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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 19:00

  boulier

  Nous vous conseillons cet excellent article d'alternatives économiques....

                                   --------------------------------------------------------------------------------

Matraquage fiscal ? Un rééquilibrage plutôt

fiscalité

La hausse des impôts progressifs sur le revenu et le capital mise en oeuvre par le gouvernement de gauche n'a rien d'un "matraquage", puisqu'ils reviennent en réalité à leur niveau de 2000, avant les baisses d'impôts massives consenties essentiellement en faveur des ménages aisés.

Le 20 aout dernier, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, déclarait comprendre le "ras le bol fiscal" des Français. Une déclaration qui a immédiatement (et logiquement) ouvert un boulevard aux critiques vis-à-vis du gouvernement auquel il appartient en accréditant l'idée que celui-ci aurait procédé à un "matraquage fiscal" inconsidéré depuis l'arrivée à la présidence de François Hollande en mai 2012. Pourtant la réalité est différente. Le gouvernement de gauche a en effet procédé à d’importantes hausses d’impôt, mais celles-ci ont pour l’essentiel eu pour effet de combler le trou creusé dans les finances publiques par les multiples baisses d’impôts consenties aux plus aisés durant la décennie précédente. Elles ont en effet ramené les impôts progressifs sur le revenu et le capital au niveau qu’ils avaient en 2000. Pas de quoi donc a priori pousser des cris d'orfraie.

 

Lire la suite, cliquez  ici...

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:58

 

Depuis 2008, début de la mandature de monsieur Jean-François Gondellier, Maire de Marsannay, chaque année la taxe foncière bâtie augmente de 60 à 70 euros.


impots CH 1

 

Pourquoi ?

La base d'imposition est égale à 50 % de la valeur locative des biens imposables.

La valeur locative est calculée d'après les caractéristiques de l'immeuble considéré au 1° janvier de l'année de référence.

Elle est déterminée à partir d'un tarif communal faisant référence aux loyers.

Pour tenir compte de la revalorisation des loyers, un coefficient de revalorisation annuel, applicable aux valeurs locatives foncière est voté par le parlement dans la loi de finances.

 

Nous vous laissons apprécier l'évolution des bases pour un même pavillon de la Champagne Haute entre 2003 et 2008.

 

 

impot CH 4

 

Sur proposition du Maire, le taux d'imposition est voté par la majorité VEM chaque année au mois de mars.

 

impots CH 3

 

Chaque cotisation est égale au produit de la base d'imposition par le taux voté en mars et comme les bases et les taux augmentent chaque année... leur produit suit bien évidemment.

 

impots CH 2

 

De la même façon, comme pour la commune, chaque collectivité bénéficiaire, Département, Grand Dijon vote son propre taux d'augmentation qui sera appliqué à la même base d'imposition.

De ce fait, le résultat, la taxe que vous payez, ne peut être qu'en augmentation chaque année.

Depuis 2008, début de la crise, certaines communes, pour certaines années, se sont contentées de l'augmentation des bases sans accroître l'effort demandé aux familles par une augmentation des taux.

Ceci n'a pas été le cas à Marsannay.

 

Mais comment sont réparties, entre les différents bénéficiaires, les sommes collectées ?

 

impots CH 6

 

Pour 2012, la commune a perçu la moitié de votre cotisation, le département 39 %.

L'enlèvement des ordures ménagères représentent 10 % du montant de votre taxe...


impot CH 5

 

La somme versée à la commune a, depuis 2008, augmenté sensiblement chaque année. Vous avez, en 2012, versé à la commune 92 euros de plus qu'en 2008.


La taxe "ordures ménagéres a suivi le même chemin....

Du fait de la réforme applicable en 2011, qui n'a pas touché les communes, la part de la région a été supprimée mais remplacée par une taxe pour l'intercommunalité alors que le département a vu sa part augmenter très sensiblement, en particulier par l'apport de la moitié des frais de gestion transférés sur leur compte.

Mais l'addition de toutes ces  augmentations prises à des niveaux  différents, finissent par peser bien lourd sur nos feuilles d'impôts...

