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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 22:44

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Poursuivons notre propos...

par ce 2° exemple



Bulletin municipal n° 168, p1, Edito du Maire

 

« Malgré la suppression de la taxe professionnelle, pour les entreprises et la future réforme des collectivités, nous tenons à vous assurer que nous nous battons pour conserver les mêmes revenus, afin que l’éventuelle perte ne pénalise pas les ménages de notre communes »



Que peut faire un Maire « apolitique » d’une commune de 5 300 habitants devant les menaces qui planent actuellement sur l’organisation et les revenus de sa commune ? Simplement les dénoncer, puisqu’il n’a aucun moyen de pression sur des décisions qui le dépassent largement et qui, il le sait comme tout le monde, comme les élus de toute tendance politique, conduira inexorablement dans un avenir plus ou moins proche, à une perte de recettes donc une augmentation des impôts locaux ?

 


Or, il ne faut pas oublier non plus que le maire a fait voter publiquement, en conseil municipal l’interdiction d’aborder ces sujets….

 

Question écrite posée par la liste « Changements et Progrès pour Marsannay » au Conseil municipal du 9 novembre 2009

 

«15 – L’union Départementale des Elus Socialistes et Républicains de la Côte d’Or, a prié ses adhérents, dont nous sommes, de présenter aux Conseils Municipaux des villes de Côtes d’Or les délibérations suivantes, qui reflètent l’inquiétude de tous les élus et que nous vous demandons, Monsieur le Maire, de présenter ce soir au vote du Conseil municipal.

 

Monsieur le Maire a arrêté la lecture pour dire :

 

En ce qui concerne le point 15, il ne s’agit pas d’une question mais d’une demande de vœux à soumettre au vote du Conseil Municipal, un vote sur le, projet du Gouvernement relatif à l’organisation territoriale et un vote sur le projet de suppression de la Taxe Professionnelle.

 

Avant d’aborder éventuellement ce point 15, je vais demander aux membres du Conseil Municipal s’ils souhaitent ou non que ces deux vœux soient présentés.

 

Qui est pour :        6

Qui s’abstient :      1

Qui est contre :   22

 

Par conséquent le point 15 des questions diverses n’est pas abordé. »

 

Or, chacun peut constater que, le compte-rendu du conseil municipal du 9 novembre 2009 publié sur cybercommune, est le seul compte-rendu pour lequel on a omis de joindre les questions écrites et leurs réponses….

 


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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 22:46

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Dans notre commune,

Où est l’égalité des citoyens devant l’information ?

 

Tout d’abord, en liminaire, posons-nous la question suivante :

Par qui est donnée l’information ?


Puis, prenons quelques exemples, là où ils foisonnent, donc puisés dans ledernier Bulletin Municipal n° 168 ,

principale source d'information des citoyens de la commune :

 

 

Réunion publique Ecoquartier page 8

 

 

L’article très restreint pour un sujet qui passionne Marsannay depuis 2003, est laconique. Il n’apprend rien à personne.

 

Ce jour-là, comme il est dit en entrée en matière, la réunion s’est tenue malgré « la neige abondante » devant 200 personnes (dont un certain nombre était venu en couple). Marsannay compte environ 5260 habitants, donc moins de 8 % des ménages étaient représentés.

 

Après d'interminables explications d'adjoints, destinées à mettre en valeur la démarche collective de l'équipe du maire, appuyée bien entendu par le président de l'association Terra Ethica et son vice président monsieur Rozot, bien connu sur la commune,

 

"Le maire a parlé de 150 à 200 logements sur une surface de 2,5 à 3 hectares. il n'y aura pas de résidences individuelles a tenu à préciser le maire qui s'en remet désormais à la compétence et à l'imagination des professionnels pour faire de cet éco-quartier un exemple, une référence dans le futur..."

 

Par contre, il n’est fait  nulle part mention des nombreuses interventions et interrogations du public qui ont pourtant passionné tout un chacun, fait, à plusieurs reprises, applaudir la salle et clos la soirée…


Il n’y a pas eu de mensonges, non...

      ... juste un petit "oubli" d’information.



 

Bon Dieu, qu’il lui dit, son copain à Pat,  J’ai trop réfléchi ces temps-ci, j’ai trop de choses à dire, ma tête explose………..la suite pour demain...

