d'office. cette décision n'est pas opposable. Donc on maintient la rédaction de cet article et si un Groupe venait à se constituer de moins de 3 personnes, on en rediscutera" 

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 07:28

    démocratie

Au sein du conseil municipal de Marsannay, deux élus ont décidé de quitter la liste "Changements et Progrès pour Marsannay" afin de créer un nouveau groupe :

"Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès."

Dans un premier temps, Monsieur le Maire a voulu retirer à madame Tisserandot son droit de siéger dans les commissions municipales dans lesquelles elle avait été élue, ainsi que son droit d'expression dans le bulletin municipal.

Monsieur le Préfet, interpellé, a, par courrier du 27 octobre 2011 condamné ces initiatives et a demandé à monsieur le Maire d'apporter des corrections au règlement intérieur du Conseil Municipal qui est trop restrictif par rapport à la loi.

Monsieur le Maire de Marsannay a donc été obligé de revenir sur ses décisions lors du conseil municipal du 21 novembre 2011, tout en continuant par ailleurs de menacer madame Tisserandot...

Ensuite, Monsieur le Maire de Marsannay n'a pas voulu admettre que monsieur Jean-Claude Vezole avait naturellement  le droit de siéger aux commissions occupées précédemment par monsieur Guy Bailly qu'il remplace au sein de cette assemblée.

Suite au conseil "avisé" de monsieur Claude Sirandré avocat, donné publiquement lors du conseil municipal du 19 décembre 2011, le Maire de la commune a même annoncé qu'il contesterait auprès de monsieur le Préfet, la présence de monsieur Vezole au sein du Conseil municipal.

Puis il a, par deux fois, en application disait-il, du règlement intérieur (qu'il n'a pas modifié malgré les injonctions de la préfecture), refusé de publier sur le bulletin Municipal de la commune l'article préparé par "Tous Unis par Marsannay, les Forces de Progrès" proposé, dans un premier temps au nom du groupe, puis, après refus, au nom d'un des deux conseillers du groupe.

 

Par courrier  en date du 18 janvier 2012, Monsieur le Préfet vient de donner son verdict :

1 - En ce qui concerne la validité de de la désignation de monsieur Vezole au sein du Conseil Municipal de Marsannay :

"il ressort des dispositions de l'article L 270 du code électoral qu'un conseiller municipal démissionnaire est remplacé par le suivant sur la liste."

Il ressort bien de cette décision que l'interprétation du code électoral donnée par monsieur Claude Sirandré et reprise par le Maire de Marsannay était fallacieuse.

2 - En ce qui concerne l'expression des conseillers municipaux dans le bulletin municipal :

"Eu égard à cette jurisprudence, j'ai demandé à monsieur le Maire de Marsannay de faire modifier le règlement intérieur du conseil municipal afin que chaque conseiller municipal d'opposition ne faisant pas partie d'un groupe politique puisse s'exprimer dans la revue municipale."

Chaque conseiller d'opposition seul ou en groupe a donc le droit de s'exprimer sur le Bulletin municipal.

3 - En ce qui concerne le droit de monsieur Vezole de sièger dans les commissions détenues auparavant par monsieur Guy Bailly :

"Le conseil Municipal ne peut mettre fin aux mandats des membres des commissions, ni même procéder au renouvellement de ces commissions. Notamment le ralliement de certains conseillers à un autre groupe politique ne peut conduire à une modification de la composition des commissions"

 

N'en déplaise à Monsieur le Maire de Marsannay, aux 21 conseillers VEM de la majorité qui ont voté cette délibération et ont apporté officiellement leur soutien à monsieur Claude Sirandré, la délibération prise par Monsieur le Maire de Marsannay lors du conseil municipal du 19 décembre 2011 n'est donc pas valide...

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 07:47

Concertation élus municipaux/habitants

 

Le 28 juin 2011, et sur la demande de certains d’entre eux, des représentants des deux listes d'opposition, ont réuni des riverains du groupe scolaire Langevin afin de recenser leurs besoins quant à l’aménagement global de leur quartier. Les trente à trente-cinq personnes présentes ont pu s’exprimer sans contrainte et les échanges ont été fructueux.

Si certaines positions divergeaient au départ, le dialogue entre habitants a fini par aboutir à un consensus général.