 

Nota bene : les personnes âgées, handicapées et/ou de conditions très modestes peuvent bénéficier, pour leur habitation principale, d'abattements ou même d'exonération de la taxe foncière bâtie.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 13:36

Conseil municipal du 25 mars 2013 :

Vote des taux d'imposition

 

  " Depuis 2008, nous avons ajusté la fiscalité en fonction de notre politique et aussi des réserves et de nos ambitions.

Tous les ans, nous avons été inférieur à l'inflation puisque je vous demande de calculer sur les cinq dernières années...." nous dit monsieur le Maire...

 

Qu'en est-il de cette déclaration ?

 

année            taux voté par VEM                 taux inflation

2008                       + 2,5                                 +2,8

2009                       + 2,9                                 + 0,1

2010                        + 2,8                                 + 1,5

2011                         + 1,8                                 + 2,1

2012                        + 1,25                               + 2,0

2013                        + 0,5                                   NC


Moyenne 2008-2012    +2,25                               +1,70

 

Ainsi donc, contrairement à ces déclarations :


- en 2009 et 2010, le taux d'augmentation des impôts locaux a été supérieur à celui de l'inflation.


- La moyenne pour les années 2008-2012 (puisque l'inflation 2013 ne peut être connue à cette date)

donne un taux d'augmentation des impôts locaux de + 2,25 %, taux qui est donc largement supérieur à la moyenne des taux de l'inflation  : + 1,70 %

 

taux cout vie

La déclaration, lors de ce conseil de

"Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès"

 

 

"Pour 2013, vous avez décidé de n’augmenter les taux d’imposition que de 0,5 %. Nous saluons ce chiffre qui vient après des augmentations de :

- 2,50 % en 2007

  - 2,70 % en 2008    

- 2,90 % en 2009

- 2,80 % en 2010

- 1,80 % en 2011

- 1,25 % en 2012

 

Les citoyens seront heureux de pouvoir bénéficier de cette baisse qui annonce non le printemps, mais les élections municipales de 2014.

Nous vous rappelons que le maire de Châtillon a quant à lui, baissé son taux d’imposition !

 

Malgré cela, le produit fiscal attendu par la commune passe de 3 167 482 euros en 2012 à 3 288 890 euros en 2013 et est donc en progression de 121 408 euros."

 

Les taxes locales, pour la mairie, augmenteront donc pour 2013 de :

1,8 % (augmentation des bases)

+

0,5 % (augmentation des taux)

soit 2,3 %

 

Sans parler, cerise sur le gâteau, des décisions du Conseil Général.....

+ 12 % uniquement pour les taux d'imposition + bien sûr les 1,8 % pour les bases soit + 13,8 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 09:39

source : Cliquez ici


 

Image1

 

personnels

 

 

Image3

 

charges

 

 

Image2

 

 

subvebntions

 

Qu'ajouter de plus, les chiffres parlent d'eux-même...


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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 22:20

 

Cliquez sur : La taxe d'habitation 2011 dans les 22 communes du Grand Dijon


Et en ce qui concerne la Taxe foncière Bâtie qui est réglée par tous les propriétaires ou personnes en accession à la propriété et qui concerne donc la plus grande partie de la population de Marsannay ?

 

1 - Le taux 2011, voté par le Conseil Municipal sur proposition du Maire, est le plus élevé des villes de cette catégorie, moins de 10 000 habitants et même plus élevé que celui de Quétigny, 10 035 habitants...

Il est pratiquement le même qu'à Chenôve, 14 683 habitants et n'est dépassé que par ceux de Dijon et de Talant....

 

taux TFB

 

taux TFB 2011

 

2 - Le montant des bases est décidé par l'Etat... Toujours en euros par habitant, Marsannay est bien placé !

Seules les communes de Daix, Longvic et Ahuy ont un montant de bases plus élevé.

tfb BASES

 

TFB bases 2011

 

3 - De ce fait, le produit de la Taxe Foncière Bâtie, en euros par habitants, encaissé par la commune de Marsannay en 2011, est le plus important de celui des 22 communes du Grand Dijon ...

