C'était dans les années 1980...
" Les demandes des habitants en vue de l'amélioration des transports urbains se font de plus en plus pressantes."
"Ce problème a été particulièrelment évoqué parmi les réponses au questionnaire sur le quartier de la Champagne-Haute"
"C'est pourquoi le Conseil Municipal a décidé d'intervenir auprès de la RTCO et de mettre sur pied une expérience limitée à 1 an, mais reconductible si elle s'avère positive."
Le Marsannay Informations évoque alors les fréquences, les aspects financiers, la tarification, les conseils, le bilan...
Aucun aspect de la négociation n'est flou ou non évoqué... même les aspects financiers.
A cette époque, on prenait les habitants de Marsannay pour des gens responsables et pas comme des gamins à qui il faut tout cacher....
Vous voulez tel service, cela vous coûtera tant.
On essaie pendant un an.
Et si cela ne marche pas l'expérience sera interrompue...
Le plan était mis à la disposition de tous les usagers ainsi que les horaires.
Même si le bus ne passait que toutes les heures, on se présentait devant l'arrêt le plus proche 5 mn avant l'heure prévue et on était sûr d'arriver à temps à son rendez-vous car lorsqu'il n'y a pas de correspondances, il n'y a pas d'attente.
La vie était plus simple, on n'avait pas à stresser ni à courir !
Le RTCO venant de Couchey passait par la rue de Mazy, la route des Crus et descendait vers Dijon
La "navette" passait par le Centre commercial de la Champagne-Haute, remontait l'avenue Marguerite de Salins, la rue de la Maladière et s'arrêtait à Charon comme aujourd'hui !
Ainsi donc, chacun était desservi au plus près de chez lui, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui et savait combien cela coûtait à la commune donc au contribuable !
Et aujourd'hui ?
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