C'est le moment de parler de la dette communale, comme nous y incite le journal local qui s'inspire lui-même des travaux du Ministère de l'Economie et des Finances :
Le Ministère classe les communes par "strates" c'est-à-dire par communes qui ont à peu près le même nombre d'habitants et qui ont les mêmes caractéristiques. Les taux moyens sont calculés pour l'ensemble des communes de même strate.
Nous comparons ici les résultats 2011 des 22 communes du Grand Dijon et nous repérons leur "strate" grâce à des couleurs...
- vert pour les communes de 500 à 2 000 habitants : Ahuy, Daix, Fenay, Neuilly, Magny sur Tille, Hauteville les dijon, Perrigny, Bretenière, Bressey sur Tille, Ouges, Crimolois.
- orange pour le communes de 2000 à 3 500 habitants : Sennecey les Dijon et Plombière
- jaune pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants : Fontaine, Longvic, Saint-Apollinaire, Chevigny et Marsannay
- rose pour les communes de 10 000 à 20 000 habitants : Quétigy, Chenôve et Talant
- bleu pour la seule commune de + de 100 000 habitants : Dijon
Nous avons relevé les résultats en euros/habitant qui sont plus parlants que des sommes globales.
L'encours de la dette est le capital total qu'il reste à payer par la collectivité au 31 décembre 2011.
L'annuité est la somme globale (capital et intérêt) remboursée durant 2011.
Vous retrouverez dans ce graphique, pour chaque commune, le montant versé pour rembourser le capital (en vert) et pour les intérêts de la période (en rouge).
Attention, le montant remboursé peut être élevé si la commune a choisi de rembourser sa dette sur une courte durée, ce qui permet un coût financier global bien moins élevé.
Par exemple, Chenôve a un encours de la dette de 491 euros par habitant, rembourse 150 euros par habitant, dont 19 euros d'intérêt.
Marsannay-la-Côte présente un encours de la dette de 1 110 euros/habitants, ne rembourse que 129 euros/habitant dont 36 euros d'intérêt.
Bien sûr dans ce cas la dette "coûte" moins cher au contribuable de Chenôve !
Et puis il y a le "nouvel emprunt", celui que l'on souscrit, même en période difficile pour les contribuables, parce que les remboursements amputent le budget et ne permettent plus les travaux indispensables ou pour certaines communes, les investissements moins urgents que les majorités municipales veulent réaliser rapidement... (avant 2014...)
A vous de comparer et de juger !
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