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L'obligation de subir nous donne le Droit de Savoir.

Jean Rostand

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Chers amis, chers lecteurs

Merci de votre compréhension....

 

 

10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 10:02

  Question n° 1

  La construction de l’éco-quartier en Saint-Urbain, va supprimer des jardins familiaux. Vous en réintroduisez 5 000m² dans votre projet, mais nous supposons qu’ils seront en priorité réservés aux nouveaux habitants. 

Allez-vous prévoir pour les anciens jardiniers qui le souhaitent, d’autres emplacements, et où ? 

Réponse de Monsieur le Maire :

"Nous n’en sommes pas encore à traiter ce point. On ne peut pas négocier les 253 000 et puis les jardins familiaux. Nous verrons le moment venu avec les personnes concernées et notamment les anciens jardiniers bien entendu."

 

Oui, bien sûr ! Laissons les jardiniers s'investir dans leur parcelle donner de la peine, amender la terre... et au dernier moment on verra bien ce qu'on aura à leur proposer.... si on décide de leur proposer quelque chose !!

 

crédit mutuel

 

Question n° 2

En 2010, il existait 48 logements vacants, à titre provisoire pour beaucoup, sur la commune.

La commune de Marsannay-la-Côte possède 2 de ces logements.  (Le Crédit mutuel acheté il y a bientôt 2 ans (mars 2009) et la maison située au Centre technique où était logé l’ancien Directeur Général de la commune.

  Par ailleurs, Marsannay ne possède pas son quota de logements à loyers modérés (184 sur 224,4 exigibles au 1° janvier 2009 soit 8,67 % au lieu des 20%  prévus par la loi SRU).

  Pourriez-vous envisager de louer ces logements même à titre provisoire comme la loi vous y autorise ? Ou d’en faire des salles de réunion pour les associations puisque ces locaux sont chauffés ?

  En cette période où le manque de logements se fait sentir sur l’ensemble du territoire, où sur Dijon des personnes sinistrées sont à reloger, même provisoirement, la commune ne donne pas le bon exemple aux propriétaires en laissant ces logements inoccupés.

"Il y a des paradoxes dans vos propositions. Si nous installons des associations, ils ne pourront être utilisés en logement."

Ou des logements ? précisent monsieur Bailly et madame Tisserandot.

  "Votre remarque sur la mise à disposition de locaux aux associations montre votre non connaissance du monde associatif de notre commune. Sauf erreur de ma part, la commune répond correctement aux demandes de locaux pour réunions à toutes les associations de Marsannay.

  En ce qui concerne le local du Crédit Mutuel, il est uniquement en hors gel en période hivernale donc non chauffé et le pavillon se situant dans l’enceinte du Centre Technique est voué à la démolition dans l’opération de l’écoquartier.

  Les deux locaux que vous citez ne sont de toute façon pas habitables en l’état, même provisoirement ou en situation d'urgence. Une nouvelle fois, je ne peux que constater votre méconnaissance de la vie de notre commune.

  Ce sont des questions qui nous ont été posées par des pataras constate madame Tisserandot.

Le maire poursuit : et bien vous leur répondrez."

  Première remarque, la suggestion mise en avant était de louer ces bâtiments, à titre précaire et révocable, comme la loi le permet pour dépanner des personnes en attente d'un logement à loyer modéré.

  Le crédit mutuel, entre autre, visité lors de son achat début 2009 par l'ensemble des élus, serait facilement aménageable, les dépenses de chauffages étant mises à la charge du locataire.

 

Mais Monsieur le Maire, comprenant le bien-fondé de cette question a préféré s'indigner de la deuxième suggestion qui lui permettait d'esquiver la première.

 

Car, à l'époque actuelle, quelle commune peut se permettre de garder complètement innocupées deux maisons, l'une depuis le départ du Directeur des Services monsieur Ducourant, depuis donc plus de 5 ans, et l'autre, l'ancien crédit mutuel du bourg, achetée sur un coup de tête début 2009 et dont chacun se demande encore à quoi elle pourra bien servir, les deux oppositions municipales ayant fait  nombre de propositions (toujours repoussées) à ce sujet  ? ...

  Pas de connaissance du monde associatif local ? Dire cela à des pataras qui sont investis d'une façon ou d'une autre dans des associations depuis 40 ans pour certains d'entre eux !? Dans un temps où ce maire n'était qu'un petit garçon ! Quelle arrogance !

  Dire cela à des gens qui galèrent pour avoir une salle lorsqu'ils programment une réunion...

Qui s'entendent trop souvent dire, par des employés désolés de ne pouvoir rendre service :

"Ah bien non, on n'a plus rien ce jour-là, ...Téléphonez donc à Bachelard, il y a la salle des associations, si ce n'est pas un jour où elle est retenue à l'année..."ou bien, choisissez un autre jour, ou la semaine suivante..."

  Et bien sûr en conclusion de la réponse, la "phrase qui tue" **, la préférée de Monsieur le Maire assénée à l'un ou à l'autre, à un moment ou à un autre, lors de chaque conseil municipal :

 

"Une nouvelle fois, je ne peux que constater votre méconnaissance de la vie de notre commune."

  Ben oui ... On est tous des imbéciles... On vit à Marsannay depuis si peu de temps qu'on n'en connait pas les habitants, le patrimoine, les points faibles, les problèmes... Qu'on ne sait pas lire entre les lignes des proclamations d'auto-satisfaction si souvent assénées....

  Oui, Monsieur le Maire, vous avez raison d'embaucher un personnel pour soigner votre communication. Vous en avez grandement besoin....

 

** un concours est ouvert sur ce thème. Le gagnant sera le pataras qui aura relevé, depuis 2008, le plus de phrases de ce type dans les PV des conseils municipaux..."

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