En ce qui concerne la rénovation des installations électriques, beaucoup de candélabres ou de coffrets électriques sont inclus dans les murs ou les clôtures de séparation. S’ils sont retirés, il ne sera pas toujours évident de remettre ces clôtures en état. Les riverains aimeraient savoir qui portera la responsabilité d’éventuels dégâts et qui les réglera.

La réfection de la rue Claude Monod semble bien accueillie. Néanmoins les habitants qui auraient aimé que cette reprise fasse l’objet d’une unique tranche de travaux, se plaignent,  comme avenue Gaston Roupnel, de l’augmentation du trafic et surtout des excès de vitesse et souhaitent que cela pris en compte dans la réfection de la chaussée par la mise en place de ralentisseur ou autres…

Tout en souhaitant que le charme de cet espace soit préservé, les riverains de l’espace sablé de la rue Gaston Paris demandent qu’il soit aménagé en parking pour une trentaine de véhicules, avec emplacements matérialisés au sol. L’accès doit être bloqué du côté de la rue Claude Monod pour éviter le stationnement de véhicules extérieurs au quartier qui auparavant se garaient sur le terrain Erhet et ainsi éviter que cet espace serve de traversée rapide par certains véhicules.

 Le problème du stationnement a été largement évoqué. Chacun comprend que le nombre de véhicules par famille est passé en 30 ans, de un à deux voire trois. Ils aimeraient que des solutions soient trouvées. Le stationnement de caravanes, camping-cars et grosses camionnettes de société, dans des rues étroites où des parkings inadéquats, a été remis en question.

Les arbres ne doivent pas être enlevés. Par contre les bacs de fleurs sont refusés, car encombrants et consommateurs d’eau…

Au centre de cet espace, un terrain de jeux clos de grillages (protection des véhicules)  est demandé pour les 6/8 ans. Les mères de familles souhaitent laisser leurs enfants se dépenser (ballons, vélos..) tout en pouvant les surveiller. Aucun jeu n’est demandé pour les tout-petits qui restent dans les jardinets individuels.

Deux adolescentes présentes, accompagnées de leurs parents, ont protesté contre le retrait d’un banc sur lequel elles se retrouvaient avec des camarades. Les riverains ont évoqué des problèmes de bruit mais trouvaient surtout que le banc était mal placé, trop près de certaines habitations.

Il semblerait possible pour les personnes présentes, de recréer un lieu de rencontre en un endroit plus consensuel, sur un espace sablé où le banc serait plus proche de Langevin, plus éloigné des pavillons.

Enfin le devenir de l’espace laissé vide par le groupe scolaire Langevin a été évoqué.

Un participant est revenu sur le choix de la suppression du site Langevin plutôt que de celui de Wallon. Les élus présents ont précisé qu’ils n’ont été informés qu’une fois la décision prise par le maire et  l’équipe majoritaire. Ils pensent que la centralité de cet équipement a pu influer sur ce choix.

Les personnes présentes ne remettent pas en cause la sauvegarde du bâtiment dédié à l’école de musique. Ils désirent aussi conserver, à l’arrière des bâtiments, le terrain de sport qui est actuellement très fréquenté.

Pour l’espace restant, ils demandent la création de petites maisonnettes individuelles, de plain-pied, avec jardinet (F2, F3) pour les aînés. L’endroit leur parait idéal (proximité des commerces, de la pharmacie, des médecins…) pour créer ce type d’habitat.

D’autres évoquent également des logements collectifs plus intergénérationnels (petits immeubles d’un étage).

Une solution mixte qui allierait ces deux souhaits devrait pouvoir être facilement trouvée.

Mais c’est bien la question de logements adaptés pour les anciens qui a retenu l’attention des personnes présentes.

