- Bonjour… comment vas-tu ce matin
- Très très bien, j’ai la tête qui bouillonne d’idées….
- Tu es comme le maire tu te fais des compliments… Tu as vu, dans ce fameux Bien Public du 23 novembre, « Les réponses du maire à 3 questions » ?
- Bien sûr ! La première concernait les atouts de la commune, je crois.
- Oui, il est content et surtout de lui, dit-il…. Il se fait des compliments, il trouve qu’il travaille bien.
- Il dit aussi qu’il est Vice-Président du Grand Dijon. Ce n’est pas un scoop et n’importe quel Maire de Marsannay, de droite comme de gauche, le serait ! Il parait même que ce titre lui donne des avantages sur les autres maires qui ne sont pas Vice-président. De la façon dont il dit cela, on pourrait comprendre qu'ils s’arrangent entre eux ! Tant pis pour les autres ! Mais je n’y crois pas, ce n’est pas possible. C’est encore de l’esbrouffe !!!
- Ensuite, c’est vrai, la commune n’est pas loin de Dijon. Mais je le défie, avec les travaux, d’y être en quelques minutes. Et même en temps ordinaire avec la circulation ça me parait difficile.
- De plus, il veut harmoniser la Champagne-Haute et le village… Depuis 1960 qu’elle existe la Champagne-Haute, il est temps qu’on s’y mette….
- La seconde question concerne « les projets structurants pour les mois et les années à venir »…
- Il veut des habitants pour payer des impôts et faire marcher les magasins qui pourront ainsi payer plus d’impôts… La commune ne peut pas vivre sans le sou ! Mais nous, les habitants, quand serons-mous augmentés, pour payer toutes ces taxes qui augmentent sans cesse ?
- … Il dit : une politique culturelle active, sans changer de partenaires, faire participer le plus grand nombre… C’est bien, mais là aussi, c’est un peu tard !
- … Et il nous en remet une couche avec son conseil municipal enfant. Il n’a pas l’air d’avoir vu qu’il y en a un dans pratiquement chaque commune maintenant, même les plus petites….. D’ailleurs c'est très bien, cela faisait 20 ans qu’on le demandait ce conseil municipal enfant !
- … Et le meilleur est pour la fin : On ferme une école, mais « Les écoles des villages méritent d’être sauvées car c’est un élément fortifiant. » Toujours avec ses vitamines le maire ! Et je n’ai pas compris la logique de cette réflexion…
- Enfin la 3°, la question piège : « Comment voyez-vous la place de votre commune et son évolution dans les prochaines années ? »
Demain,… oh ! oui Demain ne sera pas comme aujourd’hui !
Demain à Marsannay « tout le monde sera intégré, quel que soit son âge, son parcours ou son milieu social » !
Demain à Marsannay, « la pyramide des âges « tend » à être respectée car de nouvelles familles « va » apaiser les tensions et distiller de l’insouciance. »
C’est français ça ?
- On fera comme si…. Mais cela gâche un peu la fin qui se veut poétique !
-Et je te continue :
« Je ne souhaite pas qu’elle soit étiquetée politiquement. Nous sommes l’une des seules communes de plus de 3 500 habitants à ne pas être étiquetée et je pense que c’est un atout car nous pouvons travailler dans la diversité des idées. »
- C’est une idée fixe !
Ce n’est pas parce qu’un maire a des opinions politiques que sa commune se développe moins que la nôtre ! Bien au contraire si l’on regarde nos voisins !
Par exemple, eux auront le tramway… tandis que nous… nous garderons nos routes et nos trottoirs défoncés ! Et ce n’est pas le seul exemple que l’on peut trouver à gauche comme à droite…
Jules Renard disait : « je ne m’occupe pas de politique ; c’est comme si vous disiez, je ne m’occupe pas de la vie. »
Car faire de la politique, c'est avant tout avoir un idéal, un projet pour sa commune, son territoire et les hommes qui l'habitent, c'est vouloir le meilleur pour l'ensemble de ses concitoyens, c'est avoir une vision pour demain, c'est chercher à la faire partager par le plus grand nombre.....
Or, que ressent-on à la lecture de cet article ? Monsieur le Maire a bien raison, il ne fait pas de politique....
Il termine les projets de son prédécesseur et ensuite ?
Thucydide le Grec affirmait : « un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile. »