 

TFB produits

 

 

TFB 2011produits

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 07:45

 

  Le site de Bercy-colloc : cliquez ici


Le site de Bercy colloc nous permet de comparer, pour les 22 communes du Grand Dijon :


1 - Les taux proposés par les Maires et votés par les conseils municipaux... et on ne peut pas dire que Marsannay soit, à cet égard, une commune exemplaire puisque seules 5 grandes communes (Chevigny, 9959 habitants, Quétigny, 10 035 habitants, Chenôve 14 683 habitants,Talant 12 009 habitants et bien sûr Dijon 155 460 habitants, ont des taux supérieurs à ceux qu'elle applique ....


taux TH

taux TH 2011

 

  2 - Le montant global des bases nettes, en euros par habitant, déterminées par l'Etat, et sur lesquelles s'appliquent ces taux. Là on constate un changement de poids !

Les communes qui ont un taux important ne sont pas celles qui ont les bases les plus importantes, au contraire .

Par contre Marsannay reste en place au 6° rang des communes qui ont un montant de bases important après Hauteville, Perrigny, Fontaine les Dijon, Ahuy et Daix....

 

 

TH BASES

 

tH bases 20112

 

3 - Si bien que en ce qui concerne  le total des produits encaissés par les communes, en euros par habitant, deux communes seulement encaissent un montant supérieur à celui qui entre dans les caisses de Marsannay...

Et il s'agit de Dijon avec ses 155 460 habitants et Talant 12 009 habitants...

 

TH produits

 

TH 2011 euros-H

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 12:26

i

 

A relire : Débat d'Orientation Budgétaire 2013.

 

Réponse de Monsieur le Maire :

 

"- Je vais faire une conclusion simple et rapide.

Pour répondre à madame Tisserandot sur les emprunts en francs suisse je ne ferai pas le point car je n’ai pas tout compris, ce que nous avions simulé, ce n’est pas moi à l’époque c’était l’audit.

C’était le gain potentiel qu’on avait eu dans la durée. On ne peut pas le retrouver dans les comptes. Quand vous êtes en devises c’est au moment où l’on dénoue que vous le savez.

Je n’ai jamais contesté les 150 000 plus 60 000 euros.

Ce que j’ai expliqué c’est ce que l’on avait gagné depuis le 1° janvier.

 

Dans cette salle fin d’année dernière, certains d’entre vous dont peut-être je partageais une analyse c’était de dire de faire comme certaines collectivités, ne pas honorer certains remboursements (mais nous on n’avait pas d’emprunt toxique mais des emprunts structurés). J’ai vu la semaine dernière que la Ministre a demandé aux collectivités d’honorer leurs engagements. Cela coûte très cher et je vais faire une parenthèse, c’est qu’aujourd’hui toutes les collectivités qui ont bloqué les remboursements avec certaines banques à juste titre sur les emprunts toxiques, peut-être que s’il y avait eu dans les collectivités des professionnels de la finance n’y aurait pas eu de difficultés, qu’aujourd’hui toutes les collectivités qui ont bloqué les remboursements avec les banques n’ont plus accès au marché bancaire.

On est dans un pays en crise.

Je ne changerai pas d’un iota. J’appliquerai la même politique que l’on applique au grand Dijon, car nous sommes les seules collectivités qui peuvent s’endetter. Les habitants de ce pays ne peuvent plus le faire. 60 % des investissements se sont des collectivités territoriales.

Je vous demande de regarder autour de vous, sur la Région, Dijon et le Nord Est. On va en reparler si nous n’investissons pas.  C’est un cercle vertueux. Il faut relancer.

Après on n’a pas la même analyse, la solidarité, elle existe, je pense qu’elle existe sur Marsanny.

Je ne pourrai pas accepter, mais on fera nos comptes, de dire qu’on ne fait rien sur la voierie. C’est plus de 200 000  euros cette année. Je pense que vous ne le voyez peut-être pas mais on aura l’occasion d’en reparler.

Je rappelle que c’est un débat d’orientation budgétaire. Je vais clore le débat. Je vous remercie de vos interventions."

