Un sondage, réalisé en août par l'institut Harris Interactive montre que l’éducation et l’école apparaissent comme un sujet très important pour les Français (25%).
Bien sûr l’emploi est le problème le plus souvent cité (47%), mais l’éducation et l’école passe avant le pouvoir d’achat (24 %), l’assurance maladie et la santé (21%), les retraites (20%), les impôts (16%), la dette publique (13%), la sécurité des biens et des personnes (10%), l’environnement (9%), l’immigration (7%).
79 % des français trouvent que l’école maternelle fonctionne bien, 68 % pensent la même chose de l’école primaire.
L’étude montre que ces taux sont relativement stables depuis 2007, avec une chute en 2010 et 2011. (-6 points environ).
L’autorité et la discipline (57%) est, en primaire la première demande des français, avant l’aide aux élèves en difficulté (51%), la formation des enseignants (44%), et la lutte contre les inégalités entre école en ce qui concerne l’équipement et les fournitures (37%).
Viennent ensuite les programmes d’enseignement (30%), les rythmes scolaires (26%), et enfin l’usage des nouvelles technologies (21%).
Enfin, 55 % des français pensent que la priorité, tant pour les écoles primaires que maternelles est de baisser le nombre d’enfants par classe, tandis que 49 % d’entre eux penchent pour un suivi personnalisé des élèves en difficulté et 39% pour un travail en petits groupes.
En ce qui concerne la réforme des rythmes scolaires, seuls, 49 % des sondés pensent que la réforme « est une bonne chose » alors que 47 % pensent que c’est « une mauvaise chose ».
49 % ont le sentiment que, contrairement à son objectif, la réforme augmentera les différences entre les élèves des communes disposant de moyens financiers élevés et ceux scolarisés dans des communes ayant moins de moyens, un tiers pense que sa commune n’a pas les infrastructures et le personnel nécessaires pour organiser correctement les activités périscolaires.
Le coût des activités reste le principal obstacle à l’égalité entre les enfants :
62 % des personnes interrogées estiment que les activités périscolaires devraient être gratuites, 28 % sont pour un tarif dégressif en fonction du revenu des parents, 9% pour un tarif identique pour tous les parents.
94% des parents d’élèves scolarisés en primaire inscriraient leur enfant aux activités périscolaires si elles étaient gratuites et seulement 57% si elles sont payantes ce qui exclurait les enfants les plus défavorisés financièrement donc ceux qui en ont le plus besoin.
Une équation difficile à résoudre...
Car 62% des Français déclarent ne pas être prêts à payer davantage d’impôts locaux pour financer les activités périscolaires dans leur commune….