Ad riuum eundem lupus et agnus uenerant,
siti compulsi. Superior stabat lupus,
longeque inferior agnus. Tunc fauce improba
latro incitatus iurgii causam intulit;
'Cur' inquit 'turbulentam fecisti mihi
aquam bibenti?' Laniger contra timens
'Qui possum, quaeso, facere quod quereris, lupe?
A te decurrit ad meos haustus liquor'.
Repulsus ille ueritatis uiribus
'Ante hos sex menses male' ait 'dixisti mihi'.
Respondit agnus 'Equidem natus non eram'.
'Pater hercle tuus' ille inquit 'male dixit mihi';
atque ita correptum lacerat iniusta nece.
Haec propter illos scripta est homines fabula
qui fictis causis innocentes opprimunt.

PHEDRE, FABLES, LIVRE I, FABLE I

Le loup et l’agneau

« La raison du plus fort est toujours la meilleure

Nous l’allons montrer tout à l’heure »

Disait La Fontaine au XVII° siècle, reprenant Phèdre et Esope le grec…

Et oui, nous avons tous appris dans nos jeunes années, cette fable dont la morale stigmatise le pouvoir des puissants sur les plus faibles… on pourrait croire qu’elle est désuète… mais non elle véhicule seulement la connaissance ancestrale… le plus fort a toujours raison…

La majorité municipale de Marsannay a décidé que pour boucler son budget de 11 400 000 euros et des poussières, elle avait absolument besoin des 50 000 euros que lui rapportera la hausse de 1,8 % des trois taxes locales…

Contrairement à de nombreuses autres communes du Grand Dijon, elle a décidé qu'il était indispensable de taxer davantage les administrés, ne serait-ce que pour rappeler que lorsque l'on veut la tranquillité, il faut payer, que lorsque l'on veut des rues et des trottoirs refaits, il faut payer, que lorsque l'on veut des fêtes, des loisirs, .... il faut payer....

  - Trouvez-moi une personne même seule qui a du mal à régler ses impôts sur la commune !... D'ailleurs elle a des abattements...

Des abattements oui ! mais sur la taxe d'habitation.... car la taxe foncière est la même pour tout le monde ! et 95 % des habitants de la commune sont des propriétaires... dont les revenus ont baissé, et dont les charges augmentent (chauffage, électricité, dépenses maladie....) ce qui devient pour les personnes âgées souvent seules, pour les chômeurs, pour les familles un vrai problème ...

Alors vous avez reconnu l'agneau ?

Seul, vous êtes l'agneau dans la gueule du loup... et là, on sait qui décide !

Si la politique menée dans la commune ne vous convient pas, pour vous faire entendre, unissez-vous, rejoignez-nous !

Mais oui,c'est Pâques !!

bonnes fêtes

à toutes et à tous....

....avec l’association

JARDINS ET VERGERS DE MARSANNAY LA COTE

  Jardins et Vergers de Marsannay-la-Côte a imaginé une manière originale de créer des jardins familiaux et collectifs à Marsannay.

L’association contacte des propriétaires de terrains destinés au jardinage prêts  à en confier l’exploitation à l’association.

Celle-ci propose des parcelles  individuelles (certaines avec un puits) de 50 à 200 m² aux familles désireuses de cultiver fleurs, fruits et légumes pour leur consommation.

 JVMC se charge de mutualiser tout ce qui a trait au maraîchage : produits, graines, plants, documentation, matériel, cours de pratiques diverses (taille…) contre une très modique cotisation. La carte d’adhérent donne droit à réductions auprès de nos partenaires économiques.

Les contraintes sont liées bien évidemment au bon entretien du terrain et au respect de la Charte de l’environnement et de la biodiversité.

Actuellement une quarantaine de familles en bénéficie : certains recherchent la détente et la communion avec la nature , le cycle des saisons… d’autres des produits sains et bio pour toute l’année tout en faisant de substantielles économies.

 Il reste quelques parcelles. D’autres seront disponibles pour l’hiver 2011-2012 ;

De plus JVMC organise des manifestations au long de la saison des jardins : le troc vert en avril, la fête des épouvantails en juin, le plein air d’automne et participe à celles d’autres associations d’horticulture du Grand Dijon.

 L’association est affiliée à la Fédération nationale

des jardins familiaux et collectifs. 

Pour tout renseignement contacter le Président,

7 rue des Champforey ; tel 03 80 52 37 92

   Les jardins...

et les vergers...

"Une première pierre posée"

Le maire Jean-François Gondellier posant la première pierre du chantier en présence des représentants d'Orvitis, du conseil général et du Grand Dijon. Photo Cécile Grapin

 Afin de répondre à une demande de logements, la commune a décidé de faire réaliser un programme ­locatif en Champagne-­Haute.

Le nombre des habitants est relativement stable depuis une trentaine d'années. Pour autant, ­Marsannay-la-Côte a souhaité élargir son offre de logements et a cédé à Orvitis un terrain en vue de réaliser un programme locatif permettant de répondre à la demande d'habitat importante pour les communes de la périphérie de l'agglomération ­dijonnaise.