Vos élus travailleront donc dans ce sens et, dans les commissions ou au conseil municipal, soutiendront les positions exprimées ce soir-là. 

google maps
langevin

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 08:17

 

Cliquez ici pour lire le courrier

Cliquez ici : déclaration commune aux deux listes d'opposition, conseil municipal du 23 mars 2011

Cliquez ici pour lire la réponse

 

 

Rappel :

 

Procès-Verbal du 9  novembre 2009 :

Question n° 13 - Droit d’enregistrement des débats du Conseil Municipal


Le Ministre de l’Intérieur, interrogé à l’Assemblée nationale sur ce sujet le 12 juillet 2005 a donné la réponse suivante :
« En vertu des pouvoirs de police de l’assemblée qu’il tient des dispositions de l’article L. 2121-16 du code général des collectivités territoriales, il appartient au maire de prendre les mesures propres à assurer le
déroulement normal des séances du conseil municipal. Le principe de publicité des séances posé par l’article L. 2121-18 du même code, qui a conduit le législateur à prévoir la retransmission des séances par les moyens de communication audiovisuelle, fonde le droit des conseillers municipaux comme des membres de l’assistance à enregistrer les débats. Ce droit reconnu par la jurisprudence administrative a conduit les juges à considérer comme illégale l’interdiction par le maire de procéder à un tel enregistrement dès lors que les modalités de l’enregistrement ne sont pas de nature à troubler le bon ordre des travaux de l’assemblée communale. »

La jurisprudence sur ce sujet, met en évidence une application très encadrée de ce pouvoir de police du Maire, exigeant des circonstances particulières de nature à justifier une interdiction générale et
permanente. Le droit à l’image n’est pas opposable car toutes les personnes filmées appartenant au Conseil Municipal sont dans l’exercice de leur fonction. En clair, un conseiller dans son rôle de conseiller n’a pas le droit de refuser que son image soit enregistrée par n’importe quelle technique audiovisuelle.
En application de ces textes, nous vous demandons si vous acceptez que les conseillers présents enregistrent les débats et que les personnes présentes dans la salle filment ces débats.

Réponse de Monsieur le Maire :

Tout d’abord, je souhaiterais connaître vos motivations en ce qui concerne l’enregistrement des débats et plus particulièrement l’enregistrement filmé de ceux-ci.  

Madame Tisserandot répond que cela limiterait les problèmes de rédaction du procès-verbal lors d’une panne de l’enregistreur de la Mairie.


A ce jour, je ne peux pas vous donner une réponse et je m’engage à le faire dans un délai raisonnable.


Pour le moment je vous demande de considérer cette réponse comme une non acceptation.


Monsieur Viennet demande si cette non-acceptation vaut uniquement pour l’enregistrement filmé.


Monsieur le Maire acquiesce.


Monsieur le Maire indique qu’il accepte les enregistrements verbaux par les membres du conseil municipal uniquement, mais n’accepte pas les enregistrements filmés, pour le moment..

 

Conseil municipal du 29 mars 2010

Enregistrement des débats du Conseil Municipal :

Monsieur le Maire :


"J’ai accepté l’enregistrement des débats du Conseil Municipal mais je souhaite que les élus enregistrant les débats en informent les autres membres du Conseil Municipal et ce, par correction, envers les autres élus
siégeant au Conseil Municipal. N’est-ce pas Madame Tisserandot ?
Madame Tisserandot répond que le matériel est là et que c’était prévu comme cela.


Monsieur Gondellier lui répond qu’elle a le droit mais que la moindre des politesses c’est de prévenir l’ensemble.


Mme Tisserandot précise qu’elle ne s’est pas cachée.
Monsieur Gondellier répond : « Je sais bien, moi non plus, je vais mettre le mien en route. »

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 07:58

C’est parfaitement légal et pourtant ce droit est remis en cause dans certaines communes comme à Marsannay,  là où le maire et l'équipe majoritaire n’aime pas que la publicité des séances leur échappe. ...

Pourtant ce droit est reconnu dans l’article L2121-18 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) : « […] Sans préjudice des pouvoirs que le maire tient de l'article L2121-16, ces séances peuvent être retransmises par les moyens de communication audiovisuelle », et est encadré par la jurisprudence.

Ce droit appartient aux personnes qui assistent dans le public à la séance, ainsi qu’aux conseillers qui y participent à condition que la personne qui enregistre ne trouble pas l’ordre public c'est à dire reste à sa place et n'intervienne pas. Il suffit donc de bien choisir avant le début des débats l'emplacement le plus adéquat.

Les réponses posées aux Ministres concernés sont nettes,une interdiction prononcée par un maire serait illégale. (voir plus bas)

D'ailleurs, suite à une question écrite posée par la liste "Changements et Progrès pour Marsannay", le maire a bien été obligé d'accorder ce droit aux conseillers d'opposition qui depuis, enregistent les débats.

