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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 09:44

 

A revoir : Bulletin municipal n°60 de février 1988

Et si maintenant nous examinions de la même façon les évolutions de la Taxe Foncière Bâtie ?

les écarts entre communes appartenant au district de l'agglomération dijonnaise entre 1988 et 2011 et les autres communes sont moins importants .

La moyenne des taux de la première catégorie est de 4.30 pour 4,02 pour la seconde.

Mais cependant, durant ce même laps de temps,  Marsannay la Côte a vu son taux de Foncier bâti progresser de 6,48 points !

tableau FB

 

 

tfb88-11


Ce qui place notre commune, comme toujours en matière d'impôts directs, en bonne place parmi l'ensemble des  communes qui pratiquent des taux d'imposition élevés...

 

TFB variation

 

On ne s'étonnera donc pas de  constater que, notre commune étant hors ou dans le distric, la croissance de cette taxe est régulière, hors le petit crochet en baisse de 1999 dû à l'entrée dans le district, petite baisse largement compensée l'année suivante. La municipalité de l'époque a eu peur que les citoyens ne soient trop interpellés par une augmentation importante en 2000 !!

 

TBF3

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 10:47

 

A relire, Marsannay-info n° 60 février 1988 

 

th variation

 

Lorsque l'on considère, entre 1988 et 2011, la moyenne de la variation en nombre des taux d'imposition de la taxe d'habitation, on s'aperçoit que si elle est de 2,79 points pour les commune du district considérées, elle se situe à 6,77 pour celles hors district, avec, pour certaines villes, des dérapages beaucoup plus importants que pour les communes du district.

TH 88-11

Dans le premier cas, à part Dijon, Talant, et Chenôve, les autres communes ont une évolution égale ou en dessous de la moyenne.

Pour les communes hors district, la moyenne de l'évolution est supérieure de 4 points avec de forts dérapages à Auxonne, Monbart, Semur...

Qu'en est-il pour Marsannay ?

Notre commune est entrée dans le district en 1997. La variation en nombre de son taux de taxe d'habitation a pourtant augmenté comme si elle était restée hors district... puisqu'à 6,48 elle atteint presque la moyenne d'augmentation de ces communes....

Est-ce que l'entrée dans le district a eu une influence sur cette progression ?

Apparemment non... puisque la progression est régulière à l'exception du petit aléas 1998 à 2000 qui représente justement les ajustements dûs à l'adhésion au district.

th83-13

Il s'agit donc bien de la volonté des deux maires et des majorités municipales qui se sont succédées depuis 2003 qui a déterminé cette variation élevée du taux de la taxe d'habitation.

Et ne nous y trompons pas, la petite baisse "stratégique" de 2013, (... bientôt 2014 !) n'est pas l'annonce d'une inversion de tendance...


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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 15:12

 

Cliquez ici : Bulletin municipal de Marsannay-la-Cote

n° 60 de février 1989

 

En ce temps-là, et même si certaines explications restaient un peu absconses, on présentait aux citoyens de la commune, sur le bulletin municipal, des comparaisons entre les taux des taxes d'impôts locaux votés par les communes.

Le grand Dijon n'existait pas encore, on ne parlait que du "district" de l'agglomération dijonnaise qui, ne comprenait que 9 communes : Chenôve, Dijon, Fontaine, Longvic, Plombières, Chevigny, Quétigny, saint-Apollinaire et Talant.

A l'époque, il n'y avait que l'opposition qui osait proposer une adhésion au district... Opposition vilipendée, méprisée... comme aujourd'hui.

Marsannay devait garder son indépendance, garante de ses faibles taux d'imposition...

Nous ne saurons jamais vraiment pourquoi le maire de l'époque, en milieu de mandat a brusquement changé d'avis et a payé des sommes faramineuses et non dues pour faire entrer Marsannay dans ce même district !


Nous ne saurons jamais vraiment pourquoi, dans cette étude, Plombière a été oubliée et qui a procédé au choix des communes du département "comparées" avec Marsannay...