 

Deux points sont à développer : 

1 - la dette en francs suisse :

Monsieur le maire ne comprend pas tout, mais nous non plus.

Si l'on reprend son tract "les points sur les i",  Monsieur le  Maire pour "être transparent" avance  :

 - perte de change : - 160 000 euros, dit le tract.  Nous sommes presque d'accord... puisque les pertes depuis la souscription du premier emprunt en francs suisse se montent à 173 535,36 euros, cela bien sûr, si l'on considère les pertes depuis la souscription, fin 2000, du premier emprunt en francs suisse.

 - gain de change depuis le début de l'opération : + 150 000 euros dit le tract. Or les gains de change ne sont, pour la période considérée que de 13 694,28 euros...

dette

Pour le reste il ne s'agirait, comme le dit Monsieur le Maire que d'un "gain potentiel" calculé par la société "Finances Active" dans l'audit réalisé en août 2008, actualisé à la fin de septembre 2008, le tout sur commande de la mairie de Marsannay représentée par son tout nouveau maire et sa toute nouvelle majorité VEM .

Or fin 2008, qui aurait pu prévoir la violence de la crise bancaire qui s'annonçait ? Tout allait si bien dans le meilleur des mondes....

Si bien, que malgré une étude effectuée par des analystes financiers employés par une société qui présentait 8 ans d'expérience dans ce domaine et qui travaillait avec 1800 collectivités locales, qui ne conseillait que de surveiller les emprunts en francs suisse... leurs études ont été balayées par la crise fiancière ... Donc ?

- côuts fixes de renégociation de ces contrats : - 35 000 euros, dit le tract. Le Compte administratif 2011 indique 51 434,47 euros de pénalités de renégociation...

- gains assurés à l'échéance de ces emprunts : + 145 000 euros, dit le tract.

Là, il est un peu fort de café de dire que nous avons gagné cette somme. De toute manière, nous ne l'aurions pas dépensé si nous n'avions pas souscrits des emprunts en francs suisse.

C'est un peu comme prétendre que l'on gagne tous les mois l'argent que l'on n'a pas dépensé depuis que l'on ne joue plus au loto !  Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas vrai non plus. C'est une La Palissade !

On a gagné ce que l'on n'a pas perdu !

Bref, le résultat de l'opération est de :

159 841,08 + 51 434,47 =

211 275,55 euros de perte....


2 - On est dans un pays en crise.

  Faut-il que la collectivité locale Marsannay investisse le plus possible et s'endette davantage encore...

Relire : La dette comparée des 22 communes du Grand Dijon

...pour soutenir l'économie et peut-être l'emploi, au risque d' accabler les pataras car comme le dit Monsieur le Maire "Les habitants de ce pays ne peuvent plus le faire" ?

Il faut rester raisonnable....

On doit considérer comme nous, que la "collectivité Marsannay" est une grande famille dont il faut gérer le budget comme tel, en bon père de famille, c'est à dire en évitant de la mettre en danger du point de vue budgétaire sans pour autant oublier nos devoirs  du point de vue économie et emploi.

Car c'est parfait d'investir et de soutenir les entreprises.. mais qui paiera les impôts toujours plus lourds et les remboursements d'emprunts ?

Nous n'approuvons pas les propos de Monsieur le Maire (représentant de sa majorité) à ce sujet : l'économie, les travaux avant tout, quitte à endetter ses administrés pour des années.

Il faut un équilibre en tout et non du dogmatisme

Nous savons et avons étudié et présenté dans ce blog l'éventail des revenus sur la commune.

Cliquez : Des riches et des pauvres....

Des revenus énormes pour certains et d'autres minuscules, à peine suffisants pour vivre lorsqu'il s'agit de familles monoparentales, de retraités seuls ne bénéficiant que de petites pensions, puisque, il y a 40 ans les femmes arrêtaient de travailler de longues années pour élever leurs enfants et ne peuvent donc maintenant bénéficier d'une retraite à taux plein..., lorsque le chômage, la maladie, les enfants, les parents à aider déstabilisent le budget familial..