 

Au sujet de la retransmission, sur un blog par exemple, celle-ci est également de droit. Sur la question du “droit à l'image”, l’argument de l’atteinte à la vie privée et au droit à l’image, dans le cadre d'une assemblée délibérante publique, n'est pas recevable ; d'autre part la présence d’une caméra ne représente pas un “trouble” : les débats au Parlement, au Sénat, au Grand Dijon et ailleurs sont filmés et cela ne gêne personne....

Pourquoi dans notre commune ce refus de transparence 

Il n'est pas toujours facile de se libérer pour assister à une séance du Conseil municipal le soir à 20h30 et ceci après sa journée de travail !

L'assemblée n'est jamais nombreuse...

La diffusion des enregistrements permettrait  à un bien plus grand nombre d'administrés de se tenir au courant de la politique communale et d'apprécier, à leur juste valeur, l'attitude, les propos du maire et les réponses de l'opposition.

 

Le Procès-verbal du Conseil municipal qui seul fait foi est toujours adopté par les 21 élus majoritaires, malgré l'opposition argumentée des élus d'opposition, dont ils ne tiennent aucun compte..

En cas de retansmission des séances qui toucherait un public plus nombreux, pourraient-ils passer outre à leurs protestations ?


cliquez ici :

Réponse à la question n°39180 de monsieur Thierry Mariani publiée au JO du 30/11/2004  page  9486   

Réponse à la question n° 64615 posée par madame Marie-Jo Zimmerman  publiée au JO du 12/07/2005 page 6926

Réponse à la question écrite de monsieur jean-Claude Masson publiée dans Carrefour local Sénat le 4/12/2008

Réponse à la question écrite n° 35890 de monsieur Jean-Luc Warsmann publiée au JO du 12/02/2009 page 1369

 

 
 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 15:01

Treize dispositions du projet de loi sur la sécurité intérieurs (Lopsi 2) adopté début février par le Parlement ont été invalidées le 10 mars 2011 par le Conseil constitutionnel...

Les mineurs :

Le Conseil a considéré qu'étendre aux mineurs les peines plancher qui n'étaient jusqu'à maintenant autorisées que pour les récivivistes était "contraire aux exigences constitutionnelles en matière de justice pénale des mineurs" et a également refusé qu'un procureur puisse convoquer directement un mineur devant le tribunal des enfants sans passer par le juge des enfants.

Par contre, il a validé la possibilité de prendre une décision de "couvre-feu", collective ou individuelle (pouvant être prise par un préfet ou un tribunal des enfants), mais il a rejeté la possibilité de punir pénalement un parent dont l'enfant n'aurait pas respecté la mesure  car cela reviendrait à punir le parent pour une infraction commise par son enfant.

Les policiers municipaux :


Le Conseil a censuré l'article 92 de la loi qui étendait à des agents de police municipale la possibilité de procéder à des contrôles d'identité car :

"Ces agents, qui relèvent des autorités communales, ne sont pas mis à la disposition des officiers de police judiciaire, eux-mêmes placés sous le contrôle direct et effectif de l'autorité judiciaire. Dès lors, l'article 92 était contraire à l'article 66 de la Constitution qui impose que la police judiciaire soit placée sous la direction et le contrôle de l'autorité judiciaire."


Le Conseil a aussi écarté l'article 91 qui accordait la qualité d'agent de policier judiciaire à certains policiers municipaux, au motif qu'ils n'étaient pas dans le même temps "mis à la disposition" des officiers de police judiciaire. Cette disposition est contraire à "l'article 66 de la Constitution qui impose que la police judiciaire soit placée sous la direction et le contrôle de l'autorité judiciaire.

Les campements illicites :

La possibilité pour un préfet de procéder à l'évacuation forcée de terrains occupés illégalement (campements illicites et squatt), a été rejetée.

Ces dispositions auraient permis  de "procéder dans l'urgence, à toute époque de l'année, à l'évacuation, sans considération de la situation personnelle ou familiale, de personnes défavorisées et ne disposant pas d'un logement décent" "sans considération de la situation personnelle ou familiale, de personnes défavorisées et ne disposant pas d'un logement décent". Le Conseil parle de déséquilibre "entre la nécessité de sauvegarder l'ordre public et les autres droits et libertés".