Sans autres discours ni commentaires, nous allons comparer les chiffres "Taxe d'Habitation" de 1988, avec ceux de 2011, relevés sur Bercy colloc...

TH-88-11.jpg

Oui, par rapport aux communes du district, Marsannay-la-Côte avait, en 1988 le taux le plus bas en ce qui concerne la taxe d'habitation. Légèrement plus bas que ceux de Saint-Apollinaire, Longvic et Fontaine...

Dijon,Talant, et même Quétigny dépassaient déjà la moyenne !

Hors district, Beaune, Montbard et Pouilly faisaient figure de mauvais élèves...

Mais si l'on compare avec les chiffres de 2013, on voit tout de suite les communes qui ont "dérapé" !

Si les communes du district ont vu leur taux augmenter en moyenne de 2,79 points, celles du département ont suivi la même courbe ascendante, en moyenne de 6,77 points et le taux de Marsannay est passé de 4,40 à 10,88 ce qui fait une augmentation de 6,48 points...

TABLEAU2

 

à relire :

 

1997... L'entrée dans le district de l'agglomération dijonnaise...

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 00:30

J'ai retrouvé ce vieux livre du tout début du XX°.

Un livre destiné aux enfants mais qui présente des fables que l'on n'entend plus guère aujourd'hui....

la fontaine

Des fables classées par ordre de difficulté, des fables illustrées...

L'avant propos le souligne, le grand poète écrivait pour les gens du monde et ne pensait guère aux enfants.

Dans sa préface, la Fontaine le disait :

"Après tout, je n'ai entrepris la chose que sur l'exemple, je ne veux pas dire des anciens, qui ne tire point à conséquence pour moi, mais celui des modernes.... à peine les fables que l'on attribue à Esope virent le jour, que Socrate trouva à propos de les habiller des livrées des muses....

Il arrivera possible que mon travail fera naître  d'autres personnes l'envie de porter la chose plus loin. Tant s'en faut que cette matière soit épuisée, qu'il reste encore plus de fables à mettre en vers que je n'en ai mis... On ne trouvera pas ici l'élégance ni l'extrème briéveté qui rendait Phèdre recommandable : ce sont des qualités au-dessus de ma portée....

J'ai pourtant considéré que ces fables étant sues de tout le monde, je ne ferais rien si je ne les rendais nouvelles par quelques traits qui n'en relevassent le goût. C'est ce que l'on demande aujourd'hui : on veut de la nouveauté et de la gaité. je n'appelle pas gaîté ce qui excite le rire, mais un certain charme, un air agréable que l'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux."

Donc, dis-je à ma petite-fille, pour obéir au grand poète, et pour te distraire, je te lirai quelques textes qui semblent oubliés et qui pourtant gardent leur fraîcheur et tout leur sel...

 

Voici le premier :

ane

L'âne vêtu de la peau du Lion


De la peau du Lion, l'Ane s'étant vêtu

Etait craint partout à la ronde ;

Et, bien qu'animal sans vertu,

Il faisait trembler tout le monde.

Un petit bout d'oreille, échappé par malheur, découvrit le fourbe et l'erreur ;

Martin fit alors son office,

Ceux qui ne savait pas la ruse et la malice

S'étonnait de voir que Martin

Chassât les lions au moulin.

 

Force gens font du bruit en France

Par qui cet apologue est rendu familier.

Un équipage cavalier

Fait les trois-quart de leur vaillance.

 

"C'est qui Martin ?" demande ma petite-fille ...

"Le bâton bien sûr qui servit à faire rentrer l'âne au moulin..."

  Cliquez ici

Me dit-elle !!! en conclusion.




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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 08:12

dijon4

 

cliquez ici

 

1937

Pas de Grand Dijon à l’époque, pas de voitures non plus bien sûr, il fallait malgré tout pouvoir se déplacer facilement pour rejoindre son lieu de travail, son école, sa caserne, son jardin...….