 

De plus, nous ne sommes pas sortis de la crise et les revenus d'une commune, à peu près stables actuellement, sont menacés, comme ceux de tous les français....

Qui sait de quoi sera fait demain ?

Pourquoi s'enfermer soi-même dans des obligations, des programmations de travaux que nous ne  serons peut-être pas en mesure de  financer dans 2,3,4 ans car nous n'en aurons plus les moyens ?


Le temps est venu de la réflexion, de la sagesse, de la modération, de la pondération... et c'est ce que nous souhaitons pour les finances de notre commune,

sans pour cela renoncer bien sûr aux services rendus à la population, aux aides aux associations porteuses de liens, à la préservation, à l'amélioration de la qualité de vie des habitants, à la solidarité...












































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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 00:00

C'est le moment de parler de la dette communale, comme nous y incite le journal local qui s'inspire lui-même des travaux du Ministère de l'Economie et des Finances :

Cliquez ici

 

Le Ministère classe les communes par "strates" c'est-à-dire par communes qui ont à peu près le même nombre d'habitants et qui ont les mêmes caractéristiques. Les taux moyens sont calculés pour l'ensemble des communes de même strate.

Nous comparons ici les résultats 2011 des 22 communes du Grand Dijon et nous repérons leur "strate" grâce à des couleurs...

population

- vert pour les communes de 500 à 2 000 habitants : Ahuy, Daix, Fenay, Neuilly, Magny sur Tille, Hauteville les dijon, Perrigny, Bretenière, Bressey sur Tille, Ouges, Crimolois.

- orange pour le communes de 2000 à 3 500 habitants : Sennecey les Dijon et Plombière

- jaune pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants : Fontaine, Longvic, Saint-Apollinaire, Chevigny et Marsannay

- rose pour les communes de 10 000 à 20 000 habitants : Quétigy, Chenôve et Talant

- bleu pour la seule commune de + de 100 000 habitants : Dijon

Nous avons relevé les résultats en euros/habitant qui sont plus parlants que des sommes globales.

dette 5

 

L'encours de la dette est le capital total qu'il reste à payer par la collectivité au 31 décembre 2011.

 

dette4

 

L'annuité est la somme globale (capital et intérêt)  remboursée durant 2011.

 

dette 3

 

Vous retrouverez dans ce graphique, pour chaque commune, le montant versé pour rembourser le capital (en vert) et pour les intérêts de la période (en rouge).

Attention, le montant remboursé peut être élevé si la commune a choisi de rembourser sa dette sur une courte durée, ce qui permet un coût financier global bien moins élevé.

Par exemple, Chenôve a un encours de la  dette de 491 euros par habitant, rembourse 150 euros par habitant, dont 19 euros d'intérêt.

Marsannay-la-Côte présente un encours de la dette de       1 110  euros/habitants, ne rembourse que  129 euros/habitant dont 36 euros d'intérêt.

Bien sûr dans ce cas la dette "coûte" moins cher au contribuable de Chenôve !

 

dette 1

 

Et puis il y a le "nouvel emprunt", celui que l'on souscrit, même en période difficile pour les contribuables, parce que les remboursements amputent le budget et ne permettent plus les travaux indispensables ou pour certaines communes, les investissements moins urgents que les majorités municipales veulent réaliser rapidement... (avant 2014...)

 

dette 2

 

A vous de comparer et de juger !

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 00:00

C'est le moment de parler de la dette communale, comme nous y incite le journal local qui s'inspire lui-même des travaux du Ministère de l'Economie et des Finances :

Cliquez ici

 

Le Ministère classe les communes par "strates" c'est-à-dire par communes qui ont à peu près le même nombre d'habitants et qui ont les mêmes caractéristiques. Les taux moyens sont calculés pour l'ensemble des communes de même strate.

Nous comparons ici les résultats 2011 des 22 communes du Grand Dijon et nous repérons leur "strate" grâce à des couleurs...

population

- vert pour les communes de 500 à 2 000 habitants : Ahuy, Daix, Fenay, Neuilly, Magny sur Tille, Hauteville les dijon, Perrigny, Bretenière, Bressey sur Tille, Ouges, Crimolois.