 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 22:47

 

Actuellement, le terme phare de la pensée unique, le "sésame ouvre-toi" de nos dirigeants est le mot « mutualisation ».

 


Bien public du vendredi 29 janvier 2010.

BP

 


Extrait d'un article du Bien Public du 8 janvier 2010 : "une floraison de projets"


...« Enfin, 2010 sera une année charnière au cours de laquelle la mutualisation des moyens et des services avec le Grand Dijon se mettra en place. »...


"Conseil municipal du 14 décembre 2009


..  Monsieur le maire :


« Avant de commencer notre ordre du jour, je vais vous donner quelques informations d’ordre général.

……

Mutualisation

 

Je vous informe que nous participons à une consultation groupée en vue de la réalisation d’emprunts long terme destinés à financer nos investissements. »


 

Ainsi donc, la mutualisation, actuellement annoncée et prônée par le maire de Marsannay est déjà en route...

 


Dans un avenir proche, c’est le service de la paie qui pourrait être mutualisé… et puis…

 

Bien sûr, cette mutualisation des services, entraîne les transferts des personnels concernés au Grand Dijon.

 

 En dehors de la volonté affichée du maire  de vouloir adhérer à ce dispositif, Marsannay pourrait-elle échapper à cette évolution ? Cela semble difficile, mais tient surtout de la volonté politique du maire en place…

 

 En effet, le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales en son article 34 essaie d’organiser la mutualisation des moyens matériels, humains, et financiers.

   

Les questions que l’on peut se poser sont :

 

 

Pourquoi le maire de Marsannay est-il si pressé de mettre en place  ces dispositifs imposés par la droite? Est-il aux ordres d'un quelconque pouvoir politique ?

 

 

Pourquoi s’engage-t-il dans cette procédure sans avoir pris l’avis du conseil municipal, mis, ainsi que de l’ensemble de la population de la commune, une fois encore devant le fait accompli ?

 

 

Est-il bon pour Marsannay et ses habitants de voir uniformiser sa gestion et bientôt certains équipements lors d'achats groupés, avec ceux des communes du Grand Dijon ?

 

 

Par ailleurs, le maire de Marsannay, qui ne voit pas comment résoudre les problèmes créés par le manque d'entretien d'un espace public abandonné depuis plus de 30 ans, n’aura-t-il pas la tentation dans un avenir plus ou moins proche,  de transférer à l’agglomération de communes les compétences sur les dossiers les plus sensibles, et les plus onéreux comme la voierie et l’éclairage public ?

 

 

Monsieur le maire a-t-il la compétence et la disponibilité nécessaires pour gérer seul notre commune ?

 

 

Le grand Dijon ne sera-t-il pas tenté, comme il le fait aujourd'hui, de mener sa propre politique (par exemple, le renforcement de la zone nord de Dijon au dépend de la zone sud) et de l'imposer à notre commune ?

 

Une chose est certaine : Dans cette affaire, Marsannay si elle y gagne financièrement ce qui reste à démontrer, y perdra son indépendance, son libre arbitre... et à long terme, sa personnalité.

 

 

Dommage que Monsieur le Maire ne daigne pas expliquer, discuter avec ses administrés.... avant de prendre des décisions qui les concernent tous et qui engagent leur avenir.

 

 

AINSI DONC, JEAN-FRANCOIS 1° DIT LE FAISEUX A OUVERT LA BOITE DE PANDORE... MAIS...

 

Attention, le changement  de l’organisation administrative amènera inévitablement une remise en cause, par les citoyens, du rôle des élus locaux au sein de la commune.

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 22:49

                              Marsannay-la-Côte, le 9 novembre 2009

 

Françoise BEEKHUIZEN        Liste « Marsannay Demain »

Isabelle CLAIR                          Liste « Marsannay Demain »

Jeannine TISSERANDOT        Liste « Changements et Progrès pour Marsannay »

Guy BAILLY                                 Liste « Changements et Progrès pour Marsannay »

Gilles SALLIC                             Liste « Marsannay Demain »

Claude SIRANDRE                    Liste « Changements et Progrès pour Marsannay »

Jean-Michel VERPILLOT          Liste « Marsannay Demain »

Jean-Charles VIENNET            Liste « Marsannay Demain »

 

Conseillers Municipaux à Marsannay-la-Côte

 

 

                                                 à

 

                                                Monsieur le Préfet de la Région Bourgogne

                                                et du département de la Côte d’Or

                                                53, rue de la Préfecture

                                                21041 Dijon cedex

 

 

Objet : Dysfonctionnement de la municipalité

 

Copie à : Monsieur REBSAMEN, Sénateur Maire, Président du Grand Dijon

Monsieur GONDELLIER, Maire de Marsannay-la-Côte, Vice-Président du Grand Dijon

 

 

                                                Monsieur le Préfet,

 

 

                                               Conseillers municipaux à Marsannay-la-Côte, élus des deux listes d’opposition, nous sommes contraints d’avoir recours à votre autorité, afin que cessent, dans notre commune, les atteintes à l’expression démocratique.