Quatre petits collectifs en résidence

La première pierre de cette résidence de vingt-quatre logements, labellisée BBC (bâtiment basse consommation) et réalisée par le cabinet d'architectes A2A, a été posée lundi dernier en présence des représentants d'Orvitis et des élus.

Situé en Champagne-Haute, face au collège Marcel-Aymé, le terrain est bordé de zones pavillonnaires denses, un habitat individuel groupé. C'est ici que de petits logements facilement accessibles, proches des ­commerces, plutôt à destination des personnes âgées, et des appartements pour des jeunes couples avec enfants à proximité des écoles vont être construits.

Implantés en parallèle, quatre petits bâtiments de deux niveaux compteront chacun six appartements orientés plein sud (T2, T3 et T4). Chaque logement bénéficiera d’une place de parking en sous-sol, d’un cellier et d’un jardin privatif pour les appartements en rez-de-jardin et d’un balcon pour ceux situés à l'étage. L’accès à la résidence se fera depuis l'avenue Gaston-Roupnel. Côté environnement, les limites séparatives des appartements en rez-de-chaussée seront des haies à feuillage dense et persistant pour préserver l'intimité des résidants. Des espaces verts seront aménagés et plantés d'arbres de grand développement pour apporter ombrage aux zones d'échanges.

Éléments financiers

En tant que maître d’ouvrage, Orvitis supporte près de 80 % du coût de l’opération estimé à 2,943 M€. L’État versera une subvention de 120 000 €, le Grand Dijon, une aide de 356 000 €, le ­conseil général de la Côte-d’Or, 32 000 € et Logéhab (action logement), 90 000 €. La commune a cédé une partie du terrain à l'euro symbolique.

Les premiers locataires sont attendus pour la fin de l'été 2012."

Bon qu'il dit le Pat, c'est pas trop cher payé.

Et pis, ça parait beau comme ça. Faut voir à l'usage.... depuis le temps qu'il nous en rabat les oreilles l'maire, depuis le noël 2008 qu'il l'avait annoncé au repas des anciens même qu'il a dit c'jour là qu'y en aurait 40 des logements... Heureus'ment qu'y en a qui sont plus raisonnables que lui ! C'aurait été dommage d'y faire des boîtes à sardines... 

J'sais pas si ça raménera des enfants, ça aussi faut voir...

Mais tout c'que je sais, c'est qu'heureusement qu'c'est pas lui qui va les monter les murs, pac'que la première pierre, il l'avait posé sans décaler les joints par rapport au premier rang !

  "Allons, allons Pat, tais-toi donc, t'as pas entendu ? les cloches ont sonné, on rentre...."

Dans notre commune, le nombre des familles monoparentales, comme partout en France, augmente régulièrement. Ces familles se retrouvent confrontées elles aussi aux problèmes de garde des enfants et de présence sur leur lieu de travail.

Si aucun proche n’est présent à proximité, le choix est simple : soit faire garder les enfants avec les contraintes financières que cela entraîne lorsqu’un seul salaire, pour un travail à temps complet dans le meilleur des cas, soit les laisser se débrouiller seuls avec les risques que cela comporte…

Les personnes âgées qui restent dans la commune, quant à elles, sont propriétaires de leur pavillon. Mais lorsqu’elles sont seules, et en particulier pour les femmes qui ont souvent une petite retraite, les taxes locales, les charges et en particulier les dépenses de fuel domestique, le coût restant à charge des soins médicaux … deviennent bien souvent beaucoup trop lourdes pour leur petit budget, d’où des économies sur le chauffage, voire l’alimentation.

Les familles et surtout les plus modestes sont, de plus obligées de soutenir ses membre jeunes qui ne trouvent pas d’emploi, et de ce fait se paupérisent également….

Une observation plus fine est possible grâce à l’observation du revenu fiscal des familles de la commune, relevée sur :

 source :  ICI

Si nous observons, au 31 décembre 2008, donc au début de la crise la répartition des revenus imposables déclarés dans notre commune on constate que :

- 473 foyers fiscaux (17,80 %) déclarent un revenu imposable inférieur à 937 euros par mois.

- 515 foyers fiscaux (19,30 %) déclarent un revenu imposable supérieur à 3 230 euros par mois.

- 329 foyers fiscaux (12,40 %) déclarent un revenu imposable inférieur ou égal  à 783 euros par mois.

- 46 foyers fiscaux (1,70%) déclarent un revenu imposable égal ou supérieur à 8 125 euros par mois.

- 1 171 foyers fiscaux (44 %) ont un revenu inférieur ou égal à 18 750 euros par an soit 1 562 euros par mois.

- 1 491 foyers fiscaux (56 %) ont un revenu imposable supérieur ou égal à 18 751 euros par mois soit 1 562 euros par mois.

Montant du RSA 2011 :  467 euros par mois pour une personne seule sans enfant - 700  euros par mois pour un couple sans enfant...

Et quand on vous parlera de Marsannay, commune riche, ou le potentiel fiscal permet d'augmenter les taxes locales sans problème... pensez aux 1 171 foyers fiscaux dont le revenu mensuel est inferieur à 1 562 euros par mois !!!!