- orange pour le communes de 2000 à 3 500 habitants : Sennecey les Dijon et Plombière

- jaune pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants : Fontaine, Longvic, Saint-Apollinaire, Chevigny et Marsannay

- rose pour les communes de 10 000 à 20 000 habitants : Quétigy, Chenôve et Talant

- bleu pour la seule commune de + de 100 000 habitants : Dijon

Nous avons relevé les résultats en euros/habitant qui sont plus parlants que des sommes globales.

dette 5

 

L'encours de la dette est le capital total qu'il reste à payer par la collectivité au 31 décembre 2011.

 

dette4

 

L'annuité est la somme globale (capital et intérêt)  remboursée durant 2011.

 

dette 3

 

Vous retrouverez dans ce graphique, pour chaque commune, le montant versé pour rembourser le capital (en vert) et pour les intérêts de la période (en rouge).

Attention, le montant remboursé peut être élevé si la commune a choisi de rembourser sa dette sur une courte durée, ce qui permet un coût financier global bien moins élevé.

Par exemple, Chenôve a un encours de la  dette de 491 euros par habitant, rembourse 150 euros par habitant, dont 19 euros d'intérêt.

Marsannay-la-Côte présente un encours de la dette de       1 110  euros/habitants, ne rembourse que  129 euros/habitant dont 36 euros d'intérêt.

Bien sûr dans ce cas la dette "coûte" moins cher au contribuable de Chenôve !

 

dette 1

 

Et puis il y a le "nouvel emprunt", celui que l'on souscrit, même en période difficile pour les contribuables, parce que les remboursements amputent le budget et ne permettent plus les travaux indispensables ou pour certaines communes, les investissements moins urgents que les majorités municipales veulent réaliser rapidement... (avant 2014...)

 

dette 2

 

A vous de comparer et de juger !

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:55

  Débat d'Orientation Budgétaire de la liste majoritaire VEM pour 2013 : cliquez ici


Chaque année, le Maire doit organiser un Débat d'Orientation Budgétaire dans les deux mois qui précède le vote du Budget Primitif.

Vous trouverez ci-dessous, la réponse de "Tous Unis pour Marsannay, les Forces de Progrès" :

 

"TOUS UNIS POUR MARSANNAY, LES FORCES DE PROGRES"

 

Débat d’Orientation Budgétaire 2013


Monsieur le Maire,


J’aimerais, préalablement à la discussion proprement dite, faire quelques remarques, relatives au tableau de la situation financière de la commune que vous nous avez fait parvenir avec votre DOB.

Les chiffres portés sur ce tableau ont été relevés sur les comptes administratifs, donc retracent et doivent permettre d’appréhender la situation financière au 31 décembre de l’année considérée.                                                                         

La dernière ligne du tableau « capital restant dû cumulé (dette) » reprend le montant de la dette  au 1° janvier de l’exercice considéré c'est-à-dire par exemple au 1° janvier 2009, et non au 31 décembre comme cela devrait être le cas.

Ceci est fâcheux puisqu’on constate donc un décalage d’une année dans les chiffres notés. On doit retenir : 5 982 247,10 euros pour 2009, 5 735 543 euros en 2010 et 5 816 314 euros en 2011.

Ce manque de cohérence dans les périodes considérées est regrettable, car dans ces conditions, ce tableau ne permet pas de faire une analyse financière correcte, puisque si l’on considère comme pour le reste du tableau les résultats au 31 décembre de l’exercice considéré, la dette a progressé en 2011.   

 

Pour bien suivre la renégociation des prêts en francs suisse, sur votre tableau et pour l’année 2011, on retrouve :

 

-        En dépenses de fonctionnement, les pertes de change (168 690,12 euros) et les pénalités de renégociation (51 434,47 euros) qui sont classés dans les « autres dépenses de fonctionnement ».

-        En recettes d’investissement, le refinancement de la dette pour 3 prêts (compte 166) : 701 017 euros se retrouvent en « autres recettes » ; les 156 894,69 euros du 4° prêt (compte 1641) sont notés  « dans les nouveaux emprunts».