 

                                               En effet, des relations difficiles voire conflictuelles, entre nos groupes et Monsieur le Maire, en particulier lors de certains conseils municipaux, ne nous permettent plus d’exercer correctement notre mandat.

 

Les commissions municipales sont des séances de travail qui se résument à des réunions d’information. Très souvent, les comptes-rendus ne reflètent pas l’expression des participants. Dans le meilleur des cas, les questions soulevées y figurent de façon informelle et sont rarement suivies d’effet. L’avis et les remarques des conseillers de l’opposition sont ainsi esquivés.

                                                          

                                                En Conseil municipal, en réponse à une question posée Monsieur le Maire  explique que tout projet est préparé par « son » équipe et seulement par elle et est ensuite présenté « pour avis » aux commissions puis au conseil municipal. Il réduit de fait le rôle des conseillers municipaux de l’opposition à sa plus simple expression : enregistrer les décisions prises par l’équipe en place. (PV complet conseil municipal du 16 mars 2009)

 

Lors de l’examen des différentes délibérations, Monsieur le Maire ne tolère pas que nous posions des questions : « Il rappelle que les séances du conseil ne sont pas faites pour reprendre le travail déjà fait en commission ». (PV complet du Conseil municipal du 19 janvier 2009).

 

Cette affirmation porte atteinte à l’article L. 2121-13 du Code des Collectivités   Territoriales qui stipule que: « tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d’être informé des affaires de la commune qui font l’objet d’une délibération ».

 

                                                Nous  considérons que les délibérations ainsi approuvées, sans débat, ni en commission, ni au conseil municipal, sont entachées d’illégalité car elles n’ont pas été prises par l’ensemble du conseil municipal en connaissance de cause.

 

                                                Par ailleurs, Monsieur le Maire nous reproche, en Conseil municipal, de ne pas formuler de propositions. Ceci est également fauxpuisque, par exemple, le 14 septembre, il affirmait n’avoir aucune proposition pour l’utilisation d’un local de la commune alors que celles-ci lui avait été soumises aux précédents conseils et notées sur les PV de séance. (extrait des  conseils municipaux du 15 juin 2009 et du 14 septembre 2009)

 

                                                Les conseillers ont le droit d'obtenir que leur assemblée discute et vote toute proposition participant de ses attributions (CE, 10 févr. 1954).

 

                                               Or, les « questions complémentaires dites écrites », transmises dans les délais prévus par l’article 6 du règlement intérieur (4 jours avant le Conseil Municipal) ne reçoivent que des réponses lapidaires, parfois hors propos, les propositions que nous sommes amenés à faire sont traitées avec désinvolture, avec un mépris insultant. Même si  ces questions ne peuvent être assimilées à une demande de délibération, elles permettent aux conseillers, comme aux habitants qu’ils représentent, d'avoir des éclaircissements sur certains points de la gestion, où des projets de l'exécutif.

(PV complet «  à approuver »  du Conseil municipal du 14 septembre 2009)

 

                                               De plus, les procès-verbaux des séances du Conseil municipal ne tiennent compte que très partiellement des notes prises par les secrétaires de séances. Nous n’entérinerons d’ailleurs pas ce dernier PV en l’état puisque d’une part les demandes de modification d’un des secrétaires de séance n’ont pas été reprises et que, d’autre part, l’envoi d’un autre secrétaire, par courrier électronique, avec des correctifs à apporter à la préparation du PV, « n’aurait pas » été lu par le Secrétariat Général à qui il était adressé…..

