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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 22:38

DSC00961

Récapitulons :

 

Exemple n° 1 :

compte-rendu tronqué  d’une réunion publique.


Exemple n° 2 :

information lénifiante.


Exemple n° 3 :

emploi de termes exagérés, inadéquats, outranciers.


Exemple n° 4 :

plan illisible.


Exemple n° 5 :

Récupération d'une très ancienne proposition de la miniorité. Mise en valeur de l'action menée par une emphase excessive.

 

 

Dans notre commune,

 

Quel est l’accès des citoyens à une information neutre et rigoureuse ?

 

Où est l’égalité des citoyens devant l’information ?

 

Tout d’abord, posons-nous la question suivante :

 

Par qui est donnée l’information principale ?

 

 

L’information est  donnée par le bulletin municipal (4 exemplaires par an) rédigé par l’équipe du maire et entériné par ce dernier. Ce bulletin, comme nous l’avons précédemment démontré est au service du Maire et de son équipe, avant d’être au service des citoyens.

 

Les « minorités » n’ont droit qu’à une demi page chacune, ce qui est peu…

 

Rappelons que la minorité, si elle a connaissance avant la diffusion du bulletin des thèmes retenus, n’a pas accès à la rédaction des articles.

 

Comme nous l’avons vu, les articles proposés par la majorité sont au minimum édulcorés, vantent l’action municipale, cachent les éventuels problèmes ou les minimisent et proclament la gloire de l’exécutif en place.

 

Pour cyber-commune, le propos est le même. Sans parler des « probèmes techniques ». Par exemple, le recueil des actes administratifs mis depuis plusieurs mois bien en évidence sur le site est inaccessible, publication tardive des procès-verbaux complets des conseils municipaux....

 

Le Bien Public concourt à propager les informations  relatives au sport, à la culture, à l'état-civil, aux associations…) mais est peu lu sur Marsannay.

 

On peut également assister au Conseil municipal, consulter des documents à la mairie ou les blogs des différents partis de la majorité ou de l’opposition. Mais ceci n’est pas toujours facile pour les personnes âgées, pour les jeunes très occupés par la maison, les enfants …


Toute une partie  de la population n’a donc pas le temps ou les moyens de s’investir réellement, de construire un véritable rapport à la ville, et donc de se former un jugement sur les actions municipales menées en leur nom.

 

Puis, il existe les relais humains… Pour cela, il faut faire partie d’une association, interroger les uns et/ou les autres. A ce niveau, soit on décide de tout  accepter, soit on cherche à exercer son esprit critique, faire des recoupements, mais on est toujours à la merci d’une rumeur….

 


Bref, pour le citoyen  de la commune, tous les risques d’une désinformation sont réunis, ce qui n’est pas sans problème pour notre  démocratie.

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