-        En dépenses d’investissement le refinancement de la dette (701 017 euros) est appelé « autres dépenses d’investissement »

 

Une classification bien vague pour nous qui aimons la transparence en matière financière…. Chacun sait qu’une gestion sérieuse a pour corollaire la transparence budgétaire.

 

Justement au sujet de cette renégociation de la dette des emprunts en francs suisse, vous nous avez dit en conseil municipal et vous avez écrit dans votre tract « le maire met les points sur les i » que les gains de change concernant l’opération s’élevaient, pour la période de la souscription des prêts à celle de leur résiliation, à environ 150 000 euros.

 

Or, nous avons consulté les comptes administratifs depuis 2001 (le premier emprunt en francs suisse ayant été souscrit fin 2000) et avons comptabilisé, sur la période 2001-2011, les pertes de change (compte 666) qui s’élèvent à 173 535,36 euros et les gains de change (compte 766) qui s’élèvent à 13 694,28 euros.

 

Ce sont donc bien, et cela nous a été confirmé par des spécialistes en finances publiques, les pertes de change qui se montent à 160 000 euros et non les gains... 

 

Et si l’on ajoute à cela les 51 434,47 euros de pénalités de renégociation, c’est bien 211 275,55 euros que la commune a perdu dans cette histoire.

 

De toute manière, on peut schématiquement constater que cette année vous avez emprunté 70 000 euros de plus que vous n’avez remboursé de capital de la dette.

Sur les 3 années considérées, 2009 à 2011, vous n’avez remboursé que 316 000 euros de capital de dette.

La dette ampute fortement notre capacité d’autofinancement que vous complétez donc en recettes d’investissement, par un emprunt qui nourrit la dette… c’est un cercle vicieux…

 

Dans une assemblée comme la nôtre, pour que le débat soit utile, il doit porter, non seulement sur l’analyse de la situation financière et économique de la commune, mais aussi sur celles de notre environnement national et européen qui conditionnent d’une part la variation des moyens financiers et, d’autre part des aides que doit apporter la commune à ses administrés.

En découle les projets d’investissement, les propositions concrètes faites à partir de ces données…

 

Monsieur le Maire, si nous sommes tous conscients des besoins des habitants de cette commune, la différence entre nous reste les priorités, les moyens mis en œuvre pour atteindre nos objectifs.  

Justice et solidarité doivent être de règle pour équilibrer les efforts au sein d’une population hétérogène dans laquelle l’éventail des revenus est très ouvert.

 

Or, que constate-on ?


 Au niveau des recettes de fonctionnement

 

Pour 2013, les concours financiers de l’Etat sont maintenus au même niveau que l’an passé voire très légèrement augmentés via les crédits du fond de compensation de la TVA qui eux augmentent.

Néanmoins, la crise est là et touche beaucoup de vos administrés. Nous ne pouvons donc continuer à transférer cette stagnation ou ces baisses de la recette sur les impôts locaux, les taxes, qui continuent et continueront à augmenter fortement à Marsannay pour financer vos projets.

Je rappelle que le produit des contributions directes était de 2 743 500 euros en 2009, de 3 059 700 euros en 2011 soit une progression de près de 12 % et que la fiscalité indirecte a progressé, quant à elle de 16,3 % pour la même période.

Au niveau des dépenses de fonctionnement

 

Cela fait plusieurs années que vous nous parlez de la maîtrise des dépenses de fonctionnement… mais elles continuent à augmenter !

 

Je ne vais pas reprendre le total des dépenses réelles de fonctionnement 2011 qui est faussé par l’ajout des 210 000 euros de pertes de change et de renégociation de la dette, mais je mettrai en exergue le montant des charges à caractère général qui a augmenté de 37,2 % entre 2009 et 2011.

 

Bien sûr tout augmente, surtout l’énergie mais les postes budgétaires qui ont le plus augmenté entre 2009 et 2011, sont ceux des contrats de prestations de services aux entreprises (+ 236,4 %) et des fêtes et cérémonies (+ 52,1 %).

Or, vous le savez, il est impératif de réduire les dépenses de fonctionnement.