 

                                              Alors que les textes réglementaires ne sont pas toujours connus et appliqués dans notre commune. (courriers relatifs à la composition de la commission d’appel d’offre du 22 septembre 2009)…pas plus que le règlement intérieur de notre conseil puisque Monsieur le Maire déclare, en conseil du 14 septembre 2009 : « Monsieur Gondellier précise, qu’en l’occurrence, il se réserve le droit d’appliquer le Règlement Intérieur qui ne prévoit pas que les membres des Commissions puissent se remplacer en cas d’absence. », ce qui est en contradiction avec l’article 8, alinéa 4 du règlement intérieur adopté en Conseil Municipal du 9 septembre 2008.

 

                                                Dans le cadre d’un comité consultatif un véritable travail collectif a été initié par le Monsieur le Maire pour une réflexion sur un écoquartier à implanter dans notre commune.

 

                                               Mais là aussi, Monsieur le Maire a  demandé  dès la troisième séance de signer un acte d’engagement (document joint) permettant notre exclusion en cas de désaccord, puis à la fin de l’année de travail, d’être caution par notre signature, d’un travail non abouti (emplacement sur le site, emprise, nombre de logements…),  ce que les élus d’opposition, les associations de défense de l’environnement et les syndicats viticoles ont décliné…. ceci a d’ailleurs permis à Monsieur le Maire de nous mettre à l’écart, une fois de plus et de décider seul du projet. Nous devons également noter que la commission élargie du projet de ZAC en Saint-Urbain mise en place lors du conseil municipal du  31 mars 2008, n’a pas été réunie alors que le projet d’un écoquartier sur cette zone semble depuis juillet 2009 et dorénavant abouti.

 

                                               Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à notre courrier et souhaitons que vous rappeliez à Monsieur le Maire de Marsannay  son obligation de donner aux élus de l’opposition les moyens de leur mission en les associant au travail municipal et aux décisions prises, en prenant en compte leurs suggestions, en respectant les principes de la Démocratie, comme c’est le devoir de tout premier magistrat garant, dans sa commune, du bon fonctionnement des institutions républicaines.

 

                                              Nous  vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de notre haute considération.

 

Liste « Changements et Progrès pour Marsannay »

 Jeannine TISSERANDOT

Guy BAILLY

Claude SIRANDRE

 

Liste « Marsannay Demain »

Françoise BEEKHUIZEN

Isabelle CLAIR                                                         

Gilles SALLIC                       

Jean-Michel VERPILLOT

Jean-Charles VIENNET

                                                                            

PJ :     

Annexe 1 - Extrait du PV complet conseil municipal du 16 mars

Annexe 2 - Extrait du PV complet du Conseil municipal du 19 janvier.

Annexe 3 - Deux extraits du PV complet du  conseil municipal du 15 juin

Extrait du PV complet non approuvé du Conseil municipal du 14 septembre

Annexe 4 -  Extrait du PV complet non approuvé du Conseil municipal du 14 septembre  Extrait du Règlement intérieur du conseil municipal de  Marsannay-la-Côte

Annexe 5 - Acte d’engagement des membres du comité consultatif Eco-quartier

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 22:51

 

 

 

Déclaration commune aux deux listes d’opposition :

"CHANGEMENTS ET PROGRES POUR MARSANNAY"

&

"MARSANNAY DEMAIN"

 


Monsieur le Maire,


Lors de la dernière séance du Conseil municipal, vous aviez informé les secrétaires de séance que celle-ci ne serait pas enregistrée. Nous avions donc tous pris des notes et sommes certains des modifications que nous vous avons demandé d’apporter au projet de procès-verbal envoyé par vos services.


Certaines de ces modifications ont été acceptées, d’autres non. Or, une nouvelle fois, dans le cadre de ce procès-verbal, vous avez commis, en ne vérifiant pas les dires des deux listes d’opposition, une erreur manifeste.


En effet, en son article 8, 4° alinéa, le règlement intérieur du Conseil municipal de Marsannay stipule que « En cas d’empêchement d’un membre, il peut être pourvu à son remplacement par la désignation, par le membre empêché, d’un remplaçant choisi parmi les membres du conseil municipal »

 

Contre notre avis, vous avez fait porter sur le PV«  Monsieur Gondellier précise, qu’en l’occurrence, il se réserve le droit d’appliquer le Règlement intérieur qui ne prévoit pas que les membres des commissions puissent se remplacer en cas d’absence.»


Si vous maintenez cette version,  vous montrez à l’ensemble de vos administrés que vous ne tenez pas compte des termes d’un règlement intérieur qui a été voté par l’assemblée délibérative de la commune !!!!