La vidéosurveillance

Concernant la vidéosurveillance sur la voie publique, le Conseil constititionnel a accepté l'extension des dispositifs prévue dans la loi. Il a, en revanche, censuré la possibilité de les exploiter par des personnes de droit privé pour ne pas "confier à des personnes privées la surveillance générale de la voie publique et ainsi de leur déléguer des compétences de police administrative générale inhérentes à l'exercice de la force publique".

"La censure concernant la vidéosurveillance par des opérateurs privés, ou les contrôles d'identité qui auraient été confiés aux polices municipales, condamne ainsi une logique de désengagement de l'Etat et de privatisation rampante de la sécurité des Français"...

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 19:09

langevin2.jpgExtrait du Procès Verbal définitif du Conseil Municipal

du 25 octobre 2010, page 9...

Monsieur le maire :

 

"Il faut savoir ce que l’on veut. Mon baromètre c’est les ventes de maisons à la Champagne Haute et sur la Commune : est-ce que l’on est si mal que cela à Marsannay la Côte ? J’ai une formule que je dis souvent : « s’il y a des gens qui ne sont pas bien sur notre Commune qu’ils aillent voir ailleurs », mais je ne pense pas que l’on puisse dire que l’on y vit mal en terme d’urbanisme aujourd’hui, sinon je ne pense pas que les maisons se vendent aussi bien."

 

La population de la commune vieillit, et ce, malgré des ventes de logements qui devraient normalement amener de jeunes couples avec enfants ; on fermera une école à la rentrée 2011 ; la voierie est en triste état; les taxes augmentent plus vite que l'inflation ...

La population se pose des questions...

Heureusement Monsieur le maire a la solution à tous ces problèmes et donne le bon conseil :

 "t'es pas content...va voir ailleurs !!!!! "

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 19:12

Copie--2--de-jeannine01798.jpg

 

 

Les archives :

 

Vous avez le droit de savoir....

 

Restructuration de l'Hôtel de ville..... Episodes n°1 ; 2 ; 3 ; .....

 

Restructuration de l'Hôtel de Ville : Episode n° 4


Où en est le projet de marché d’étude d’œuvre pour la restructuration de la mairie ?


Le 19 octobre 2010, une nouvelle consultation a été publiée sur e-bourgogne...


Il s'agit d'un marché d’assistance à Maîtrise d’ouvrage pour la restructuration de l’hôtel de ville....


 Il est précisé cette fois, que les contraintes architecturales imposent de garder l’aspect extérieur du bâtiment.....


La surface de locaux concernée reste la même soit 1300 m² répartis sur les 3 étages de la mairie.


Pour l’élaboration du programme de travaux, un groupe de travail (élus, administratifs…) sera constitué pour permettre de valider les différents périmètres et objectifs.

 


 Le prestataire contribuera à estimer le montant prévisionnel des travaux (une estimation sommaire a été faite à hauteur de 1 500 000 € HT)

 

L'ouverture des offres est prévue le 10 novembre 2010....

 

A suivre....

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 19:13

 

MP2

 

Bizzarement, cette annulation n'apparait pas, au moins pour les particuliers, sur e-bourgogne.

Espérons que ce n'est pas par peur du ridicule, qui ne tue pas, comme chacun le sait....


C'est sur le BOAMP que nous avons découvert cet avis qui, suite à l'annulation de la première procédure, (erreur de procédure) annule la seconde (anomalie de procédure) ...


  Quelle sera la suite ? Nul ne le sait !!.....

 

Pour cette seconde annulation :


Dans la rubrique" Avis auquel se réfère la présente publication" il est noté :  "procédure incomplète, la procédure de passation a été interrompue..."


Je vous laisse le soin d'apprécier le reste...

 

L'erreur est humaine, a dit monsieur le maire en conseil municipal, on peut se tromper une fois...

 

mais cela fait deux !


Incompétence ? Inconséquence ?


Gageons que la crédibilité de la municipalité majoritaire et, de ce fait celle de la commune, ne sortira pas grandie de ces erreurs à répétition.

 

  Cliquez sur le lien :

 Annonce publiée le1° juillet 2010

Annonce publiée le 6 juillet 12010

 

A SUIVRE....

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