 Heureusement, le tramway urbain était déjà là… avec 6 lignes s’il vous plaît !

cliquez ici

7 lignes d’autobus complétaient le dispositif….

Cliquez ici

"- Comment faire pour rejoindre Marsannay ?

- Grâce à un autobus, ou à l’un des  tramways urbains, rejoignez un arrêt du tramway départemental…"

cliquez ici

"- Une ligne du tramway départemental va vers Saint-Seine l’Abbaye...

Mais la deuxième ligne plus communément appelée "le petit train de la Côte" part de la gare des tramways départementaux située boulevard de Verdun puis emprunte la rue de Mulhouse, la place de la République,  la rue Devosge, la place Darcy puis le boulevard Sévigné, la rue de l’Arquebuse, la rue de l’Hôpital, la rue de l’Arsenal, la rue de Chenôve, le chemin de Chenôve … et enfin arrive à Marsannay ! vous pouvez même poursuivre votre voyage vers Nuits Saint Georges et Gevrey... Suivez son tracé sur le plan, que vous repérerez grâce aux pointillés  "-------"

cliquez ici

Tout Dijon était desservi par les tramways urbains ou par les autobus...

 

cliquez ici

 

cliquez ici

A  remarquer :

L'abattoir place du 1° mai

Le cours du Parc où se tient la foire gastronomique chaque premier novembre pour 15 jours...

Et partout, et surtout, plein de casernes !

 

Evidemment c'était plus difficile si l'on habitait un lieu éloigné comme Talant, Chenôve, Longvic, Saint-Apollinaire ! Il fallait prévoir de bonnes chaussures !

Talant

L'Asile Départemental d'Aliénés

Chenôve


L'Arsenal

Longvic

La prison et l'usine à gaz

La manufacture des tabacs

Le nouveau cimetière

Saint-Apollinaire

L'hospice des vieillards,

Le parc des sports (l'hôpital militaire ne sera construit qu'à partir de 1939..)

 

 

* nota : les plans sont parfois longs à s'afficher...

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 20:15

echo mode 1

"Les nouvelles conditions de vie ayant réduit, dans nombre de foyers le pouvoir d'achat et désireux de vous aider à en atténuer les conséquences, nous avons chercher le moyen le plus efficace de pallier les difficultés de l'heure..." nous dit-on...

 

 

C'était à la veillée...

T'en souviens-tu ? Le patron que l'on épingle sur le tissu... Les ciseaux qui crissent, qui chantent .... Ils suivent le modèle.... Et voici une manche et voilà le col...

Le patron-modèle "aux trois dés rouges" du petit Echo de la mode. Celui que l'on a choisi pour son chic, son élégance... pour les grands, pour les petits...

                                                 écho mode 5

 

 

Et si vous n'osez pas  vous lancer, de peur de gâcher votre étoffe, courrez voir la coupeuse spécialisée au 90 de la rue de la Liberté...

écho mode4

"Les nouvelles conditions de vie ayant réduit, dans nombre de foyers le pouvoir d'achat et désireux de vous aider à en atténuer les conséquences, nous avons chercher le moyen le plus efficace de pallier les difficultés de l'heure..."

"Le sujet toilette nous a paru un des plus intéressants en ce sens que nous nous devons d'être élégantes, tant pour ceux que nous aimons et qui nous entorent que pour notre preopre satisfaction..."

"notre formule s'adaptent aux nouvelles conditions de vie, et pour gagner du temps autant que pour être assurée de la réussite, nous exécuterons aussi bien les toilettes de nos enfants que les nôtres..."

Donc, puisque c'est la rentrée, confectionnons les tabliers d'écoliers ou d'écolières...

écvho mode 2

écho mode 3

 

ou bien une robe ?

Allez, ne résistez pas ! Choisissez votre modèle !

 

petitecho6

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 10:27

 

Les réunions de quartier ne datent pas d'aujourd'hui ! 

Mais il est amusant de constater que les problèmes soulevés par les habitants sont toujours les mêmes...