 

Par ailleurs nous nous élevons avec force, contre votre attitude méprisante  envers les élus d’opposition, tout particulièrement en conseil municipal.

 

Tous les conseillers  ont des droits qui sont prévus par le code des collectivités territoriales et le règlement intérieur de notre assemblée. La désinvolture et le mépris avec lesquels vous répondez aux questions écrites et orales, ou aux demandes d’information portent atteinte à ces droits fondamentaux, donc à la démocratie.


Les « questions complémentaires, dites écrites », transmises dans les délais prévus par l’article 6 du règlement intérieur (4 jours avant le Conseil Municipal) ne reçoivent que des réponses lapidaires, parfois hors propos. Les propositions que nous sommes amenés à faire ne sont ni discutées, ni même écoutées… (puisque vous ne vous souvenez plus des points abordés lors du conseil précédent…..)


L’exemple du « local du crédit mutuel » est, sur ce point, frappant.


En effet, à la suite de la phrase que vous avez prononcée :


« Monsieur Gondellier signale que ce sujet est toujours d’actualité en ce qui nous concerne et nous sommes à l’écoute de toutes les propositions pour la reconversion de l’ancien local du Crédit Mutuel mais, à ce jour, aucune proposition n’est arrivée sur notre bureau. »,


nous avons demandé l’ajout de :


«  Madame Tisserandot et monsieur Verpillot protestent : « une proposition a été faite par la liste « Changements et Progrès pour Marsannay » lors du conseil municipal du 14 juin.

 

Mais, à la suite,  vous avez exigé d’ajouter : « monsieur Gondellier confirme, qu’à ce jour, il n’a aucun projet concernant un commerce de proximité dans ce local »


Vous aviez donc oublié que lors du conseil municipal du  14 juin, Madame Beekhuizen avait posé la question suivante :


« Durant la dernière campagne électorale, la population a souhaité la réouverture de magasin, épicerie de proximité  au bourg, quels sont vos projets dans le local du Crédit Mutuel que la Municipalité a acquis avec l’accord de nous tous ? »

 

Nous vous rappelons que, si le législateur a voulu conserver la représentativité de toutes les tendances au sein des conseils municipaux, c’est qu’il avait anticipé la nécessité pour toute majorité détentrice du pouvoir, d’être contrôlée et aiguillonnée afin d’éviter les erreurs ou les dérapages tels que ceux que nous constatons aujourd’hui.

 

Nous espérons qu’à l’avenir, nos débats seront emprunts de plus de sérénité, et du respect dû à l’expression des élus de notre commune.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 22:53

En Conseil Municipal du  19 janvier 2009, (voir compte-rendu sur cybercommunes), Monsieur le Maire  faisait remarquer, en réponse à une question écrite de la liste "Changements et Progrès pour Marsannay" :

 "que l’équipe municipale connaît parfaitement le code des marchés publics"

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Jeannine TISSERANDOT                                          Marsannay-la-Côte, le 22 septembre 2009

Guy BAILLY

Claude SIRANDRE

 

Conseillers Municipaux à Marsannay-la-Côte

 

 

 

                                                                       à

 

 

                                                                       Monsieur le Préfet de la Région Bourgogne

                                                                       et du département de la Côte d’Or

                                                                       53, rue de la Préfecture

                                                                       21041 Dijon cedex

 

 

Objet : composition de la commission d’appel d’offres

Réf : 3° alinéa du III de l’article 22 du code des marchés publics

 

PJ :

1 - extrait du compte-rendu du conseil municipal du 31 mars 2008

2 - extrait du compte-rendu du conseil municipal du 16 mars 2009

3- extrait du compte-rendu du conseil municipal du 14 septembre 2009

 

 

Copie à : Monsieur GONDELLIER, maire de Marsannay-la-Côte

 

 

Monsieur le Préfet,

 

Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance les faits suivants :

 

La commission d’appel d’Offres de Marsannay- la Côte, a été élue en conseil municipal le 31 mars 2008.

 

Monsieur Moudenner, cinquième membre de cette commission étant décédé, Monsieur le Maire, lors du conseil municipal du 16 mars 2009 a demandé un vote concernant « la modification de la composition de certaines commissions municipales dont la commission d’appel d’offres ». Madame Fourcot, nouvelle conseillère a remplacé monsieur Moudenner, pour l’ensemble de ses attributions.