 

Bien sûr également, le montant des dépenses de personnels est important…

 

Mais, sur ce point, nous sommes inquiets par votre phrase « mutualiser les compétences en interne avec l’objectif d’une maîtrise de la masse salariale » termes qui sont trop vagues pour que nous puissions appréhender les efforts demandés aux personnels et par vos projets de remplacer certains personnels qui partent à la retraite par des entreprises privées. Or la commission du personnel n’a pas été réunie, avant le DOB, sur ces sujets.

 

Nous connaissons ces formules qui aboutissent à la privatisation complète de certaines prestations effectuées jusqu’alors par les services municipaux, alors que nous ne sommes pas assurés que le service rendu sera meilleur, bien au contraire.

 

Vous menez cette commune comme une entreprise privée alors qu’elle doit assurer auprès de vos administrés un service public, avec des agents publics titulaires ou vacataires. L’intérêt général doit être la priorité, avant celle de donner du travail aux entreprises de nettoyage ou autres qui pressées par leur besoin de rentabilité auront du mal à assurer des prestations de qualité malgré toute la surveillance que vous pourrez mettre en œuvre. 

 

« Tous Unis pour Marsannay les Forces de Progrès » propose, afin de résoudre ce problème d’autofinancement sans toucher au personnel de baisser les indemnités du maire et des adjoints de 30%, selon l’exemple donné par Monsieur le Président de la République et les membres du gouvernement.

La commune a versé l’an passé 95 340,48 euros au maire et aux adjoints.

S’ils acceptaient comme le président de la République et les Ministres de baisser leurs indemnités de 30 %, ce sont près de 31 800 euros qui seraient économisés soit environ 1 points d’impôts locaux, ce qui n’est pas négligeable…


Au niveau de l’investissement


Nous vous l’avons déjà dit, vos choix actuels, vos priorités, ne sont pas les nôtres. Vous menez sur la commune une politique budgétaire irresponsable.

 

Lancer en même temps, une autorisation de programme pour :

 

-        la rénovation de l’éclairage public (275 160 euros pour 2013 - 1 953 468 euros sur 10 ans),

-        la valorisation de Bachelard (100 000 euros pour 2013 - 500 000 euros sur 4 ans)

-        l’extension et la réhabilitation du gymnase George Enselme (400 000 euros sur 2 ans- opération en cours d’études)

-        les travaux du ludomaine  (350 000 euros en 2013 - 1 500 000 euros en tout),

-         la réhabilitation de l’hôtel de ville (140 500 euros en 2013 - 600 000 euros en tout)

 

semble inconséquent en ces temps d’incertitude budgétaire, car le DOB 2013 doit s’inscrire plus que jamais dans un effort constant de gestion toujours plus performante des deniers publics. Il s’inscrit également et surtout dans un environnement rendu plus que jamais complexe et incertain.

 

Or, vous avez enfermé la commune dans des obligations que vous ne serez peut-être pas en mesure de tenir et faites ainsi courir un risque financier à vos administrés.

 

Je vous rappelle que, si nous sommes d’accord pour la rénovation du réseau d’éclairage public, pour nous la priorité consiste à la remise en état de la voirie publique de la commune, dont certaines rues n’ont pas été refaites depuis 40 ans, des espaces publics (sablés et autres..), à repenser les plans de circulation et de stationnement, à aider les particuliers, surtout les plus vulnérables, à effectuer les travaux d’économie d’énergie qui vont devenir un impératif pour tous, et ainsi à préparer l’avenir.

 

D’ailleurs, depuis 2008, nous* vous avons fait maintes propositions à ce sujet que vous avez toutes repoussé avec dédain. Ceci n’est qu’un exemple parmi bien d’autres, mais il prouve que le manque de vision à long terme est caractéristique de votre gestion !

 


* Monsieur Guy Bailly et madame Jeannine Tisserandot de mars 2008 au 17 septembre 2011

Monsieur jean-Claude Vezole et madame Jeannine Tisserandot du 21 novembre 2011 à aujourd'hui

 

   

 

 

 

 

 

 

 

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