Des problèmes concrets qui touchent à leur vie quotidienne...

Ainsi, comme en 2010, 2011, en ce mois de janvier 1978, les habitants de l'avenue Gaston Roupnel se plaignaient déjà de la grande vitesse des véhicules qui empruntaient cette avenue...... du bruit...

 

 

réunion1

 

 

réunion2

 

Le "parking" surtout des caravanes, puisque les campings-cars étaient rares à l'époque ! n'était pas aisé ...

Néanmoins il était interdit de les garer ou de les faire circuler sur les espaces sablés, tandis que maintenant...

La desserte de Marsannay par les transports en commun "STRD" et "RTCO" était impossible à obtenir puisque le maire et sa majorité refusait d'adhérer au district de l'agglomération dijonnaise pour une question  "d'augmentation des impôts".

A ce sujet, aujourd'hui,  le problème reste entier : Pour aller vers Dijon, nous avons la STRD et pas le Transco. Et Marsannay n'est guère mieux desservi qu'à l'époque...

Néanmoins, les impôts sont bel et bien là et pas uniquement de la faute à l'adhésion de la commune à la communauté de communes de l'agglomération dijonnaise mais surtout à la politique de dépenses publiques relatives à la construction de bâtiments qui n'étaient pas indispensables et dont l'entretien pèsent lourdement sur le budget.

(espace Wallon par exemple...)

roupnel2

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 08:00

h 

 

Quand ils sont venus... 

 

Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas communiste.


Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas  syndicaliste.


Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas juif.


Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas catholique.


Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester...

 

Pasteur Martin Niemöller

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 08:07

 

 

18 juin2

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 07:27

 

CH

 

Aujourd'hui personne ne s'en souvient... 

.. Mais, ce sont bel et bien les premiers  habitants de la Champagne-Haute qui ont réglé de leurs deniers, grâce à "l'emprunt mairie", comme on l'appelait à l'époque et que l'on payait durant 15 ans, les groupes scolaires Wallon et Langevin, les premiers bâtiments pré-fabriqués de Bachelard, les rues, les réseaux, (eaux, électricité, assainissement, téléphone) les lampadaires, les trottoirs, les espaces sablés...

118,76 francs, lorsque le SMIC, toujours  en 1971, était de 3,68 francs de l'heure, que l'on avait tous les autres prêts à régler, c'était dur.

A l'époque, bien des ménages ne recevait qu'un salaire. Peu de femmes travaillaient à l'époque. Elles élevaient leurs enfants... ce qui réduisait la charge de la collectivité qui n'avait pas trop à se soucier d'accueil péri-scolaire ou de problème de civisme émanant de cette jeune population pourtant en nombre très important en ces années-là.

voir ici

Ensuite, lors de la dissolution de la coopérative d'accession à la propriété (SACAP), les équipements ont été remis à la mairie pour le franc symbolique...

  Et bien, nos responsables municipaux majoritaires, pour beaucoup d'entre eux aux commandes de Marsannay depuis bien des années - au sein des multiples équipes Laborier - semblent étonnés, aujourd'hui, de s'apercevoir qu'au bout de plus de 40 ans, pratiquement sans entretien (oh ! excusez-moi, on remplaçait les ampoules grillées et un lampadaire de temps à autre lorsque cela était vraiment indispensable...)  il faut changer tous les candélabres ainsi que les réseaux, et que cela va coûter cher !

Bon c'est pas grave, on augmentera les impôts.... de tous... même de ceux qui ont réglé, seuls, une première fois leur installation ...

"Et puis quand même, avec la plus-value qu'ils ont faits sur leur maison, ils n'ont pas à se plaindre les premiers habitants de la Champagne-Haute"...

Sauf que maintenant, lorsqu'ils la vendent, leur maison, pour le prix qu'ils en obtiennent, ces premiers habitants ont du mal à trouver l'équivalent.... ou alors,   avec un peu de chance, au fond d'une campagne isolée...

 

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