 

Lors du conseil municipal du 14 septembre 2009, Monsieur Vaussard, adjoint, a été élu membre de la commission d’appel d’offres en remplacement de madame Fourcot, démissionnaire. La délibération a été adoptée par 21 voix (celles de la majorité) et 8 abstentions.

 

Or, le Code des Marchés Publics stipule au 3° alinéa du III de l’article 22 du code des marchés publics « qu’il est pourvu au remplacement d’un membre titulaire de la commission d’appel d’offres par le suppléant inscrit sur la même liste et venant immédiatement après le dernier titulaire élu de ladite liste, en l’occurrence Madame Oblin.

 

Les votes précédemment cités étaient donc entachés d’irrégularité.

 

Dans ces conditions, nous avons l’honneur de vous  demander de faire appliquer le Code des Marchés Publics sur notre commune.

 

Nous  vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de notre haute considération.

 

 

 

Jeannine TISSERANDOT                             Guy BAILLY                             Claude SIRANDRE

 

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 22:54


 

L’article L 2122.22 du Code Général des Collectivités Territoriales dispose que le Conseil municipal peut donner délégation au Maire, afin d’être chargé pour tout ou partie et pour la durée de son mandat d’une vingtaine de compétences parmi lesquelles on peut relever :  

 

« 4° - De prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres d’un montant inférieur à un seuil défini par Décret, ainsi que toutes décisions concernant leurs avenants qui n’entraînent pas une augmentation du montant du contrat initial supérieure à 5 %, lorsque les crédits sont inscrits au budget. »

 

Ce vote donnait donc au maire l’autorisation de passer un marché sans publicité ni mise en concurrence préalables ou si son montant estimé était inférieur à 4 000 euros HT.

 

De même, une commande de travaux d’un montant inférieur à 206 000 euros HT pouvait être signée par le maire sans passer devant la commission d’appel d’offres garante de la légalité des procédures et de l’équité dans le choix du prestataire.

 

Cette délégation lui  a été accordée en totalité et pour toute la durée de son mandat, par 26 voix sur 29 conseillers présents lors du conseil municipal du 9 juin 2008, les élus de la liste « Changements et Progrès pour Marsannay » s’étant abstenus, cette disposition faisant partie d’un « lot ».

 

Or, sous prétexte de « relancer l’économie », formule fourre-tout qui sert surtout à permettre de supprimer règles et contrôles exercés sur les « décideurs », un nouveau décret a été promulgué le 21 décembre 2008 dont l’objet était de fixer de nouveaux seuils pour « libérer » la commande publique.

 

Depuis cette date, c’est donc jusqu’à 20 000 euros HT qu’un maire peut passer une commande publique sans  publicité ni mise en concurrence préalables et jusqu’à 5 150 000 euros HT qu’il peut passer un marché de travaux sans contrôle de la commission d’appel d’offres.

 

Ces décisions de l’Etat, qui vont à l’encontre de la vie démocratique des collectivités locales, ne sont pas connues de la plupart de nos compatriotes et  ne sont pas de nature à permettre une clarification et un contrôle des décisions prises par les élus locaux….

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 22:56

 

- Surpris par la décision que vous avez prise de déclarer infructueuse une consultation lancée régulièrement, alors que six entreprises avaient répondu au dossier de consultation et ce, sous prétexte d’une part que l’écart entre l’offre la moins disante, S2e et la plus disante, TROPISM, dont le gérant est Monsieur ROZOT, était trop importante, (ce qui arrive fréquemment) et d’autre part, que quelques modifications devaient être apportées au dossier de consultation (ce qui pouvait très bien être négocié avec l’entreprise choisie),


- Surpris par le fait que, en fin de compte, à l’issue de la seconde consultation, ce soit l’entreprise TROPISM qui soit devenue la moins-disante, alors qu’elle sous-traite, à on ne sait quelle imprimerie,

 

- Surpris par votre non respect du travail de la commission communication-information et par vos décisions unilatérales et péremptoires,


- Surpris par votre lecture du Code des Marchés Publics,


Les trois élus de la liste « Changements et Progrès pour Marsannay » s’élèvent officiellement contre l’attribution à l’entreprise TROPISM du contrat de conception-imprimerie du guide de rentrée et du bulletin municipal.

 

Monsieur Gondellier a pris acte de ces interventions, puis lève la séance.

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